08/10/2007, 08:45
Une victoire des tripes, la seule qui nous manquait dans l'histoire de la coupe du monde. Parce que, soyons honnêtes, si on repasse France-Australie 1987 et France-Nouvelle-Zélande 1999, on se demande comment on a pu se mettre en danger tellement on était meilleurs qu'eux dans le jeu.
Là, on les a battus "à l'anglaise", ou devrais-je dire "à l'argentine". Ils étaient meilleurs que nous, ils dominaient le jeu d'attaque, ils étaient à l'aise dans tous les secteurs de jeu y compris devant, ils auraient dû gagner mais on les a fait déjouer, tout simplement. On les a grignotés mentalement et ils ont eu la peur de gagner. Ils ont voulu gérer, et ça, ils ne savent pas faire.
Seulement attention, nous ne sommes qu'en demi-finale, ce qui, pour le XV de France, n'a rien d'un exploit en coupe du monde (5 demi-finales en 6 participations). C'est une bonne performance, on a sorti un des favoris, on s'est remis dans le bon sens, c'est bien. Mais on est tout sauf champions du monde. Et devant nous, on a des Anglais qui n'ont rien à perdre, qui se sont rappelés qu'ils sont champions du monde, qui excellent pour faire déjouer l'adversaire et qui, surtout contre nous et à Paris, ne vont rien lâcher.
Il va falloir se sortir les doigts du cul si on veut jouer la finale, et contre les anglais, il ne va pas falloir rater des drops ou des pénalités car, s'ils peuvent se faire battre dans le jeu, sur le talent, il ne lâcheront rien mentalement, même s'ils sont menés. Psychologiquement, ce match est beaucoup plus difficile à préparer et à négocier que le précédent ou même que si on devait jouer l'Australie.
Pour faire une comparaison, jouer les Wallabies, les Blacks ou les Boks, psychologiquement, c'est comme attaquer un col en vélo : tu sais qu'il faut tout mettre et que ça suffira peut-être pas. Donc tu sors tout, jusqu'à être arrivé en haut car si tu fléchis, tu sais que c'est terminé.
Les Anglais ou les Argentins, c'est comme un faut-plat montant, tu penses que ça va être moins dur, mais si t'es pas dans le rythme, tu avances pas et si par malheur le vent de face se lève, tu restes sur place sans comprendre ce qui t'arrive.
Donc, on peut le faire mais ça va être très rude, on ne peut pas se permettre de penser qu'on va sortir les champions du monde juste en jouant bien. Cette finale, si on veut la jouer, il va falloir se dire qu'il peuvent eux aussi nous battre et que donc, il faudra la vouloir plus qu'eux.
Là, on les a battus "à l'anglaise", ou devrais-je dire "à l'argentine". Ils étaient meilleurs que nous, ils dominaient le jeu d'attaque, ils étaient à l'aise dans tous les secteurs de jeu y compris devant, ils auraient dû gagner mais on les a fait déjouer, tout simplement. On les a grignotés mentalement et ils ont eu la peur de gagner. Ils ont voulu gérer, et ça, ils ne savent pas faire.
Seulement attention, nous ne sommes qu'en demi-finale, ce qui, pour le XV de France, n'a rien d'un exploit en coupe du monde (5 demi-finales en 6 participations). C'est une bonne performance, on a sorti un des favoris, on s'est remis dans le bon sens, c'est bien. Mais on est tout sauf champions du monde. Et devant nous, on a des Anglais qui n'ont rien à perdre, qui se sont rappelés qu'ils sont champions du monde, qui excellent pour faire déjouer l'adversaire et qui, surtout contre nous et à Paris, ne vont rien lâcher.
Il va falloir se sortir les doigts du cul si on veut jouer la finale, et contre les anglais, il ne va pas falloir rater des drops ou des pénalités car, s'ils peuvent se faire battre dans le jeu, sur le talent, il ne lâcheront rien mentalement, même s'ils sont menés. Psychologiquement, ce match est beaucoup plus difficile à préparer et à négocier que le précédent ou même que si on devait jouer l'Australie.
Pour faire une comparaison, jouer les Wallabies, les Blacks ou les Boks, psychologiquement, c'est comme attaquer un col en vélo : tu sais qu'il faut tout mettre et que ça suffira peut-être pas. Donc tu sors tout, jusqu'à être arrivé en haut car si tu fléchis, tu sais que c'est terminé.
Les Anglais ou les Argentins, c'est comme un faut-plat montant, tu penses que ça va être moins dur, mais si t'es pas dans le rythme, tu avances pas et si par malheur le vent de face se lève, tu restes sur place sans comprendre ce qui t'arrive.
Donc, on peut le faire mais ça va être très rude, on ne peut pas se permettre de penser qu'on va sortir les champions du monde juste en jouant bien. Cette finale, si on veut la jouer, il va falloir se dire qu'il peuvent eux aussi nous battre et que donc, il faudra la vouloir plus qu'eux.
Segna, adepte de Slangg...
La Traboule de Segna
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