04/03/2023, 21:18
Cette aventure se déroule dans un univers fantasy, mais n’ayant rien de surnaturel. Si l’on excepte le druidisme qui côtoie le médiéval, on pourrait se retrouver sans problème dans notre bonne vieille Europe historique.
Elle est très courte, mais j’en ai trouvé la lecture agréable. S’il reste encore pas mal de fautes de français, j’ai apprécié le style à la fois sobre et fluide, en adéquation avec la simplicité de notre personnage. On joue un très jeune homme, fils de serf, dont le père est mourant et qui va devoir décider de son avenir : épouser une existence paysanne à laquelle il est prédestiné ou fuir pour courir les routes et l’aventure ?
Dommage par contre que l’aspect ludique soit un peu faible à mon goût. Pas de règles hormis une très limitée sur la chance. Peu de chances d’échouer et surtout, une arborescence très limitée, avec des choix sans réelle conséquence puis un tunnel obligatoire de plusieurs paragraphes.
Ceci dit, les choix sur la fin deviennent cruciaux, surtout que le déroulement de l’aventure a contribué à bien mettre en scène ce dénouement final. Tout au long du récit il est mentionné les scrupules qu’on peut avoir à abandonner notre mère, le risque fort d’être pourchassé par le seigneur local en cas de manquement à ses obligations, des allusions à une autre carrière possible…
En fait, j’ai trouvé cette aventure très réaliste, c’est ce qui fait sa force. Les réactions de notre famille ou des autres personnages sont crédibles, tout comme nos propres hésitations. Des petits détails sur la vie quotidienne des paysans et sur la structure féodale participent à cette immersion. Il y a très peu d’action, très peu de dangers (on en entend parler plus qu’on n’en subit), et c’est justement ce qui nous permet de nous glisser facilement dans la peau de ce non-héros anonyme. Ce qui fait que les enjeux de la fin ont pour moi eu de l’importance.
J’ai à ma première lecture terminé apprenti-druide, ce que j’ai fini par désirer au fur à mesure du récit, tout simplement.
Elle est très courte, mais j’en ai trouvé la lecture agréable. S’il reste encore pas mal de fautes de français, j’ai apprécié le style à la fois sobre et fluide, en adéquation avec la simplicité de notre personnage. On joue un très jeune homme, fils de serf, dont le père est mourant et qui va devoir décider de son avenir : épouser une existence paysanne à laquelle il est prédestiné ou fuir pour courir les routes et l’aventure ?
Dommage par contre que l’aspect ludique soit un peu faible à mon goût. Pas de règles hormis une très limitée sur la chance. Peu de chances d’échouer et surtout, une arborescence très limitée, avec des choix sans réelle conséquence puis un tunnel obligatoire de plusieurs paragraphes.
Ceci dit, les choix sur la fin deviennent cruciaux, surtout que le déroulement de l’aventure a contribué à bien mettre en scène ce dénouement final. Tout au long du récit il est mentionné les scrupules qu’on peut avoir à abandonner notre mère, le risque fort d’être pourchassé par le seigneur local en cas de manquement à ses obligations, des allusions à une autre carrière possible…
En fait, j’ai trouvé cette aventure très réaliste, c’est ce qui fait sa force. Les réactions de notre famille ou des autres personnages sont crédibles, tout comme nos propres hésitations. Des petits détails sur la vie quotidienne des paysans et sur la structure féodale participent à cette immersion. Il y a très peu d’action, très peu de dangers (on en entend parler plus qu’on n’en subit), et c’est justement ce qui nous permet de nous glisser facilement dans la peau de ce non-héros anonyme. Ce qui fait que les enjeux de la fin ont pour moi eu de l’importance.
J’ai à ma première lecture terminé apprenti-druide, ce que j’ai fini par désirer au fur à mesure du récit, tout simplement.