Après avoir terminé ma conversation avec Yves je me dirige vers le comptoir, où je m'affale plus que je me m'assois sur l'un des tabourets, un peu à l'écart.
Je farfouille dans les plis de mes vêtements amples et en retire tout d'abord un petit sachet d'herbes aromatiques.
(hj] Avec les guillemets qui s'imposent bien entendu ! (/hj)
En tout cas elles diffusent une bonne odeur familière. Puis je sors un papier à rouler de la taille d'un grand mouchoir ou d'une petite serviette, en tout cas suffisamment large pour y déposer une généreuse quantité d'herbe. Avec les gestes précis et rapides de l'habitué, j'enroule le tout prestement tout en humectant légèrement. Puis je cherche à nouveau à tâtons dans mon poncho informe avant d'en extraire une petite boite d'allumettes toute racornie. Il ne me faut pas longtemps avant de tirer une longue taffe et d'exhaler en un long soupir d'aise.
Je savoure un moment hors du temps, en toute plénitude, sans savoir s'il dure quelques secondes ou plusieurs minutes.
Si Régis ou quelqu'un d'autre m'interpelle, même avec véhémence, j'entends vaguement des voix indistinctes au loin, un son qui a plus le don d'apaiser et de bercer. Avant que finalement je n'émerge de mon petit rêve éveillé.
C'est avec un sourire jusqu'aux oreilles que je me tourne vers l'assemblée.
"Nirvanaaaaaaaaa Brothers et Sisters! Qui veut une cibiche?"
Je farfouille dans les plis de mes vêtements amples et en retire tout d'abord un petit sachet d'herbes aromatiques.
(hj] Avec les guillemets qui s'imposent bien entendu ! (/hj)
En tout cas elles diffusent une bonne odeur familière. Puis je sors un papier à rouler de la taille d'un grand mouchoir ou d'une petite serviette, en tout cas suffisamment large pour y déposer une généreuse quantité d'herbe. Avec les gestes précis et rapides de l'habitué, j'enroule le tout prestement tout en humectant légèrement. Puis je cherche à nouveau à tâtons dans mon poncho informe avant d'en extraire une petite boite d'allumettes toute racornie. Il ne me faut pas longtemps avant de tirer une longue taffe et d'exhaler en un long soupir d'aise.
Je savoure un moment hors du temps, en toute plénitude, sans savoir s'il dure quelques secondes ou plusieurs minutes.
Si Régis ou quelqu'un d'autre m'interpelle, même avec véhémence, j'entends vaguement des voix indistinctes au loin, un son qui a plus le don d'apaiser et de bercer. Avant que finalement je n'émerge de mon petit rêve éveillé.
C'est avec un sourire jusqu'aux oreilles que je me tourne vers l'assemblée.
"Nirvanaaaaaaaaa Brothers et Sisters! Qui veut une cibiche?"