24/06/2023, 00:53
(Modification du message : 24/06/2023, 00:59 par MerlinPinPin.)
J'ai voulu commencer par Résilience parce que... parce que impossible de faire autrement : ce texte respire tellement la sincérité, est tellement vivant, d'une fraîcheur acide, que je ne pouvais pas ne pas le lire en premier.
Maintenant, le commenter, c'est une autre histoire.
J'ai lu le retour de Skarn (et celui de grattepapier) et je trouve qu'effectivement, c'est très juste, la juxtaposition des thèmes (macabre et érotique) a quelque chose de si contrasté qu'il est difficile de ne pas être heurté dans sa lecture. Le style particulièrement spontané (et en même temps maîtrisé) désarçonne autant qu'il facilite, souvent, l'immersion. J'ai du mal à dire si j'ai aimé ou non, ou plutôt à quel point j'ai aimé. Impossible notamment d'analyser les parties indépendamment, ou même de juger de la cohérence. Pas vraiment envie de recompter les points colorés pour étudier la structure ou même de faire une deuxième tentative tant la première lecture creuse un sillon profond.
(J'ai parcouru les autres numéros, y compris l'abrupt et étonnant 9, par acquit de conscience)
En revanche, j'aimerais dire que j'ai ressenti la partie sombre de ce texte comme l'écho d'un vécu douloureux (je m'interroge évidemment sur l'ampleur de l'aspect autobiographique, sinon dans les faits, au moins dans les émotions), quelque chose de fort et de brut, qui résonne de manière bigrement juste avec nos existences par moments.
Et que j'ai ressenti la partie rose (rouge, bref ^^) comme une manière un peu magique de conjurer cette souffrance ou cette absurdité. Peut-être que je suis complètement à côté de la plaque, mais pour ma part, cet amour triangulaire (et même davantage) matérialise une forme de réaction - littéraire ou fantasmatique, une sorte de contre-offensive de la vie contre la mort et contre le vide de l'absence. Alors j'ai perçu les péripéties érotiques d'une manière beaucoup plus joyeuse et apaisante que si je les avais lues hors de ce contexte, justement parce que je ne leur cherchais pas un fondement narratif ou une véritable cohérence (même si je n'ai rien contre le polyamour, sinon qu'il est très utopique) mais que j'y puisais des émotions et des sensations vivaces.
Dans ce contexte, la belle fin est très cohérente (le retour à la réalité, bien plus grise mais enfin supportable et tournée vers l'avenir).
Merci et bravo steflip, pour ce que tu as accompli à travers cette écriture.
Maintenant, le commenter, c'est une autre histoire.
J'ai lu le retour de Skarn (et celui de grattepapier) et je trouve qu'effectivement, c'est très juste, la juxtaposition des thèmes (macabre et érotique) a quelque chose de si contrasté qu'il est difficile de ne pas être heurté dans sa lecture. Le style particulièrement spontané (et en même temps maîtrisé) désarçonne autant qu'il facilite, souvent, l'immersion. J'ai du mal à dire si j'ai aimé ou non, ou plutôt à quel point j'ai aimé. Impossible notamment d'analyser les parties indépendamment, ou même de juger de la cohérence. Pas vraiment envie de recompter les points colorés pour étudier la structure ou même de faire une deuxième tentative tant la première lecture creuse un sillon profond.
(J'ai parcouru les autres numéros, y compris l'abrupt et étonnant 9, par acquit de conscience)
En revanche, j'aimerais dire que j'ai ressenti la partie sombre de ce texte comme l'écho d'un vécu douloureux (je m'interroge évidemment sur l'ampleur de l'aspect autobiographique, sinon dans les faits, au moins dans les émotions), quelque chose de fort et de brut, qui résonne de manière bigrement juste avec nos existences par moments.
Et que j'ai ressenti la partie rose (rouge, bref ^^) comme une manière un peu magique de conjurer cette souffrance ou cette absurdité. Peut-être que je suis complètement à côté de la plaque, mais pour ma part, cet amour triangulaire (et même davantage) matérialise une forme de réaction - littéraire ou fantasmatique, une sorte de contre-offensive de la vie contre la mort et contre le vide de l'absence. Alors j'ai perçu les péripéties érotiques d'une manière beaucoup plus joyeuse et apaisante que si je les avais lues hors de ce contexte, justement parce que je ne leur cherchais pas un fondement narratif ou une véritable cohérence (même si je n'ai rien contre le polyamour, sinon qu'il est très utopique) mais que j'y puisais des émotions et des sensations vivaces.
Dans ce contexte, la belle fin est très cohérente (le retour à la réalité, bien plus grise mais enfin supportable et tournée vers l'avenir).
Merci et bravo steflip, pour ce que tu as accompli à travers cette écriture.