01/06/2023, 16:08
(Modification du message : 01/06/2023, 16:13 par Voyageur Solitaire.)
Première tentative, foireuse puisque j'ai terminé au fond des flots glacés pour avoir voulu garder les chiens à bord des chaloupes.
Ceci étant :
Une mini-AVH plaisante, crédible, dépaysante. Mais trop courte... Pour moi, le scénario implique d'avoir plus de 50 paragraphes afin que l'on sente bien l'écoulement des jours et des semaines au sein de ces immensités désolées. A un moment, on nous dit que ça fait deux mois qu'on avance ainsi et là, j'ai eu du mal à adhérer. Un peu comme s'il y avait écrit au début du paragraphe : Deux mois plus tard... J'aurais plus accentué ce temps qui passe, du style : Voilà des semaines que vous avancez avec obstination, chaque jour identique au précédent et au prochain. Vous finissez par perdre toute notion du temps au fil de ces journées monotones qui s'enchaînent...
La sensation de froid gagnerait à être accentuée : je m'attendais à des lèvres bleuies, un souffle court et des claquements de dents, des membres engourdis et des oreilles rougies par le froid, un état léthargique, une démarche titubante... Mais cela impliquerait des paragraphes plus longs, plus fournis, pas l'idéal pour une mini-AVH. Encore une fois, j'en reviens au format : il y a là pour moi un formidable potentiel avec le scénario et l'univers pour une longue et riche aventure. Cela permettrait également de développer le caractère de chaque protagoniste. Car si j'aime beaucoup le fait d'avoir la liste de chacun avec son nom, son prénom et sa fonction, ils restent assez impersonnels (du moins dans ma tentative, ce n'est peut-être pas le cas avec d'autres choix ou itinéraires ?). Je persiste et signe : en passant de 50 à 350 paragraphes (voire 400), on a là de quoi faire passer Les grottes de Kalte pour une semaine de vacances au ski.
Du point de vue de l'écriture, au premier paragraphe, j'aurais réuni les deux premières phrases en une seule. J'aurais remplacé "incommensurables" par "terribles" ou "incroyables". Plus loin, on parle de la langue rappeuse des chiens. Pour un chat, je suis d'accord mais pour un chien, je doute, je parlerais plutôt d'une langue baveuse. La sensation est très différente entre un chat qui vous lèche la main ou un chien (après, les chiens de traîneau ont peut-être la langue rappeuse, je sais pas).
Je rejoins Tholdur pour le paragraphe 50 et l'épilogue, j'ai fait comme lui, j'ai lu les deux à la suite en croyant qu'il s'agissait du même paragraphe et, sur le coup, j'ai eu du mal à comprendre (Sauvé ! Je suis sauvé ! Ha non, merde...).
Pour finir, une petite erreur dans le premier paragraphe, avec un homme d'équipage qui nous informe d'une voie d'eau "un peu plus tôt" : ne serait-ce pas plutôt "un peu plus tard" ?
Merci à toi pour ce moment agréable et dépaysant.
Ceci étant :
Une mini-AVH plaisante, crédible, dépaysante. Mais trop courte... Pour moi, le scénario implique d'avoir plus de 50 paragraphes afin que l'on sente bien l'écoulement des jours et des semaines au sein de ces immensités désolées. A un moment, on nous dit que ça fait deux mois qu'on avance ainsi et là, j'ai eu du mal à adhérer. Un peu comme s'il y avait écrit au début du paragraphe : Deux mois plus tard... J'aurais plus accentué ce temps qui passe, du style : Voilà des semaines que vous avancez avec obstination, chaque jour identique au précédent et au prochain. Vous finissez par perdre toute notion du temps au fil de ces journées monotones qui s'enchaînent...
La sensation de froid gagnerait à être accentuée : je m'attendais à des lèvres bleuies, un souffle court et des claquements de dents, des membres engourdis et des oreilles rougies par le froid, un état léthargique, une démarche titubante... Mais cela impliquerait des paragraphes plus longs, plus fournis, pas l'idéal pour une mini-AVH. Encore une fois, j'en reviens au format : il y a là pour moi un formidable potentiel avec le scénario et l'univers pour une longue et riche aventure. Cela permettrait également de développer le caractère de chaque protagoniste. Car si j'aime beaucoup le fait d'avoir la liste de chacun avec son nom, son prénom et sa fonction, ils restent assez impersonnels (du moins dans ma tentative, ce n'est peut-être pas le cas avec d'autres choix ou itinéraires ?). Je persiste et signe : en passant de 50 à 350 paragraphes (voire 400), on a là de quoi faire passer Les grottes de Kalte pour une semaine de vacances au ski.
Du point de vue de l'écriture, au premier paragraphe, j'aurais réuni les deux premières phrases en une seule. J'aurais remplacé "incommensurables" par "terribles" ou "incroyables". Plus loin, on parle de la langue rappeuse des chiens. Pour un chat, je suis d'accord mais pour un chien, je doute, je parlerais plutôt d'une langue baveuse. La sensation est très différente entre un chat qui vous lèche la main ou un chien (après, les chiens de traîneau ont peut-être la langue rappeuse, je sais pas).
Je rejoins Tholdur pour le paragraphe 50 et l'épilogue, j'ai fait comme lui, j'ai lu les deux à la suite en croyant qu'il s'agissait du même paragraphe et, sur le coup, j'ai eu du mal à comprendre (Sauvé ! Je suis sauvé ! Ha non, merde...).
Pour finir, une petite erreur dans le premier paragraphe, avec un homme d'équipage qui nous informe d'une voie d'eau "un peu plus tôt" : ne serait-ce pas plutôt "un peu plus tard" ?
Merci à toi pour ce moment agréable et dépaysant.
Anywhere out of the world