Je sais que je me répète, mais merci Skarn, vraiment, pour ce retour.
Compliqué de ne pas être d’accord avec ton analyse globale, qui pointe (de manière chirurgicale) aussi bien les faiblesses que les intentions (et c’est précieux !).
Déjà, je pourrais dire que « Les Veilleurs » reste ma première « commande réelle » en tant qu’auteur. J’entends par là, avec une avance financière, un contrat, des engagements qui me lient à un éditeur, un distributeur, un imprimeur. Un projet, comme tout projet pro, avec un planning, des impératifs commerciaux. Et puis Guillaume, bien entendu, qui m’a fait confiance et dont « De Architecturart » est la maison d’édition et la source de revenus !
Il y avait eu l'expérience de la revue "Héros", c'est vrai, mais je ressentais moins les enjeux à cette époque, alors que c'est vraiment Laurent Girardon qui m'a le plus encouragé à continuer à écrire. Qu'il en soit loué !
C’est important car ça oblige une fois qu’on a dit « Oui, ok, c’est parti ! ». Car, je ne suis pas dupe. Je me connais. Des projets avortés d’AVH, de romans, j’en ai plein mon disque dur. A une période compliquée pour moi sur le plan personnel (réellement), j’avais quitté précipitamment (et j’en suis encore désolé) le navire des « éveilleurs » (la similitude des titres est parfaitement inconsciente) sur lequel j’avais embarqué, au départ très enthousiaste, en compagnie de Fitz et Kraken. Une désillusion avec pour conséquence une perte terrible de confiance en moi et l'affligeant syndrome de l’imposteur qui vous paralyse constamment (tel l’œil guettant Caïn dans sa tombe). Là, il était hors de question d’échouer à nouveau. C’était ma dernière chance.
Plus question de viser l’hypothétique perfection qui me tiendrait loin de la moindre critique un brin véhémente. Une posture factice (que j’ai souvent adoptée), assez facile d’ailleurs, et un prétexte confortable pour ne jamais rien proposer.
Alors, comment faire pour être sûr d’aller au bout cette fois ? La réponse tient essentiellement dans le fait de se dire que : « on va faire ce que l’on peut, dans le temps qui nous est imparti ». Admettre que ce que l’on va juger, c’est un travail, une création, une œuvre éventuellement, circonscrite dans le temps, mais pas moi. Il me fallait bien intégrer ce mantra qui signifiait que quoi qu’il se passe, ce ne serait pas une sentence définitive sur ma personne, jugeant ce qui je suis. Mais uniquement, ce que j’avais commis. Et ça, me concernant, c’était une réelle rédemption.
Donc, je suis parti sur quelque chose que je maitrisais (ou qu’il me semblait pouvoir maitriser). Retour aux sources, à du « classique ».
Mais dès le départ, ce fut compliqué car la refonte des « Âmes Seules » (avec cette adaptation en « boite ») a été plus longue que prévue. J’ai rallongé l’histoire, intégré les observations des lecteurs de l’AVH de 2017, comme celles des testeurs. On a ajouté les illustrations, les mécaniques de jeu avec les cartes, le plateau, le juge, l’évolution des évènements d’un jour à l’autre… Bref, une fois terminé, malgré la fatigue, il m’a fallu attaquer « Les Veilleurs » ! Et ça a été, sans aucun doute, le plus gros défi d’écriture auquel j’ai été confronté jusque-là.
Bien entendu, les souscripteurs voient légitimement le retard, par rapport aux délais annoncés. Mais je peux vous certifier que j’étais, durant plusieurs mois, à fond dans l’écriture, comme jamais auparavant. Certains jours j’écrivais entre 20 et 30 paragraphes. J’ai eu des périodes de gros doute, certes, et d’apathie, mais si on regarde bien, il ne m’aura fallu que quelques mois (7, je pense) pour écrire un truc de 400.000 signes (sans compter l’équilibrage, la concertation avec les autres acteurs, la gestion des illustrations). Pour moi, c’est beaucoup. Donc forcément, on fait des concessions et il y a toujours un décalage entre ce que l’on a en tête et ce que l’on arrive réellement à produire. D’où une certaine linéarité qui peut se faire ressentir sur certains passages ou dans la trame générale des évènements.
J’en profite pour remercier mille fois Guillaume d’ailleurs, pour sa bienveillance, sa patience et son optimisme communicatif. C’est lui qui a permis que je ne lâche pas (une nouvelle fois) l’affaire et que les projets voient le jour.
Bien sûr, je me dis, encore maintenant que « si c’était à refaire, ça serait forcément mieux ! ». Mais non, illusion à nouveau. Je ferai sans doute différemment, mais pas assurément mieux. J’assume donc pleinement le résultat.
Face à ce constat, à cette nécessité d’aboutir, la solution la plus instinctive a été d’aller puiser dans ma mémoire un tas d’idées génériques, des bases solides de narration et de dérouler le tout, en ne prenant pas le risque de se laisser dépasser et de se planter en voulant s’éloigner trop loin des sentiers balisés.
Déjà, le cadre général était défini (le monde héroic-fantasy d’Austerion et sa patine d’un classicisme assumé, afin de s’adresser à un public assez large : je reviendrais sur ce point dans mon analyse de la « Pierre du Dragon ») et forcément, on a plein de références et d’inspirations qui viennent en tête, liées en partie au patrimoine des LDVELH qui nous imprègnent encore, après toutes ces années.
Toutefois, emporté par mon élan, j’ai voulu quand même intégrer (je l’ai déjà dit aussi je crois), des mécaniques ludiques « nouvelles » (combats de masse, archétypes, gestion des affrontements, tirage aléatoire de certains monstres, lieux cachés, mots codes, interaction forte avec les illustrations).
Et là, je m’arrête sur ce terme « mécaniques nouvelles ». Pour nous, ici, sur ce forum, ça fait déjà un bail qu’on a intégré ça aux AVH proposées sur Littéraction. Le vieux système des DF a fait long feu, mais plus personne (ou presque) dans la nouvelle génération d’auteurs, ne propose ça. Le nez dans le guidon, on ne se rend même plus (parfois) compte de la richesse et de l’inventivité des auteurs de ces dernières années et des productions remarquables disponibles gratuitement !
Je ne vais pas citer « Y » pour te faire plaisir (ah ben si en fait), mais quand même, voilà un concept à réutiliser et qui dépoussière sacrément par son originalité les vieux usages. Idem, pour le côté narratif, j’imagine que les gens qui sont restés sur le style du « Sorcier de la montagne de feu », comme référence du genre, reçoivent une claque magistrale en lisant « Fleurir en Hiver » ou « Cyclades » (ou plein d’autres désormais, j’ai l’impression que le niveau ne cesse de monter).
Mais je dirais que ça, c’est l’expérience et l’expertise de la « communauté ». Pour une grande partie du public (qui a acheté « les Veilleurs », « les Âmes Seules » ou les parutions récentes comme celles d’Alkonost ou de Makaka), cela revêt un aspect inédit car beaucoup n’ont pas forcément suivi les débats et l’évolution du genre (resté assez confidentiel après l’âge d’or des années 80). Ce que nous voyons nous, comme des usages très classiques désormais, revêt pour des joueurs moins initiés (ou venant du monde du JdR ou du jeu de plateau), ce côté forcément novateur que j’ai évoqué. Et c’est à eux aussi qu’il faut s’adresser !
Peut-être parce que les livres dont vous êtes le Héros ont subi, un peu comme l’humanité (si on en croit la théorie de la « catastrophe de Toba ») a un moment donné de leur existence une quasi-extinction qui confine dans la mémoire collective à l’oubli, un enterrement. De nombreux joueurs, lecteurs ont estimé que le genre était définitivement mort (à la fin des années 90 ?) et redécouvrent en fait qu’il n’en est rien grâce à la pugnacité de certains éditeurs nouvellement arrivés (auquel s’ajoute le travail dans l’ombre de tous ceux qui ont maintenu la flamme dans la traversée du désert, comme Oiseau que tu cites dans ton texte sur le sujet « Livre d’Or »).
Mais je suis optimiste pour une fois. « Les Veilleurs » étaient une première pierre, me concernant. Ça a permis de tester mes limites, ma capacité à aller au bout d’un projet malgré la difficulté, les affres de la vie et les coups du sort.
Et puis, c’était aussi une première collaboration avec Guillaume. On a appris à se connaitre, à travailler ensemble. Et lui, en maitre de cérémonie impeccable a su gérer mon instabilité chronique et mon spleen qui pèse comme un couvercle...etc…etc…
Dès lors, sur les projets sur lesquels on travaille, je sens déjà la différence dans l’approche et perçoit le potentiel. Il y en a vraiment deux que j’espère avoir la chance de terminer si la vie me prête gage assez longtemps. Ça sera un peu l’aboutissement de ce que j’ai toujours eu envie de créer et pour le coup, dans un climat de confiance et de bienveillance.
C’est important car au fond, tout ça, l'art, la création, l'écriture, la musique, c’est le sel de la vie. C’est important car ça n’a aucune espèce d’importance ! Donc, ce qui compte, c’est l’envie, le plaisir d’essayer et de partager (ouai, ça fait un peu morale à la Marc Lévy, mais j’assume là encore ^^).
C’est classe que tu sois là Skarn. Dès fois, on appréhende tes retours, certes ! Il y quelques années, cela m’énervait souvent car je n’avais pas compris l’intention qui se cache derrière tes analyses. Je les prenais souvent trop à cœur, sans aucun recul. Une nouvelle fois, c’est l’œuvre qu’on juge.
Je suis par contre déçu que personne n'évoque le simulacre du chat, sommet de mon inventivité
Compliqué de ne pas être d’accord avec ton analyse globale, qui pointe (de manière chirurgicale) aussi bien les faiblesses que les intentions (et c’est précieux !).
Déjà, je pourrais dire que « Les Veilleurs » reste ma première « commande réelle » en tant qu’auteur. J’entends par là, avec une avance financière, un contrat, des engagements qui me lient à un éditeur, un distributeur, un imprimeur. Un projet, comme tout projet pro, avec un planning, des impératifs commerciaux. Et puis Guillaume, bien entendu, qui m’a fait confiance et dont « De Architecturart » est la maison d’édition et la source de revenus !
Il y avait eu l'expérience de la revue "Héros", c'est vrai, mais je ressentais moins les enjeux à cette époque, alors que c'est vraiment Laurent Girardon qui m'a le plus encouragé à continuer à écrire. Qu'il en soit loué !
C’est important car ça oblige une fois qu’on a dit « Oui, ok, c’est parti ! ». Car, je ne suis pas dupe. Je me connais. Des projets avortés d’AVH, de romans, j’en ai plein mon disque dur. A une période compliquée pour moi sur le plan personnel (réellement), j’avais quitté précipitamment (et j’en suis encore désolé) le navire des « éveilleurs » (la similitude des titres est parfaitement inconsciente) sur lequel j’avais embarqué, au départ très enthousiaste, en compagnie de Fitz et Kraken. Une désillusion avec pour conséquence une perte terrible de confiance en moi et l'affligeant syndrome de l’imposteur qui vous paralyse constamment (tel l’œil guettant Caïn dans sa tombe). Là, il était hors de question d’échouer à nouveau. C’était ma dernière chance.
Plus question de viser l’hypothétique perfection qui me tiendrait loin de la moindre critique un brin véhémente. Une posture factice (que j’ai souvent adoptée), assez facile d’ailleurs, et un prétexte confortable pour ne jamais rien proposer.
Alors, comment faire pour être sûr d’aller au bout cette fois ? La réponse tient essentiellement dans le fait de se dire que : « on va faire ce que l’on peut, dans le temps qui nous est imparti ». Admettre que ce que l’on va juger, c’est un travail, une création, une œuvre éventuellement, circonscrite dans le temps, mais pas moi. Il me fallait bien intégrer ce mantra qui signifiait que quoi qu’il se passe, ce ne serait pas une sentence définitive sur ma personne, jugeant ce qui je suis. Mais uniquement, ce que j’avais commis. Et ça, me concernant, c’était une réelle rédemption.
Donc, je suis parti sur quelque chose que je maitrisais (ou qu’il me semblait pouvoir maitriser). Retour aux sources, à du « classique ».
Mais dès le départ, ce fut compliqué car la refonte des « Âmes Seules » (avec cette adaptation en « boite ») a été plus longue que prévue. J’ai rallongé l’histoire, intégré les observations des lecteurs de l’AVH de 2017, comme celles des testeurs. On a ajouté les illustrations, les mécaniques de jeu avec les cartes, le plateau, le juge, l’évolution des évènements d’un jour à l’autre… Bref, une fois terminé, malgré la fatigue, il m’a fallu attaquer « Les Veilleurs » ! Et ça a été, sans aucun doute, le plus gros défi d’écriture auquel j’ai été confronté jusque-là.
Bien entendu, les souscripteurs voient légitimement le retard, par rapport aux délais annoncés. Mais je peux vous certifier que j’étais, durant plusieurs mois, à fond dans l’écriture, comme jamais auparavant. Certains jours j’écrivais entre 20 et 30 paragraphes. J’ai eu des périodes de gros doute, certes, et d’apathie, mais si on regarde bien, il ne m’aura fallu que quelques mois (7, je pense) pour écrire un truc de 400.000 signes (sans compter l’équilibrage, la concertation avec les autres acteurs, la gestion des illustrations). Pour moi, c’est beaucoup. Donc forcément, on fait des concessions et il y a toujours un décalage entre ce que l’on a en tête et ce que l’on arrive réellement à produire. D’où une certaine linéarité qui peut se faire ressentir sur certains passages ou dans la trame générale des évènements.
J’en profite pour remercier mille fois Guillaume d’ailleurs, pour sa bienveillance, sa patience et son optimisme communicatif. C’est lui qui a permis que je ne lâche pas (une nouvelle fois) l’affaire et que les projets voient le jour.
Bien sûr, je me dis, encore maintenant que « si c’était à refaire, ça serait forcément mieux ! ». Mais non, illusion à nouveau. Je ferai sans doute différemment, mais pas assurément mieux. J’assume donc pleinement le résultat.
Face à ce constat, à cette nécessité d’aboutir, la solution la plus instinctive a été d’aller puiser dans ma mémoire un tas d’idées génériques, des bases solides de narration et de dérouler le tout, en ne prenant pas le risque de se laisser dépasser et de se planter en voulant s’éloigner trop loin des sentiers balisés.
Déjà, le cadre général était défini (le monde héroic-fantasy d’Austerion et sa patine d’un classicisme assumé, afin de s’adresser à un public assez large : je reviendrais sur ce point dans mon analyse de la « Pierre du Dragon ») et forcément, on a plein de références et d’inspirations qui viennent en tête, liées en partie au patrimoine des LDVELH qui nous imprègnent encore, après toutes ces années.
Toutefois, emporté par mon élan, j’ai voulu quand même intégrer (je l’ai déjà dit aussi je crois), des mécaniques ludiques « nouvelles » (combats de masse, archétypes, gestion des affrontements, tirage aléatoire de certains monstres, lieux cachés, mots codes, interaction forte avec les illustrations).
Et là, je m’arrête sur ce terme « mécaniques nouvelles ». Pour nous, ici, sur ce forum, ça fait déjà un bail qu’on a intégré ça aux AVH proposées sur Littéraction. Le vieux système des DF a fait long feu, mais plus personne (ou presque) dans la nouvelle génération d’auteurs, ne propose ça. Le nez dans le guidon, on ne se rend même plus (parfois) compte de la richesse et de l’inventivité des auteurs de ces dernières années et des productions remarquables disponibles gratuitement !
Je ne vais pas citer « Y » pour te faire plaisir (ah ben si en fait), mais quand même, voilà un concept à réutiliser et qui dépoussière sacrément par son originalité les vieux usages. Idem, pour le côté narratif, j’imagine que les gens qui sont restés sur le style du « Sorcier de la montagne de feu », comme référence du genre, reçoivent une claque magistrale en lisant « Fleurir en Hiver » ou « Cyclades » (ou plein d’autres désormais, j’ai l’impression que le niveau ne cesse de monter).
Mais je dirais que ça, c’est l’expérience et l’expertise de la « communauté ». Pour une grande partie du public (qui a acheté « les Veilleurs », « les Âmes Seules » ou les parutions récentes comme celles d’Alkonost ou de Makaka), cela revêt un aspect inédit car beaucoup n’ont pas forcément suivi les débats et l’évolution du genre (resté assez confidentiel après l’âge d’or des années 80). Ce que nous voyons nous, comme des usages très classiques désormais, revêt pour des joueurs moins initiés (ou venant du monde du JdR ou du jeu de plateau), ce côté forcément novateur que j’ai évoqué. Et c’est à eux aussi qu’il faut s’adresser !
Peut-être parce que les livres dont vous êtes le Héros ont subi, un peu comme l’humanité (si on en croit la théorie de la « catastrophe de Toba ») a un moment donné de leur existence une quasi-extinction qui confine dans la mémoire collective à l’oubli, un enterrement. De nombreux joueurs, lecteurs ont estimé que le genre était définitivement mort (à la fin des années 90 ?) et redécouvrent en fait qu’il n’en est rien grâce à la pugnacité de certains éditeurs nouvellement arrivés (auquel s’ajoute le travail dans l’ombre de tous ceux qui ont maintenu la flamme dans la traversée du désert, comme Oiseau que tu cites dans ton texte sur le sujet « Livre d’Or »).
Mais je suis optimiste pour une fois. « Les Veilleurs » étaient une première pierre, me concernant. Ça a permis de tester mes limites, ma capacité à aller au bout d’un projet malgré la difficulté, les affres de la vie et les coups du sort.
Et puis, c’était aussi une première collaboration avec Guillaume. On a appris à se connaitre, à travailler ensemble. Et lui, en maitre de cérémonie impeccable a su gérer mon instabilité chronique et mon spleen qui pèse comme un couvercle...etc…etc…
Dès lors, sur les projets sur lesquels on travaille, je sens déjà la différence dans l’approche et perçoit le potentiel. Il y en a vraiment deux que j’espère avoir la chance de terminer si la vie me prête gage assez longtemps. Ça sera un peu l’aboutissement de ce que j’ai toujours eu envie de créer et pour le coup, dans un climat de confiance et de bienveillance.
C’est important car au fond, tout ça, l'art, la création, l'écriture, la musique, c’est le sel de la vie. C’est important car ça n’a aucune espèce d’importance ! Donc, ce qui compte, c’est l’envie, le plaisir d’essayer et de partager (ouai, ça fait un peu morale à la Marc Lévy, mais j’assume là encore ^^).
C’est classe que tu sois là Skarn. Dès fois, on appréhende tes retours, certes ! Il y quelques années, cela m’énervait souvent car je n’avais pas compris l’intention qui se cache derrière tes analyses. Je les prenais souvent trop à cœur, sans aucun recul. Une nouvelle fois, c’est l’œuvre qu’on juge.
Je suis par contre déçu que personne n'évoque le simulacre du chat, sommet de mon inventivité