07/07/2022, 15:55
Je n'ai pas le temps de développer, mais je ferai cela ce week-end.
Bien que je respecte ton opinion, je suis en parfait désaccord avec toi, Fifre, et je pense que Loi-Kymar ne doit surtout pas suivre tes recommandations ; ce qui n'engage que moi. Je reviendrai plus en détail ultérieurement sur chacun de tes arguments. Et même si ce qui suit donne cette impression, je ne rejette pas en bloc ce que tu avances, suggères, Fifre. Je pense que c'est plus un problème de conception, d'approche du texte et de la littérature en général.
J'estime que l'on n'écrit pas pour qu'il y ait du rythme, pour ne dire que l'utile – ce que fait une liste de courses –, ou pour rapidement planter un vague décor en carton pâte avant de proposer une ou des alternatives.
On écrit (je parle de littérature) pour coconstruire du sens à partir de représentations sémantiques socioculturelles qui s'organisent autour de la narration de l'auteur. Aller à l'essentiel en réduisant style et prose au minimum, c'est produire des notices pour téléviseur, c'est considérer une belle plume à l'aune de sa capacité à se condenser, histoire de faire entrer un roman de 350 pages dans 250, et c'est donc détruire le sens, l'atmosphère, la réflexion qui se développe au sein des jalons suggérés par l'auteur.
Pour caricaturer, je peux faire encore plus simple et plus efficace que « elle vous ausculte » :
En ville STOP Repérez l'apothicaire STOP Poil STOP Ausculter STOP Si 30 deniers : 17 ; Si pas 30 deniers : 41 STOP.
C'est suffisant pour être compris. J'analyserai la prose de Loi-Kymar pour démontrer pourquoi sa narration de l'examen buccal est supérieure à ce simple « elle vous ausculte ».
On peut également s'amuser à tailler ainsi dans le gras des auteurs classiques, à commencer par Balzac ou par Gautier dont La morte amoureuse n'est que la longue description des paysages et des intérieurs de l'Égypte. Les événements, l'utile quoi !, se racontent en 15 pages.
J'aurais bien d'autres développements et arguments à présenter, mais ce sera dès que j'aurais 5 minutes, ce qui me permettra aussi de nuancer mon propos et de finalement confronter ces visions opposées, mais pas forcément incompatibles, de l'écrit, de la littérature.
P.S. : j'ai rédigé ce petit commentaire à toute allure – ce qui n'est pas forcément très malin de ma part, mais je voulais réagir sur le vif. J'épère donc n'avoir offensé personne, ce dont je serais sincèrement désolé.
Bien que je respecte ton opinion, je suis en parfait désaccord avec toi, Fifre, et je pense que Loi-Kymar ne doit surtout pas suivre tes recommandations ; ce qui n'engage que moi. Je reviendrai plus en détail ultérieurement sur chacun de tes arguments. Et même si ce qui suit donne cette impression, je ne rejette pas en bloc ce que tu avances, suggères, Fifre. Je pense que c'est plus un problème de conception, d'approche du texte et de la littérature en général.
J'estime que l'on n'écrit pas pour qu'il y ait du rythme, pour ne dire que l'utile – ce que fait une liste de courses –, ou pour rapidement planter un vague décor en carton pâte avant de proposer une ou des alternatives.
On écrit (je parle de littérature) pour coconstruire du sens à partir de représentations sémantiques socioculturelles qui s'organisent autour de la narration de l'auteur. Aller à l'essentiel en réduisant style et prose au minimum, c'est produire des notices pour téléviseur, c'est considérer une belle plume à l'aune de sa capacité à se condenser, histoire de faire entrer un roman de 350 pages dans 250, et c'est donc détruire le sens, l'atmosphère, la réflexion qui se développe au sein des jalons suggérés par l'auteur.
Pour caricaturer, je peux faire encore plus simple et plus efficace que « elle vous ausculte » :
En ville STOP Repérez l'apothicaire STOP Poil STOP Ausculter STOP Si 30 deniers : 17 ; Si pas 30 deniers : 41 STOP.
C'est suffisant pour être compris. J'analyserai la prose de Loi-Kymar pour démontrer pourquoi sa narration de l'examen buccal est supérieure à ce simple « elle vous ausculte ».
On peut également s'amuser à tailler ainsi dans le gras des auteurs classiques, à commencer par Balzac ou par Gautier dont La morte amoureuse n'est que la longue description des paysages et des intérieurs de l'Égypte. Les événements, l'utile quoi !, se racontent en 15 pages.
J'aurais bien d'autres développements et arguments à présenter, mais ce sera dès que j'aurais 5 minutes, ce qui me permettra aussi de nuancer mon propos et de finalement confronter ces visions opposées, mais pas forcément incompatibles, de l'écrit, de la littérature.
P.S. : j'ai rédigé ce petit commentaire à toute allure – ce qui n'est pas forcément très malin de ma part, mais je voulais réagir sur le vif. J'épère donc n'avoir offensé personne, ce dont je serais sincèrement désolé.
Goburlicheur de chrastymèles