Lue.
Alors, clairement, le travail sur la forme est impressionnant, même dans la version dite simplifiée. Que ce soit la mise en page ou au style, ça donne effectivement l'impression générale d'un ouvrage imprimé il y a deux siècles.
Le système de hasard est intéressant. J'aime beaucoup l'idée de choisir quel degré d'aléatoire on désire, entre la grande variance du 1d12 et les probabilités lissées du 2d6. Techniquement, le concept pourrait encore être étendu à 3d4, mais bon, qui a trois (ou même un) d4 chez soi, et en plus ces machins sont illisibles.
En revanche, que chaque jet de dés ait au moins 75 % de chances de faire au mieux du rien, c'est un choix assez étonnant. Alors, oui, les jets sont assez courants (à la fin de chaque section avec un choix) pour compenser à peu près, mais n'empêche qu'on arrivera quand même souvent à la fin en n'ayant obtenu que des résultats blancs. Peut-être quelque chose de plus dégradé, avec des gains/pertes sur d'autres valeurs ?
Sinon, c'est une sympathique expérimentation. Sa nature (courte, peu linéaire, fins multiples et volontairement contradictoires) fait qu'elle ne peut pas creuser son sujet autant qu'une histoire d'un seul tenant et donc qu'on reste un peu sur notre faim d'arriver si vite à la fin. Mais il y a de l'idée.
Alors, clairement, le travail sur la forme est impressionnant, même dans la version dite simplifiée. Que ce soit la mise en page ou au style, ça donne effectivement l'impression générale d'un ouvrage imprimé il y a deux siècles.
Le système de hasard est intéressant. J'aime beaucoup l'idée de choisir quel degré d'aléatoire on désire, entre la grande variance du 1d12 et les probabilités lissées du 2d6. Techniquement, le concept pourrait encore être étendu à 3d4, mais bon, qui a trois (ou même un) d4 chez soi, et en plus ces machins sont illisibles.
En revanche, que chaque jet de dés ait au moins 75 % de chances de faire au mieux du rien, c'est un choix assez étonnant. Alors, oui, les jets sont assez courants (à la fin de chaque section avec un choix) pour compenser à peu près, mais n'empêche qu'on arrivera quand même souvent à la fin en n'ayant obtenu que des résultats blancs. Peut-être quelque chose de plus dégradé, avec des gains/pertes sur d'autres valeurs ?
Sinon, c'est une sympathique expérimentation. Sa nature (courte, peu linéaire, fins multiples et volontairement contradictoires) fait qu'elle ne peut pas creuser son sujet autant qu'une histoire d'un seul tenant et donc qu'on reste un peu sur notre faim d'arriver si vite à la fin. Mais il y a de l'idée.