Pour moi c'est non.
J'avais commencé avec une certaine indulgence pourtant, me disant qu'il y avait un bon cœur derrière toutes ces maladresses, que ce soit les problèmes d'écriture, la mainmise de l'aléatoire, et bien évidemment ces innombrables références beaucoup trop appuyées, avec utilisation tels quels des noms et des apparences.
Sauf que la lecture a achevé de me convaincre que le cœur de cette création chimérique était lui aussi à revoir. En fait, tout baigne dans une ambiance de boniment de vendeur de tapis, un discours faussement familier et amical, fait de tapes dans le dos, de grands coups de coude, de généralités supposément consensuelles volant bas, et avec un vieux relent de malaise derrière les sourires.
De l'intro, drapée d'orgueil avec cette prétention à être le premier livre-jeu avec des combats d'escarmouche, ce qui est absolument faux (au pif, Défis sanglants sur l'océan, 1985), au 49, qui confond blague et insulte, j'ai quand même vraiment beaucoup arqué les sourcils au parcours de ce texte.
Je dis pas que c'est volontaire. L'humour est quelque chose de difficile à doser et il est facile de franchir la limite entre drôle et gênant. Mais n'empêche que, pour moi, on part ici bien loin du mauvais côté.
J'avais commencé avec une certaine indulgence pourtant, me disant qu'il y avait un bon cœur derrière toutes ces maladresses, que ce soit les problèmes d'écriture, la mainmise de l'aléatoire, et bien évidemment ces innombrables références beaucoup trop appuyées, avec utilisation tels quels des noms et des apparences.
Sauf que la lecture a achevé de me convaincre que le cœur de cette création chimérique était lui aussi à revoir. En fait, tout baigne dans une ambiance de boniment de vendeur de tapis, un discours faussement familier et amical, fait de tapes dans le dos, de grands coups de coude, de généralités supposément consensuelles volant bas, et avec un vieux relent de malaise derrière les sourires.
De l'intro, drapée d'orgueil avec cette prétention à être le premier livre-jeu avec des combats d'escarmouche, ce qui est absolument faux (au pif, Défis sanglants sur l'océan, 1985), au 49, qui confond blague et insulte, j'ai quand même vraiment beaucoup arqué les sourcils au parcours de ce texte.
Je dis pas que c'est volontaire. L'humour est quelque chose de difficile à doser et il est facile de franchir la limite entre drôle et gênant. Mais n'empêche que, pour moi, on part ici bien loin du mauvais côté.