Deux lectures effectuées. L'atmosphère évoque le côté ouaté et techno du film Cube 2 : Hypercube, et je crois comprendre que la fin et le titre rejoignent aussi une des thématiques du film. Si j'ai bien compris, et bien je dois avouer que c'est drôlement astucieux ! Y a un high concept, là.
Le symboles de labyrinthes et de cadenas ouverts/fermés, et à un moment la Lune et Jupiter, me guidaient vers un intertexe différent : les scénarios d'escape de tous poils. Sauf que je ne voyais pas en quoi aurait consisté l'énigme. J'ai mieux saisi en lisant les comm' de Jehan ensuite. Avant cela je pensais que les glyphes, les boutons, etc. ne servaient qu'à dissimuler des choix gauche/droite qui auraient rebuté le lecteur si présentés trop explicitement.
Les glyphes épurés participent de la construction de l'ambiance. L'avarice d'infos nous amène à imaginer le contexte, on travaille du chapeau à mesure de notre lecture : l'arène est-elle un jeu ? Un jeu physique, ou bien vidéo ? Une expérience de labo ? Un mode d'exécution d'un condamné ?
Bien sûr le dispositif ne permet ni de multiplier les relectures (on risquerait de se lasser) ni de bâtir un AVH longue.
Les paragraphes se limitent à des actions simples avec beaucoup de description des lieux, peu d'introspection du personnage, peu d'interventions du narrateur. Faute de son (pas d'air) et de toucher (combinaison étanche) tout est essentiellement visuel. Cela donne une saveur assez particulière à la lecture. Et me rappelle certaines des AVH écrites par Indigo, qui jouent aussi de ce mode d'écriture, dans des environnements de SF eux aussi.
La bonne fin rappelle délicieusement du Lovecraft... Une fin du genre
BILAN
Une expérience d'écriture originale à partir d'un high-concept très bien pensé, et qui, dans un projet différent (écriture plus intérieure au personnage, un poil plus de concept, un enjeu clairement indiqué), pourrait donner une aventure retorse et surprenante.
Le symboles de labyrinthes et de cadenas ouverts/fermés, et à un moment la Lune et Jupiter, me guidaient vers un intertexe différent : les scénarios d'escape de tous poils. Sauf que je ne voyais pas en quoi aurait consisté l'énigme. J'ai mieux saisi en lisant les comm' de Jehan ensuite. Avant cela je pensais que les glyphes, les boutons, etc. ne servaient qu'à dissimuler des choix gauche/droite qui auraient rebuté le lecteur si présentés trop explicitement.
Les glyphes épurés participent de la construction de l'ambiance. L'avarice d'infos nous amène à imaginer le contexte, on travaille du chapeau à mesure de notre lecture : l'arène est-elle un jeu ? Un jeu physique, ou bien vidéo ? Une expérience de labo ? Un mode d'exécution d'un condamné ?
Bien sûr le dispositif ne permet ni de multiplier les relectures (on risquerait de se lasser) ni de bâtir un AVH longue.
Les paragraphes se limitent à des actions simples avec beaucoup de description des lieux, peu d'introspection du personnage, peu d'interventions du narrateur. Faute de son (pas d'air) et de toucher (combinaison étanche) tout est essentiellement visuel. Cela donne une saveur assez particulière à la lecture. Et me rappelle certaines des AVH écrites par Indigo, qui jouent aussi de ce mode d'écriture, dans des environnements de SF eux aussi.
La bonne fin rappelle délicieusement du Lovecraft... Une fin du genre
BILAN
Une expérience d'écriture originale à partir d'un high-concept très bien pensé, et qui, dans un projet différent (écriture plus intérieure au personnage, un poil plus de concept, un enjeu clairement indiqué), pourrait donner une aventure retorse et surprenante.