Comment définir les limites d'une mini-avh ?
#15
Pour ce qui est de la réflexion de Caïthness sur la section, et de celles qui ont suivi, c'est ici :
Qu'est-ce qu'une section

Je suis définitivement et totalement contre l'idée d'une limite de mots, parce que cela change totalement la nature du concours. On quitte une typologie interactive pour basculer dans celle de la nouvelle, c'est-à-dire que l'on confond taille du récit et taille de l'interactivité. Je vous renvoie à mon commentaire page 2 du lien ci-dessus. J'auto-cite ma conclusion sur le paragraphe concerné : «  Ce qui fait la force de la littéraction et donc la pertinence du critère sélectionné, c'est la segmentation textuelle (ou autre). C'est donc pour moi une question [le nombre de mots] non pertinente et hors-sujet ».

De plus, cette problématique de la limite de sections montre bien la vigueur de cette littérature : les auteurs sont des créateurs, ils vont donc naturellement briser les limites, les entraves, les restrictions pour aller voir ailleurs, pour inventer, tester, offrir de nouvelles perspectives. C'est inhérent à toute forme d'art. Il faut ainsi une règle simple (mais qui peut être complexe) qui encadre sans restreindre et surtout qui identifie la littérature. Or, la littéraction, c'est le renvoi de section. S'appuyer sur une typologie du renvoi ou de la section fait sens car est consubstantiel de la littéraction.

Je suis donc globalement de l'avis de Skarn, Grattepapier et Gynogege pour conserver la limite des 50 sections de manière souple... Finalement un peu comme dans l'exercice du résumé ou de la synthèse où le nombre de mots demandé est connu, dans les limites de +/- 10 % : un mini-Yaz de 50 sections avec une tolérance à 55 ou 60.
C'est pourquoi il me semble qu'il soit utile d'obtenir une définition sobre et claire de la section, et effectivement, un petit listing, qui évoluera, permettant de prendre en compte les innovations des auteurs sur ce qu'est un contournement de la section ou s'y apparente.

De plus, par un effet mécanique, si le règlement du concours met l'accent sur le nombre de sections et l'attention qui, par les assesseurs, y sera portée, non seulement les participants y regarderont à deux fois avant de proposer un texte (contrôle en amont) mais les assesseurs auront moins de difficulté à disqualifier une œuvre puisque il sera connu et établit que ce critère fera partie des critères essentiels de validation (contrôle en aval). L'idéal serait une validation avant le concours, mais je pense qu'une telle chronologie ne convient pas, ni n'est applicable, en l'état bénévole du concours.
Goburlicheur de chrastymèles
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RE: Comment définir les limites d'une mini-avh ? - par Astre*Solitaire - 14/08/2023, 12:03



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