28/07/2023, 20:19
Merci beaucoup pour vos commentaires !
Je n’ai pas vérifié combien de chemins étaient viables, mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’un OTP. Pour la fin du 50, il suffit d’obtenir l’un des quatre objets à +7 et on a déjà presque la moitié des points nécessaires. Pour la fin « cachée », c’est un peu plus délicat, mais je suis à peu près certain qu’il existe plusieurs itinéraires possibles.
J’étais tellement obnubilé par l’idée de faire en sorte qu’on puisse distinguer les différents personnages juste en lisant leurs répliques que j’ai forcé à l’extrême leurs particularités de langage (sauf pour Yayamu, qui pouvait s’exprimer à peu près normalement puisque ce n’était pas le cas des trois autres).
Non, il est impossible de perdre dans la première moitié. C’est un choix qui est certes discutable, car il signifie que le joueur ne pourra jamais échouer qu’après avoir découvert à quoi ressemble la deuxième partie. Mais il n’y avait pas vraiment la place d’insérer des PFA dans la première partie sans être injuste.
Comme je le mentionnais auparavant, c’est réellement une obsession chez moi : j’adore essayer de faire deviner aux joueurs des choses sans les exprimer ouvertement. Je soupçonne que ça date de mon AVH Labyrinthe, où le joueur devait deviner le prénom de l’héroïne sans que celui-ci ne soit jamais fourni directement et sans qu’il soit même indiqué qu’il fallait se poser la question (bon, il y avait un certain nombre d’indices).
Dans Belzagar, je soupçonne que mon premier tort a été de ne pas suggérer d’entrée de jeu au joueur qu’il fallait essayer de deviner quels objets étaient plus efficaces que d’autres. Il y a des indices, mais il est évidemment facile de ne pas y faire attention si on n’y est pas incité. Je vais corriger ça dans la prochaine version que je mettrai sur Littéraction.
À strictement parler, j’imagine que ces particularités n’avaient rien d’indispensable. Je voulais utiliser cette mini-AVH pour travailler mes dialogues, leur donner de la verve et de la personnalité. Emporté par mon élan, j’ai sans doute trop forcé.
Aurais-tu des suggestions pour que leurs manières de parler soient plus naturelles tout en restant bien distinctes ?
Si je n’ai pas réussi à rendre intéressant le fait de réfléchir à quelle gobeline devrait être employée dans telle ou telle circonstance, il était inévitable que tu n’apprécies pas l’aventure. C’est très littéralement le principe ludique central de l’AVH.
Quelle approche suggèrerais-tu pour rendre plus intéressant le fait d'effectuer un tel choix ?
Ce n’est pas qu’une impression. Le personnage que le joueur incarne est le thaumaturge. Toutes les décisions qu’on prend reflètent la façon dont il agit sur l’esprit des gobelines pour contrôler leurs actions.
J’admets que je suis peut-être allé un peu trop loin avec le nombre d’objets qu’on peut récupérer (28 dans une aventure de 50 paragraphes, c’est tout de même beaucoup).
(26/07/2023, 22:20)steflip a écrit : c’est un OTP déguisé, qui va nécessiter d’en reprendre la lecture afin de découvrir où trouver les meilleurs objets et artefacts
Je n’ai pas vérifié combien de chemins étaient viables, mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’un OTP. Pour la fin du 50, il suffit d’obtenir l’un des quatre objets à +7 et on a déjà presque la moitié des points nécessaires. Pour la fin « cachée », c’est un peu plus délicat, mais je suis à peu près certain qu’il existe plusieurs itinéraires possibles.
Citation :les quatre personnages sont très différenciés, à tel point que l’on sait qui parle (j’ai tout de même eu des difficultés certaines à entraver ce que barjaque Zèphe)
J’étais tellement obnubilé par l’idée de faire en sorte qu’on puisse distinguer les différents personnages juste en lisant leurs répliques que j’ai forcé à l’extrême leurs particularités de langage (sauf pour Yayamu, qui pouvait s’exprimer à peu près normalement puisque ce n’était pas le cas des trois autres).
Citation :car oui, elles seront blessées, chacune à leur tour, surtout durant la première moitié de l’aventure, dès lors qu’on fera appel à l’une d’entre elles : elles récupèrent un objet au prix d’une blessure quasiment à chaque fois, ce qui nous pousse presque à anticiper nos choix (bien que, au final, je n’aie pas l’impression qu’une seule d’entre elles puisse en mourir)
Non, il est impossible de perdre dans la première moitié. C’est un choix qui est certes discutable, car il signifie que le joueur ne pourra jamais échouer qu’après avoir découvert à quoi ressemble la deuxième partie. Mais il n’y avait pas vraiment la place d’insérer des PFA dans la première partie sans être injuste.
Citation :je vais même plus loin : n’est-ce pas trop compliquer pour peu de bénéfice, finalement ? en gardant ce système de points de valeur pour chaque objet et artefact, qui me plaît vraiment, n’est-il pas possible, par exemple, de proposer ouvertement au lecteur de choisir en son âme et conscience son « deck » de quatre objets et/ou artefacts selon leurs valeurs respectives.
Comme je le mentionnais auparavant, c’est réellement une obsession chez moi : j’adore essayer de faire deviner aux joueurs des choses sans les exprimer ouvertement. Je soupçonne que ça date de mon AVH Labyrinthe, où le joueur devait deviner le prénom de l’héroïne sans que celui-ci ne soit jamais fourni directement et sans qu’il soit même indiqué qu’il fallait se poser la question (bon, il y avait un certain nombre d’indices).
Dans Belzagar, je soupçonne que mon premier tort a été de ne pas suggérer d’entrée de jeu au joueur qu’il fallait essayer de deviner quels objets étaient plus efficaces que d’autres. Il y a des indices, mais il est évidemment facile de ne pas y faire attention si on n’y est pas incité. Je vais corriger ça dans la prochaine version que je mettrai sur Littéraction.
(28/07/2023, 15:36)fifre a écrit : J'ai trouvé les spécificités linguistiques des gobelines un peu artificielles ; qu'elles n'apportaient rien de spécial, à part de bien les discriminer
À strictement parler, j’imagine que ces particularités n’avaient rien d’indispensable. Je voulais utiliser cette mini-AVH pour travailler mes dialogues, leur donner de la verve et de la personnalité. Emporté par mon élan, j’ai sans doute trop forcé.
Aurais-tu des suggestions pour que leurs manières de parler soient plus naturelles tout en restant bien distinctes ?
Citation :Du coup j'ai pas vraiment cherché à comprendre quelle gobeline était plus indiquée pour telle situation, et j'ai fait au pif
Si je n’ai pas réussi à rendre intéressant le fait de réfléchir à quelle gobeline devrait être employée dans telle ou telle circonstance, il était inévitable que tu n’apprécies pas l’aventure. C’est très littéralement le principe ludique central de l’AVH.
Quelle approche suggèrerais-tu pour rendre plus intéressant le fait d'effectuer un tel choix ?
Citation :J'avais presque l'impression d'incarner le thaumaturge, en fait ; à plus forte raison que ses interventions sont à la première personne.
Ce n’est pas qu’une impression. Le personnage que le joueur incarne est le thaumaturge. Toutes les décisions qu’on prend reflètent la façon dont il agit sur l’esprit des gobelines pour contrôler leurs actions.
Citation :Après on croule un peu sous les artéfacts, ça m'a perdu.
J’admets que je suis peut-être allé un peu trop loin avec le nombre d’objets qu’on peut récupérer (28 dans une aventure de 50 paragraphes, c’est tout de même beaucoup).