Comment définir les limites d'une mini-avh ?
#23
J'aurais tendance à être plutôt d'accord avec Astre*Solitaire.

Du point de vue de l'auteur, je perçois le "mini-Yaz" comme une forme littéraire et ludique bien spécifique. Ainsi qu'un creuset de nouvelles idées ou concepts que l'on peut développer en se focalisant sur leur exécution. La brièveté serait plutôt une conséquence des contraintes imposées, pas leur finalité. C'est ce qui fait la richesse de ce concours (ce n'est pas un "fast-avh" par exemple).

Bien sûr, l'argument de Kraken qui rappelle la fonction de tremplin pour de nouveaux auteurs ne doit pas être négligé. Mais pour ma part, lors de l'écriture de Mea Culpa, j'étais plutôt soulagé de ne pas avoir trop de contraintes supplémentaires (notamment sur le nombre de mots) car le défi de la construction d'une première oeuvre interactive était déjà un casse-tête en soi. D'ailleurs, certains auteurs ont à juste titre rappelé qu'il était parfois plus difficile de tenir les 50 sections (surtout lorsqu'on débutait) que de rédiger une AVH plus longue. Alors je ne pense pas qu'on doive exagérément redouter que l'évolution récente puisse décourager les nouveaux venus. 
Sans vouloir déplacer la polémique sur un autre point clivant, on peut toujours récompenser un auteur novice au pied d'un podium de vétérans par un prix spécial (que je n'ai pas proposé cette année en tant qu'assesseur/juge mais que j'ai envisagé) , d'autant que le règlement actuel permet cette initiative.

Ceci étant dit, je ne suis pas opposé à l'instauration d'une limite en nombre de mots (ample, comme suggérée par Outremer). Cette barrière, essentiellement symbolique, serait au moins de nature à rassurer lecteurs et votants.
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RE: Comment définir les limites d'une mini-avh ? - par MerlinPinPin - 15/08/2023, 15:53



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