14/03/2022, 08:52
(Modification du message : 14/03/2022, 09:03 par Voyageur Solitaire.)
Je suis d'accord avec Gynogege sur ce point : une AVH qui dérange un peu, qui va défriser le brushing de la ménagère de moins de 50 ans, ça a du bon.
Certes, il faut qu'une AVH reste du divertissement, du dépaysement et de l'évasion. Mais cela ne doit pas l'empêcher d'être sombre, violente, voire dérangeante. On peut divertir le lecteur et aussi le faire sortir de sa zone de confort, le déranger avec des choix pas très moraux, en lui faisant incarner un "salaud" (pirate, voleur), en le mettant dans des situations inhabituelles, qu'il ne connaitra pas dans sa vie de tous les jours mais que l'AVH lui permet (sans tomber dans les excès non plus).
Et de ce côté-là, la Fantasy offre un large éventail je pense, avec des mondes païens, flamboyants, voire sauvages. C'est pourquoi il faut sortir de ce Med-Fan gentillet avec de preux paladins sans tâche, de vertueuses et chastes princesses accompagnées de leurs pages fidèles, de gracieux elfes qui jouent de la harpe et des nains grognons mais gentils qui boivent de la bière... C'était bon pour le lectorat "jeunesse" de nos LDVH mais aujourd'hui, on peut proposer autre chose et c'est ce que j'ai tenté d'infuser dans mes propres AVH.
La personne qui lit du "tête de gondole" n'est pas ma cible personnellement. Je ne cherche pas à plaire (même si les feedbacks positifs me font plaisir bien sûr) : j'offre mon style, mon univers, mes personnages, au lecteur de vouloir me suivre ou pas. M'adapter au lecteur, à ses goûts ou attentes, ce serait calculs, tricheries et me renier. Du "commercial" quelque part si j'ose dire. Il m'est arrivé pour mes deux premières AVH de rectifier, d'édulcorer, parce que je me disais que "ça allait un peu fort" et que ça pouvait déranger. Mais plus maintenant. Avec ma trilogie sur Shamanka, j'ai franchi une étape dans ce domaine et je vais poursuivre.
Certes, il faut qu'une AVH reste du divertissement, du dépaysement et de l'évasion. Mais cela ne doit pas l'empêcher d'être sombre, violente, voire dérangeante. On peut divertir le lecteur et aussi le faire sortir de sa zone de confort, le déranger avec des choix pas très moraux, en lui faisant incarner un "salaud" (pirate, voleur), en le mettant dans des situations inhabituelles, qu'il ne connaitra pas dans sa vie de tous les jours mais que l'AVH lui permet (sans tomber dans les excès non plus).
Et de ce côté-là, la Fantasy offre un large éventail je pense, avec des mondes païens, flamboyants, voire sauvages. C'est pourquoi il faut sortir de ce Med-Fan gentillet avec de preux paladins sans tâche, de vertueuses et chastes princesses accompagnées de leurs pages fidèles, de gracieux elfes qui jouent de la harpe et des nains grognons mais gentils qui boivent de la bière... C'était bon pour le lectorat "jeunesse" de nos LDVH mais aujourd'hui, on peut proposer autre chose et c'est ce que j'ai tenté d'infuser dans mes propres AVH.
La personne qui lit du "tête de gondole" n'est pas ma cible personnellement. Je ne cherche pas à plaire (même si les feedbacks positifs me font plaisir bien sûr) : j'offre mon style, mon univers, mes personnages, au lecteur de vouloir me suivre ou pas. M'adapter au lecteur, à ses goûts ou attentes, ce serait calculs, tricheries et me renier. Du "commercial" quelque part si j'ose dire. Il m'est arrivé pour mes deux premières AVH de rectifier, d'édulcorer, parce que je me disais que "ça allait un peu fort" et que ça pouvait déranger. Mais plus maintenant. Avec ma trilogie sur Shamanka, j'ai franchi une étape dans ce domaine et je vais poursuivre.
Anywhere out of the world