C’est purement excellent.
Un mot sur la forme pour commencer : c’est tout bête, mais c’est tellement agréable d’être accueilli par un texte aéré, justifié, sans fautes… Rien que pour ça, merci ! Les petites illustrations qui séparent certains paragraphes sont très jolies et contribuent également au plaisir de la lecture, d’autant plus qu’elles font vivre la formidable atmosphère qui se dégage du récit, sur laquelle je m’attarderai un peu plus loin. Bref, c’est du travail soigné, et c’est très appréciable.
Sur le fond, j’ai beaucoup aimé ; que dis-je, j’ai adoré. Je me suis senti happé par cette histoire. Rien que la façon dont elle est contée la rend captivante. On a le sentiment d’être dans cet univers, au coin d’un feu de camp, pendant qu’Anoki nous narre son aventure… Ce sentiment est renforcé par un style poétique et empreint d’une forme de nostalgie… Le vocabulaire est riche et plein de jolies trouvailles.
L’univers est particulièrement marquant. Les personnages qu’on croise, les coutumes, les éléments de la vie quotidienne… Je ne liste pas tous les détails qui m’ont marqué, il y en a trop. Il se dégage de ces descriptions une atmosphère d’une grande beauté, qui transporte notre imagination dans ces contrées sauvages, au milieu de ces peuples qu’on a envie de découvrir davantage. Vraiment, c’est superbe. On y croit, on s’y croit. C’est presque un regret de se dire que ce n’est qu’un monde imaginaire, qu’on ne pourra jamais visiter.
J’ajoute qu’on sent un souci de cohérence des plus plaisants. Par exemple, la largeur de l’espacement des stries, mentionnée au début de la traque et qui revient lorsqu’on trouve l’inukshuk, nous confirmant qu’on a retrouvé la piste. Ou encore le poteau de bois aux multiples usages, régulièrement mentionné, ou bien les taches en forme de plume de corbeau sur le poitrail de l’ours, qui font écho à l’introduction… Ce soin apporté aux détails est vraiment agréable.
L’aspect ludique peut paraître un peu en retrait, mais m’a quand même fait passer un bon moment. Les règles sont simples, juste ce qu’il faut pour ne pas briser l’immersion, et efficaces. J’ai atteint la section 50 à ma première tentative, mais ça s’est joué de justesse au niveau du temps comme lors du combat final, donc je ne pense pas que l’aventure soit trop facile.
Je me permets de lister sous la balise ci-dessous quelques fautes que j’ai repérées au fil de ma lecture, car le récit mérite d’approcher la perfection :
Deux autres remarques avant de conclure : section 2, le texte change de couleur sans que cela paraisse justifié, et section 12, on nous demande de rayer toutes les lunes, mais si on vient du 37, on se rend au 12 parce qu’on les a déjà toutes rayées.
Je conclus donc, par un très grand : Bravo ! Anoki et le Dieu Ours est une superbe réussite.
Un mot sur la forme pour commencer : c’est tout bête, mais c’est tellement agréable d’être accueilli par un texte aéré, justifié, sans fautes… Rien que pour ça, merci ! Les petites illustrations qui séparent certains paragraphes sont très jolies et contribuent également au plaisir de la lecture, d’autant plus qu’elles font vivre la formidable atmosphère qui se dégage du récit, sur laquelle je m’attarderai un peu plus loin. Bref, c’est du travail soigné, et c’est très appréciable.
Sur le fond, j’ai beaucoup aimé ; que dis-je, j’ai adoré. Je me suis senti happé par cette histoire. Rien que la façon dont elle est contée la rend captivante. On a le sentiment d’être dans cet univers, au coin d’un feu de camp, pendant qu’Anoki nous narre son aventure… Ce sentiment est renforcé par un style poétique et empreint d’une forme de nostalgie… Le vocabulaire est riche et plein de jolies trouvailles.
L’univers est particulièrement marquant. Les personnages qu’on croise, les coutumes, les éléments de la vie quotidienne… Je ne liste pas tous les détails qui m’ont marqué, il y en a trop. Il se dégage de ces descriptions une atmosphère d’une grande beauté, qui transporte notre imagination dans ces contrées sauvages, au milieu de ces peuples qu’on a envie de découvrir davantage. Vraiment, c’est superbe. On y croit, on s’y croit. C’est presque un regret de se dire que ce n’est qu’un monde imaginaire, qu’on ne pourra jamais visiter.
J’ajoute qu’on sent un souci de cohérence des plus plaisants. Par exemple, la largeur de l’espacement des stries, mentionnée au début de la traque et qui revient lorsqu’on trouve l’inukshuk, nous confirmant qu’on a retrouvé la piste. Ou encore le poteau de bois aux multiples usages, régulièrement mentionné, ou bien les taches en forme de plume de corbeau sur le poitrail de l’ours, qui font écho à l’introduction… Ce soin apporté aux détails est vraiment agréable.
L’aspect ludique peut paraître un peu en retrait, mais m’a quand même fait passer un bon moment. Les règles sont simples, juste ce qu’il faut pour ne pas briser l’immersion, et efficaces. J’ai atteint la section 50 à ma première tentative, mais ça s’est joué de justesse au niveau du temps comme lors du combat final, donc je ne pense pas que l’aventure soit trop facile.
Je me permets de lister sous la balise ci-dessous quelques fautes que j’ai repérées au fil de ma lecture, car le récit mérite d’approcher la perfection :
Deux autres remarques avant de conclure : section 2, le texte change de couleur sans que cela paraisse justifié, et section 12, on nous demande de rayer toutes les lunes, mais si on vient du 37, on se rend au 12 parce qu’on les a déjà toutes rayées.
Je conclus donc, par un très grand : Bravo ! Anoki et le Dieu Ours est une superbe réussite.