"Clang"
Quelques instants plus tard:
"Cling"
Je rentre dans la pièce d'un pas trainant, les épaules voutées. Vêtu d'un poncho comme dirait une certaine Béatrice ou d'un long pull, c'est assez difficile à déterminer. Le vêtement est en laine issue du commerce équitable d'origine sud-américaine, aux couleurs et motifs indéfinissables. Un bandana passé sur le front me tombe sur l'oreille gauche. Il semble que cette étoffe soit faite de couleurs et motifs similaires, mais c'est difficile d'en avoir l'exacte certitude.
J'arbore un large sourire, qui ne me quitte pour ainsi dire jamais. Et c'est avec cet air perpétuellement jovial - d'aucuns diraient défoncé - que j'interpelle d'une voix aussi trainante que ma démarche les quelques personnes présentes dans la pièce. A première vue il me semble qu'elles sont trois, mais je prends quelques instants de réflexion - d'aucuns diraient d'hébétude - avant de me tourner vers Régis en faisant le signe de la paix.
"Saluuuut, Brother! Tu sais, ta porte d'entrée elle est pas cool du tout. Ouais, Brother. Pas coooool du tout!"
Je tourne la tête cinq ou six fois pour bien accentuer la dénégation.
"Quand je vais quelque part, tu vois, c'est pour tirer, Brother. Et là, il a fallu pousser. Ouais, faut pas pousser, quoi, enfin si! Hin hin hin!"
Me tournant avec précaution alternativement vers les deux dames, et leur faisant également le signe de la paix.
"Hééé saluuuut, Sisters! On se connait?"
Puis je reste à les regarder avec mon sourire quasi-perpétuel - d'aucuns diraient les bras ballants, avec l'air d'avoir un QI de poulpe lobotomisé.
Quelques instants plus tard:
"Cling"
Je rentre dans la pièce d'un pas trainant, les épaules voutées. Vêtu d'un poncho comme dirait une certaine Béatrice ou d'un long pull, c'est assez difficile à déterminer. Le vêtement est en laine issue du commerce équitable d'origine sud-américaine, aux couleurs et motifs indéfinissables. Un bandana passé sur le front me tombe sur l'oreille gauche. Il semble que cette étoffe soit faite de couleurs et motifs similaires, mais c'est difficile d'en avoir l'exacte certitude.
J'arbore un large sourire, qui ne me quitte pour ainsi dire jamais. Et c'est avec cet air perpétuellement jovial - d'aucuns diraient défoncé - que j'interpelle d'une voix aussi trainante que ma démarche les quelques personnes présentes dans la pièce. A première vue il me semble qu'elles sont trois, mais je prends quelques instants de réflexion - d'aucuns diraient d'hébétude - avant de me tourner vers Régis en faisant le signe de la paix.
"Saluuuut, Brother! Tu sais, ta porte d'entrée elle est pas cool du tout. Ouais, Brother. Pas coooool du tout!"
Je tourne la tête cinq ou six fois pour bien accentuer la dénégation.
"Quand je vais quelque part, tu vois, c'est pour tirer, Brother. Et là, il a fallu pousser. Ouais, faut pas pousser, quoi, enfin si! Hin hin hin!"
Me tournant avec précaution alternativement vers les deux dames, et leur faisant également le signe de la paix.
"Hééé saluuuut, Sisters! On se connait?"
Puis je reste à les regarder avec mon sourire quasi-perpétuel - d'aucuns diraient les bras ballants, avec l'air d'avoir un QI de poulpe lobotomisé.