30/03/2022, 23:19
Hello,
je prendrai le temps d'une réponse plus fournie un peu plus tard, mais, vite fait,
Oui, j'ai bien compris, et c'est tout à votre honneur, doublé d'un gage de qualité, que les différents auteurs ne se plient qu'à la satisfaction de leur plume.
Permettez-moi simplement de rappeler 2 points :
- Le sujet de ce thread est "la fin des éditeurs de littérature interactive"
- Quel âge aviez-vous quand vous avez découvert les AVH ?
Tout à fait d'accord sur la longueur des paragraphes.
Et l'aspect rejouabilité avait aussi été évoqué par @Voyageur et nous sommes tous d'accord sur cet aspect, je crois.
Mais les contre-mesures possibles génèrent immédiatement des désaccords : Créer des "faux" choix prétextes pour casser les paragraphes trop longs sans les altérer , par exemple. Ou donner des pistes de relecture au lecteur à la fin de l'AVH pour qu'il recommence ce qu'il a manqué.
C'est effectivement très bien formulé. Sauf que :
- Un "Flat" romancier de fiction pourrait dire la même chose, selon moi. Il n'y a pas de spécificité AVH dans cette formulation. Peut-être ajouter "le choix" ? "je suis là pour "lui faire choisir" d'exploser son quotidien" ?
- Mon propos est sur les points d'ancrage dans le quotidien contemporain pour faire monter dans le train.
Pour rebondir sur le très bon 1er paragraphe récent de @flam , mon avis est que ce n'est pas tordre l'histoire que de , en 2 phrases éparses et 3 adjectifs, souligner que le 1er personnage central est une femme dans un contexte et une culture machiste & guerrière. Ca mange pas de pain. Ce n'est pas compliqué. Et tout de suite on raccorde à des "problématiques" du quotidien contemporain, ou tout du moins l'évoquer.
Oui. Mais sans aller jusque là , un simple pas du soutenu au délié sans allez au fleuri à tomber dans la gadoue rendrait, peut-être , parfois, certains dialogues plus digestes ou simplement accessibles.
Certes, mon exemple précédent était un chouillat enlevé, voire gras, j'ai failli l'effacer mais c'était 1h20 du mat ...
En fait, grâce à nos échanges, j'avance dans ma recherche de l'essence d'une AVH, de ses fondamentaux irréductibles.
Une anecdote pour l'exprimer : Dans le cadre d'expériences de learning game collaboratif, des élèves ont eu des comportements qu'ils n'ont pas en classe, avec succès. Leader par exemple.
Aussi, je crois qu'un des piliers de l'AVH est peut-être ici: permettre au lecteur de faire des choix qu'il ne fait pas dans son quotidien.
Après tout, une AVH c'est un JDR et l'auteur, le MJ.
Ce qui m'amène à cette perplexité : Dans mes lectures d'AVH, je suis bien plus souvent étonné des conséquences des choix, que de la variété des choix.
C'est le sens du mot "psychologie" que j'utilisais : permettre à différente "psychologie" de lecteurs de trouver leur compte, à jouer des héros pas forcément héroïques.
Et cette perplexité du soir: peut-être que le mot "héros" est un abus de langage sur lequel il faut revenir. Si le lecteur n'est ni un héros, ni un joueur, ni une marionnette de l'auteur, mais alors quoi ?
Ma réponse intuitive: Il est juste "pas lui-même"
Le lecteur n'est pas un héros, il est juste non-lui et rien d'autre
Et cela change tout !
je prendrai le temps d'une réponse plus fournie un peu plus tard, mais, vite fait,
Citation :Personnellement, je ne pense pas que le but des auteurs ici soit de séduire un public de 15 ans.
Oui, j'ai bien compris, et c'est tout à votre honneur, doublé d'un gage de qualité, que les différents auteurs ne se plient qu'à la satisfaction de leur plume.
Permettez-moi simplement de rappeler 2 points :
- Le sujet de ce thread est "la fin des éditeurs de littérature interactive"
- Quel âge aviez-vous quand vous avez découvert les AVH ?
Citation :C'est la force des AVH dites classiques à mn avis, le niveau de re-jouabilité
Tout à fait d'accord sur la longueur des paragraphes.
Et l'aspect rejouabilité avait aussi été évoqué par @Voyageur et nous sommes tous d'accord sur cet aspect, je crois.
Mais les contre-mesures possibles génèrent immédiatement des désaccords : Créer des "faux" choix prétextes pour casser les paragraphes trop longs sans les altérer , par exemple. Ou donner des pistes de relecture au lecteur à la fin de l'AVH pour qu'il recommence ce qu'il a manqué.
Citation :Je ne suis pas là pour lui renvoyer juste l'image de son quotidien, à la limite je suis là pour faire exploser l'image qu'il a de son quotidien
C'est effectivement très bien formulé. Sauf que :
- Un "Flat" romancier de fiction pourrait dire la même chose, selon moi. Il n'y a pas de spécificité AVH dans cette formulation. Peut-être ajouter "le choix" ? "je suis là pour "lui faire choisir" d'exploser son quotidien" ?
- Mon propos est sur les points d'ancrage dans le quotidien contemporain pour faire monter dans le train.
Pour rebondir sur le très bon 1er paragraphe récent de @flam , mon avis est que ce n'est pas tordre l'histoire que de , en 2 phrases éparses et 3 adjectifs, souligner que le 1er personnage central est une femme dans un contexte et une culture machiste & guerrière. Ca mange pas de pain. Ce n'est pas compliqué. Et tout de suite on raccorde à des "problématiques" du quotidien contemporain, ou tout du moins l'évoquer.
Citation :Ca peut vite devenir bête, vulgaire et gratuit.
Oui. Mais sans aller jusque là , un simple pas du soutenu au délié sans allez au fleuri à tomber dans la gadoue rendrait, peut-être , parfois, certains dialogues plus digestes ou simplement accessibles.
Certes, mon exemple précédent était un chouillat enlevé, voire gras, j'ai failli l'effacer mais c'était 1h20 du mat ...
En fait, grâce à nos échanges, j'avance dans ma recherche de l'essence d'une AVH, de ses fondamentaux irréductibles.
Une anecdote pour l'exprimer : Dans le cadre d'expériences de learning game collaboratif, des élèves ont eu des comportements qu'ils n'ont pas en classe, avec succès. Leader par exemple.
Aussi, je crois qu'un des piliers de l'AVH est peut-être ici: permettre au lecteur de faire des choix qu'il ne fait pas dans son quotidien.
Après tout, une AVH c'est un JDR et l'auteur, le MJ.
Ce qui m'amène à cette perplexité : Dans mes lectures d'AVH, je suis bien plus souvent étonné des conséquences des choix, que de la variété des choix.
C'est le sens du mot "psychologie" que j'utilisais : permettre à différente "psychologie" de lecteurs de trouver leur compte, à jouer des héros pas forcément héroïques.
Et cette perplexité du soir: peut-être que le mot "héros" est un abus de langage sur lequel il faut revenir. Si le lecteur n'est ni un héros, ni un joueur, ni une marionnette de l'auteur, mais alors quoi ?
Ma réponse intuitive: Il est juste "pas lui-même"
Le lecteur n'est pas un héros, il est juste non-lui et rien d'autre
Et cela change tout !
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