27/07/2023, 11:15
Je ne saurais évidemment pas dire ce qu'il "faut faire" car c'est ton texte, et tu es seul maitre à bord ; une tonalité tantôt émotionnelle ici, tantôt dénuée de sentiments là. Comme a dit Tholdur très justement : "Je ne pense pas qu'on puisse être constamment dans la description réaliste des sensations pénibles vécues." C'est tout le problème d'écrire en général ; trouver le petit truc en plus qui relèvera un passage, lui conférera une tonalité particulière qui lui est propre. Ca pourrait être presque la transformation de la pénibilité en joie, ou bien pousser plus loin une froide désinvolture (tiens, Alexey a encore perdu un orteil ! il joue au petit poucet) (je dis n'importe quoi, hein!), ou ça pourrait presque être joyeux qui sait, pourquoi pas la "chaude joie de la gangrène"... ou encore décrire un paysage tropical parce qu'ils hallucinent ou rêvent, je ne sais pas, tout est possible. En gros, mettre de l'imprévu, prendre le lecteur au dépourvu, transformer un part de réalisme en quelque chose de personnel, de poetique, renverser des concepts, métaphoriser, s'évader du cadre réel, dramatiser des futilités puis dédramatiser l'horreur, faire de la mer, de la banquise et de la neige des êtres uniques, digresser sur un détail quand l'envie t'en prend, balloter le lecteur comme une chaloupe sur la mer verbieuse.
Je me demande, pour en revenir au fumage de la viande : y a-t-il besoin d'une méthode de conservation particulière de la viande, vu la température ?
Je me demande, pour en revenir au fumage de la viande : y a-t-il besoin d'une méthode de conservation particulière de la viande, vu la température ?