16/11/2023, 16:47
(Modification du message : 16/11/2023, 16:59 par Thierry Dicule.)
En préambule : j’aime énormément les AVH de Gynogege.
1). LA FORME :
C’est excellent.
Il n’y a pas de faute.
Le style est bon.
Le vocabulaire emprunte à des registres poisseux et glauques, renforçant l’impact de cette AVH.
Enfin, les illustrations sont sympas, ça fait classe et bien fini.
Du côté des petites bricoles perfectibles :
- Parfois les consignes manquent de clarté (un exemple : fin de §61, le « dans ce cas » n’est pas approprié dans le passage « Dans ce cas, est-ce que vous allez filer directement à l’usine au 103 s’il est 00h30 passées ou au 28 sinon (15 minutes) ? »).
- Attention aux déclinaisons de codes : j’ai compris -dans la règle- qu’un code et ses déclinaisons fonctionne ; alors que non (exemple : au §132 j’ai le code « NAKLO2 », en captant mal je me rends au §109… Où on me parle d’un accident que je n’ai jamais eu)
2). LE FOND :
Je suis entré dans l’histoire avec grand plaisir, elle est portée par le style.
Le récit est prenant.
Les personnages sont marqués, dégagent quelque-chose, sonnent vrais. Il y en a pas mal, mais ça reste compréhensible et clair (par contre je n’en aurais pas mis davantage, là c’est le maxi que je peux appréhender sans me mélanger).
C’est une « AVH polar », qui m’a vraiment emballé.
J’ai pensé au jeu vidéo « Heavy rain », en raison du côté sombre, des personnages troubles, et de l’interactivité du récit (c’est un compliment : c’est un bon jeu !).
Il y a 3 parties bien rythmées dans le récit (la troisième étant le dénouement, qui peut être très courte si on a traîné), mes préférées étant la première et la troisième.
J’ai apprécié le caractère « modeste » de la quête : on incarne un enquêteur qui cherche en parallèle d’autres enquêtes similaires dans d’autres villes ; nous sommes un maillon dans une histoire plus grosse/tentaculaire, et à la fin on ira boire une vodka que l’on ait résolu l’affaire, ou non.
3). LE JEU :
J’ai apprécié le comptage du temps, mais il n’apporte un côté stressant qu’avec les relectures (car on ignore l’importance du timing, si on ne perd pas ; c’est le feedback de Outremer, où il parle de l’heure vers sa fin de partie, qui m’a fait dire « ah…je suis mal »). Mais comme l’AVH est dosée pour qu’on essuie un échec, on recommence en ayant ce critère en tête comme un élément de stress (ce qui est sympa).
J’ai aimé la liberté d’action ; les possibilités sont bien cloisonnées dans le sens où on peut visiter un nombre de lieux figé et systématique, mais au sein de chaque endroit il y a pas mal d’options, et le système de codes est savamment employé, avec des conséquences à chacun de nos gestes et paroles.
J’ai lu environ 45§ à chaque essai (sur 250), ce qui montre me semble-t-il, une non-linéarité sympathique.
Il y a beaucoup de codes et d’infos à noter (notamment qui est avec nous ; c’est un point qui pourrait faire l’objet d’une sensibilisation dans la règle), ça se fait bien, seulement j’encourage à mener une lecture en une fois.
Il m’a fallu 3 essais (et demi !!) pour réussir, ça m’a plu en l’état, c’est très bien. Plus d’infos :
4). CONCLUSION :
Un excellent thriller interactif, bravo, et merci !
5). COMPLÉMENT : les fautes / bugs que j’ai relevés
- §11 : « vous mettre immédiatement en route au 100. »
- Je trouve la transition des § 23-77 un peu abrupte.
- Fin de §109 : il n’y a pas de point (ponctuation)
- Il est possible de lire les §23, §109, alors que Piotr est parti…
- On peut lire le §132 en ayant déjà le code INTIMES (mais c’est normal je pense, tu considères qu’à ce stade si on a ce qui faut, il faut foncer)
1). LA FORME :
C’est excellent.
Il n’y a pas de faute.
Le style est bon.
Le vocabulaire emprunte à des registres poisseux et glauques, renforçant l’impact de cette AVH.
Enfin, les illustrations sont sympas, ça fait classe et bien fini.
Du côté des petites bricoles perfectibles :
- Parfois les consignes manquent de clarté (un exemple : fin de §61, le « dans ce cas » n’est pas approprié dans le passage « Dans ce cas, est-ce que vous allez filer directement à l’usine au 103 s’il est 00h30 passées ou au 28 sinon (15 minutes) ? »).
- Attention aux déclinaisons de codes : j’ai compris -dans la règle- qu’un code et ses déclinaisons fonctionne ; alors que non (exemple : au §132 j’ai le code « NAKLO2 », en captant mal je me rends au §109… Où on me parle d’un accident que je n’ai jamais eu)
2). LE FOND :
Je suis entré dans l’histoire avec grand plaisir, elle est portée par le style.
Le récit est prenant.
Les personnages sont marqués, dégagent quelque-chose, sonnent vrais. Il y en a pas mal, mais ça reste compréhensible et clair (par contre je n’en aurais pas mis davantage, là c’est le maxi que je peux appréhender sans me mélanger).
C’est une « AVH polar », qui m’a vraiment emballé.
J’ai pensé au jeu vidéo « Heavy rain », en raison du côté sombre, des personnages troubles, et de l’interactivité du récit (c’est un compliment : c’est un bon jeu !).
Il y a 3 parties bien rythmées dans le récit (la troisième étant le dénouement, qui peut être très courte si on a traîné), mes préférées étant la première et la troisième.
J’ai apprécié le caractère « modeste » de la quête : on incarne un enquêteur qui cherche en parallèle d’autres enquêtes similaires dans d’autres villes ; nous sommes un maillon dans une histoire plus grosse/tentaculaire, et à la fin on ira boire une vodka que l’on ait résolu l’affaire, ou non.
3). LE JEU :
J’ai apprécié le comptage du temps, mais il n’apporte un côté stressant qu’avec les relectures (car on ignore l’importance du timing, si on ne perd pas ; c’est le feedback de Outremer, où il parle de l’heure vers sa fin de partie, qui m’a fait dire « ah…je suis mal »). Mais comme l’AVH est dosée pour qu’on essuie un échec, on recommence en ayant ce critère en tête comme un élément de stress (ce qui est sympa).
J’ai aimé la liberté d’action ; les possibilités sont bien cloisonnées dans le sens où on peut visiter un nombre de lieux figé et systématique, mais au sein de chaque endroit il y a pas mal d’options, et le système de codes est savamment employé, avec des conséquences à chacun de nos gestes et paroles.
J’ai lu environ 45§ à chaque essai (sur 250), ce qui montre me semble-t-il, une non-linéarité sympathique.
Il y a beaucoup de codes et d’infos à noter (notamment qui est avec nous ; c’est un point qui pourrait faire l’objet d’une sensibilisation dans la règle), ça se fait bien, seulement j’encourage à mener une lecture en une fois.
Il m’a fallu 3 essais (et demi !!) pour réussir, ça m’a plu en l’état, c’est très bien. Plus d’infos :
4). CONCLUSION :
Un excellent thriller interactif, bravo, et merci !
5). COMPLÉMENT : les fautes / bugs que j’ai relevés
- §11 : « vous mettre immédiatement en route au 100. »
- Je trouve la transition des § 23-77 un peu abrupte.
- Fin de §109 : il n’y a pas de point (ponctuation)
- Il est possible de lire les §23, §109, alors que Piotr est parti…
- On peut lire le §132 en ayant déjà le code INTIMES (mais c’est normal je pense, tu considères qu’à ce stade si on a ce qui faut, il faut foncer)