2500 $ à la troisième tentative. Il ne me restait qu’un point de vie et le palpitant à 8 ou 9. J’ai joué cette AVH avec l’album de Orange Goblin, Time Travelling Blues, à fond dans les oreilles et dans un état proche de Durand à son réveil dans sa vieille Ford d’ailleurs.
Il faut déjà saluer la forme : mise en page, police de caractère choisie, etc… Ça donne le ton immédiatement, et ça confère à l’ensemble une cohérence appréciable. On a quelque chose d’abouti devant les yeux, et ça fait toujours plaisir.
Sur le fond, c’est vraiment très très bon. Sincèrement, bravo. Outre le style solide (et percutant !), maitrisé, l’ambiance subtilement distillée, la montée en pression, les choix possibles, les descriptions ciselées, je retiens surtout le « rythme » ! C’est ce qu’il y a de plus marquant pour moi. L’aventure est nerveuse, oppressante (mais garde un côté cinématographique). On sent l’urgence à tout moment (rendue encore plus palpable par la gestion de « l’activité ») et on ne s’ennuie jamais.
Ultra efficace donc. Je n’ai pas lâché ma lecture jusqu’à réussir à m’enfuir loin de ces cinglés. Bien sûr, plein de références me viennent en tête (« Délivrance » clairement mais aussi un film plus récent, « X » de Ti WEST ou encore le 2ème épisode de « Walking Dead : A Telltale Games Series» ) et ont coloré dans mon imaginaire les images qui se cristallisaient au fur et à mesure de mon immersion dans l’histoire (mention spéciale pour la rencontre avec Arthur).
Une AVH parfaitement adaptée au format 50 paragraphes je trouve et qui mérite toutes les louanges.
C’était très sympa à lire, merci et encore bravo ! ;-)