21/12/2021, 15:44
(Je copie-colle ici ma critique d'octobre 2020 sur le forum La Taverne. Pour l'avis quant à l'objet-livre, l'ergonomie du recueil qui inclut deux aventures de deux auteurs différents, lire à ce lien).
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Lu Transomnie de Fitz (Emmanuel Quaireau) dans sa version publiée par Alkonost/Posidonia. Ça reste dans le ton de mes dernières ludo-lectures, Piégé à Arkham et Hôtel Silencio, qui tous les deux sortent des sentiers battus en termes de mécanisme.
Bon niveau d'écriture, mais ce n'est pas une surprise. Les personnages ont des noms... familiers : un écrivain raté n'osant pas sortir et craignant le froid, sa femme new-yorkaise pré"nommée Sonia, leur meilleur ami August, le fait de publier de la nouvelle dans un magazine pulp... Mais qui pourraient bien être tous ces gens...?
Le pitch : Sonia est tombé malade et sa peau est devenue grisâtre, tavelée (pas souvent qu'on le lit, ce mot-là). Son mari, notre héros, s'endort et rêve. Il ne rêve pas de réussite, pourtant il avait commis une belle nouvelle de science-fiction horrifique. Il rêve de la maison de ses beaux-parents, et de la ville qui l'entoure, Kingwich (Kingsport + Dunwich). Tout sera d'ailleurs placé sous le signe de l'onirisme, les événements affolants qui surviennent sans raison d'être, les déplacements rapides, les personnages qui apparaissent ou disparaissent, ou se trouvent là où ils n'ont rien à faire. La jalousie amoureuse du héros infléchit par exemple son rêve de manière à faire apparaître un rival gommeux.
L'intrigue ? Difficile à cerner de prime abord. L'intro laisse croire qu'on devrait chercher un remède pour notre femme Sonia. La même intro fait référence à un certain chamane qu'on nous a conseillé de consulter. On croit à des pistes mais
La seule indication pertinente donnée au début pour saisir la suite,
Les fins ? Multiples, mais ce sont toutes des PFA. Il n'y a qu'une seule bonne fin explicite, sauf que... et bien sauf que !
Une petite aventure qui se joue vite, dont on pourrait explorer les diverses possibilités au fil de relecture rapides
L'illustration par Linflas du 113 est particulièrement impressionnante.
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Lu Transomnie de Fitz (Emmanuel Quaireau) dans sa version publiée par Alkonost/Posidonia. Ça reste dans le ton de mes dernières ludo-lectures, Piégé à Arkham et Hôtel Silencio, qui tous les deux sortent des sentiers battus en termes de mécanisme.
Bon niveau d'écriture, mais ce n'est pas une surprise. Les personnages ont des noms... familiers : un écrivain raté n'osant pas sortir et craignant le froid, sa femme new-yorkaise pré"nommée Sonia, leur meilleur ami August, le fait de publier de la nouvelle dans un magazine pulp... Mais qui pourraient bien être tous ces gens...?
Le pitch : Sonia est tombé malade et sa peau est devenue grisâtre, tavelée (pas souvent qu'on le lit, ce mot-là). Son mari, notre héros, s'endort et rêve. Il ne rêve pas de réussite, pourtant il avait commis une belle nouvelle de science-fiction horrifique. Il rêve de la maison de ses beaux-parents, et de la ville qui l'entoure, Kingwich (Kingsport + Dunwich). Tout sera d'ailleurs placé sous le signe de l'onirisme, les événements affolants qui surviennent sans raison d'être, les déplacements rapides, les personnages qui apparaissent ou disparaissent, ou se trouvent là où ils n'ont rien à faire. La jalousie amoureuse du héros infléchit par exemple son rêve de manière à faire apparaître un rival gommeux.
L'intrigue ? Difficile à cerner de prime abord. L'intro laisse croire qu'on devrait chercher un remède pour notre femme Sonia. La même intro fait référence à un certain chamane qu'on nous a conseillé de consulter. On croit à des pistes mais
Les fins ? Multiples, mais ce sont toutes des PFA. Il n'y a qu'une seule bonne fin explicite, sauf que... et bien sauf que !
Une petite aventure qui se joue vite, dont on pourrait explorer les diverses possibilités au fil de relecture rapides
L'illustration par Linflas du 113 est particulièrement impressionnante.