Résultats Yaz 2023

[Skarn]

Une petite remise en contexte. Le FIJ, c'est plus de 100 000 visiteurs sur trois jours et demi dans un bâtiment qui, en dépit des dimensions imposantes, n'en peine pas moins à tous les accueillir lors du pic du samedi. Bref, c'est noir de monde. En une heure, un stand comme le Plumier des Chimères voit passer plus de gens que tous les spectateurs présents et distants, passés et à venir, de la cérémonie elle-même.

Autrement dit, cette cérémonie, si elle n'en conserve pas moins une grande importance symbolique, renforçant considérablement la légitimité de l'ensemble, n'est jamais qu'une des innombrables tâches dont le trio Alkonost-Posidonia-Scriptarium, et en particulier ce pauvre Laurent qu'on remercie énormément, ont dû s'occuper lors de ce week-end allongé. On parle là d'un petit groupe de personnes, toutes bénévoles, aucune dont l'événementiel n'est le métier, ayant eu à enfiler toutes les casquettes possibles selon le moment.

Par exemple, je ne pense pas que Dagonides s'attendait à devoir s'improviser émule de Moïse, fendant les rivières de foule et défaisant les dragons de la sécurité pour permettre à un Dave Morris fraîchement débarqué d'arriver juste à temps pour monter sur scène. Il a pourtant relevé le défi avec brio.

De façon générale, le week-end a été semé d'embûches, auxquelles tout un chacun n'a pas manqué de se heurter. Cependant, grâce un peu la chance et surtout beaucoup aux efforts de tous, on est à chaque fois retombés sur nos pattes. La cérémonie en est d'ailleurs un excellent exemple, avec un début où effectivement ça se prend dans les pieds dans le tapis et ça fait des roulades, mais où finalement on parvient à se rattraper, rien de cassé, plus de peur que de mal, et on repart du bon pied.

D'ailleurs, parfois certains ont tellement bien réussi leurs tests de Chance qu'ils ont obtenu un meilleur résultat que si tout s'était passé comme prévu. Par exemple, le vendredi, les Morris et Green ont eu droit à un super resto sans que cela ne grève les finances des Chimères en dépit/grâce à une réservation de dernière minute.

Des anecdotes comme celle-là, on a tous dix à raconter. Et j'en rajoute même une à la pile en exclusivité pour RDV1 : mon train retour avait 1h30 de retard ; mais j'ai retrouvé sur le quai des connaissances dont j'ignorais la présence au festival, on s'est dégotés un coin au chaud pour jouer et discuter, ensuite la SNCF nous a offert le dîner et un remboursement partiel du billet, je ne suis arrivé chez moi que modérément plus tard que prévu, bref, dans l'absolu, cet indicent a plutôt tourné à la bonne surprise.

Alors oui, il y a eu des ratés réels, dans l'idée à essayer de corriger pour une prochaine fois. Mais on est très loin d'une catastrophe : le stand n'a pas désempli, les auteurs invités étaient ravis, des kilos et des kilos de bouquins ont été vendus, ça a été l'occasion de rencontres incroyables entre pleins de gens ne s'étant jamais croisé en chair et en os... Bref, c'était vraiment une super expérience.

cf. l'article de Skarn sur les 20 ans du Yaz

Tu fais bien de m'en parler avant que je n'oublie de nouveau de le publier sur Litteraction. Je ferai ça dans la semaine.

D'ailleurs, ça serait cool que quelqu'un rédige un second article, détaillant comment s'est déroulé cette édition du FIJ et... Pourquoi vous me regardez comme ça ?