07/07/2022, 17:19
Merci, les Solitaires, pour vos réactions. Moi aussi, j'ai précédemment répondu un peu vite à Fifre, je dois donc clarifier ma position à la lumière de vos réponses. Pour introduire cela très grossièrement : j'entends toutes vos opinions, et en tiens compte pour affiner ma propre technique.
J'écris mes AVH en m'efforçant d'établir une certaine immersion entre le lecteur-joueur et les expériences de son personnage. Cela forge quelques caractéristiques de style : détails des actions, verbes des perceptions du protagoniste ("vous remarquez", "vous avisez", etc.), quelques considérations intérieures. Pour reformuler ce que j'ai écrit précédemment : je me méfie un peu du terme "trivial" utilisé pour justifier la négligence de certains détails. Cependant, je n'ai jamais perdu de vue que cette approche contenait sa propre limite : ne pas laisser le phrasé nuire au ressenti de l'action par le lecteur – ressenti qui fait partie de ce que je vise, précisément, et où me renvoient les questions de "rythme", "dynamique"...
Je trouve que cette approche ne me réussit pas si mal jusqu'à maintenant, et je ne compte pas y renoncer. Cependant, en relisant posément La Nuit des Moissonneurs que, rappelons-le, j'ai composé dans une certaine précipitation, je ne peux que constater la présence de lourdeurs, de ces moments où le souci de figurer les scènes au détail près appesantit l'action plus que celle-ci ne l'exige. C'est pourquoi, sans faire aucune concession quant à ma démarche, des réajustements me semblent indéniablement nécessaires.
En marge de ce que j'ai présenté au Mini-Yaz, je vous invite tous trois à aller lire la version récemment ajoutée sur la page Littéraction de l'AVH, et à juger de la façon dont je tâche d'affiner le style sans donner au lecteur l'impression de porter par moments des bottes de plomb. J'y ai révisé l'ensemble du texte.
J'écris mes AVH en m'efforçant d'établir une certaine immersion entre le lecteur-joueur et les expériences de son personnage. Cela forge quelques caractéristiques de style : détails des actions, verbes des perceptions du protagoniste ("vous remarquez", "vous avisez", etc.), quelques considérations intérieures. Pour reformuler ce que j'ai écrit précédemment : je me méfie un peu du terme "trivial" utilisé pour justifier la négligence de certains détails. Cependant, je n'ai jamais perdu de vue que cette approche contenait sa propre limite : ne pas laisser le phrasé nuire au ressenti de l'action par le lecteur – ressenti qui fait partie de ce que je vise, précisément, et où me renvoient les questions de "rythme", "dynamique"...
Je trouve que cette approche ne me réussit pas si mal jusqu'à maintenant, et je ne compte pas y renoncer. Cependant, en relisant posément La Nuit des Moissonneurs que, rappelons-le, j'ai composé dans une certaine précipitation, je ne peux que constater la présence de lourdeurs, de ces moments où le souci de figurer les scènes au détail près appesantit l'action plus que celle-ci ne l'exige. C'est pourquoi, sans faire aucune concession quant à ma démarche, des réajustements me semblent indéniablement nécessaires.
En marge de ce que j'ai présenté au Mini-Yaz, je vous invite tous trois à aller lire la version récemment ajoutée sur la page Littéraction de l'AVH, et à juger de la façon dont je tâche d'affiner le style sans donner au lecteur l'impression de porter par moments des bottes de plomb. J'y ai révisé l'ensemble du texte.
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...