21/03/2021, 15:55
(Modification du message : 06/04/2021, 20:58 par Lyzi Shadow.)
Tour 5
1305.
En début d'année, en plein hiver, Charles Capet est élu évêque de Reims à l'unanimité des 6 voix exprimées, face au candidat rival Henri d'Orléans, qui reçoit 0 voix. Le Cardinal Lambert Bourbon et les évêques Philippe de Valois et Beaudoin de Valois s'abstiennent.
Dans le même temps, à Toulouse, Guenièvre Bourbon, sœur puinée de Lambert Bourbon (et de feu Arthur Bourbon), et nièce d'Aliénor Bourbon d'Aquitaine, prend le commandement du château en l'absence de l'évêque son frère.
Un peu plus tard, à l'arrivée du printemps, Philippe de Valois, évêque de Calais, annonce la collecte d'une dîme sur tout l'évêché. Cela ne changera pas grand-chose pour Calais, dont les impôts lui reviennent déjà en tant que seigneur, mais c'est l'occasion pour lui d'obtenir une partie des revenus de la ville de Domrémy, qui sans cela reviendrait à la famille Capet.
Mal lui en prend, car des agents agitateurs à la solde des Bourbons profitent du climat de mécontentement dû à ce nouvel impôt pour provoquer une révolte dans Calais !
Philippe de Valois songe un temps à faire le déplacement lui-même pour tenter de calmer la populace en colère en personne, mais il renonce par peur d'être malmené voire tué.
Sans son aide, la garnison d'archers de Calais est massacrée par les paysans révoltés. Le château est également incendié, ainsi que plusieurs installations publiques, tels que les grands moulins à moudre le grain, par lesquels la seigneurie percevait de larges banalités.
Calais n'est à présent plus sous le contrôle de la famille de Valois !
1305.
En début d'année, en plein hiver, Charles Capet est élu évêque de Reims à l'unanimité des 6 voix exprimées, face au candidat rival Henri d'Orléans, qui reçoit 0 voix. Le Cardinal Lambert Bourbon et les évêques Philippe de Valois et Beaudoin de Valois s'abstiennent.
Dans le même temps, à Toulouse, Guenièvre Bourbon, sœur puinée de Lambert Bourbon (et de feu Arthur Bourbon), et nièce d'Aliénor Bourbon d'Aquitaine, prend le commandement du château en l'absence de l'évêque son frère.
Un peu plus tard, à l'arrivée du printemps, Philippe de Valois, évêque de Calais, annonce la collecte d'une dîme sur tout l'évêché. Cela ne changera pas grand-chose pour Calais, dont les impôts lui reviennent déjà en tant que seigneur, mais c'est l'occasion pour lui d'obtenir une partie des revenus de la ville de Domrémy, qui sans cela reviendrait à la famille Capet.
Mal lui en prend, car des agents agitateurs à la solde des Bourbons profitent du climat de mécontentement dû à ce nouvel impôt pour provoquer une révolte dans Calais !
Philippe de Valois songe un temps à faire le déplacement lui-même pour tenter de calmer la populace en colère en personne, mais il renonce par peur d'être malmené voire tué.
Sans son aide, la garnison d'archers de Calais est massacrée par les paysans révoltés. Le château est également incendié, ainsi que plusieurs installations publiques, tels que les grands moulins à moudre le grain, par lesquels la seigneurie percevait de larges banalités.
Calais n'est à présent plus sous le contrôle de la famille de Valois !
(Erreur de jeu de ma part, sur ce coup. Je me suis arrêté à la règle que la carte Révolte est la seule façon possible de détruire un château. Ce que je n'avais pas vu, c'est que chaque niveau de fortification annule 1 carte Révolte. Le château aurait donc dû être immunisé à l'usage d'une seule carte Révolte : il aurait fallu en jouer 2, soit en même temps par le même joueur, soit parce que d'autres joueurs ayant aussi des cartes Révolte se seraient joints à l'action du joueur Blanc/Bourbon. La première carte aurait été annulée et la deuxième aurait effectivement détruit le château. Les Verts/Valois auraient donc dû être en meilleure position pour le reste de la partie…)
Les Valois, fortement atteints par ce désastre, sont furieux et cherchent des responsables. Ils ont vent assez vite que les Bourbons sont derrière ce revers.
Quentin de Valois décide de ne pas laisser cet affront impuni. Il recrute un groupe de personnes peu recommandables et organise l'assassinat de la chef de la famille rivale.
Les criminels réussissent leur coup pendable.
Le 14 mai, à Rennes, Aliénor d'Aquitaine est poignardée en pleine rue. Elle meurt à même le pavé avant qu'on puisse lui porter secours.
Les Valois, fortement atteints par ce désastre, sont furieux et cherchent des responsables. Ils ont vent assez vite que les Bourbons sont derrière ce revers.
Quentin de Valois décide de ne pas laisser cet affront impuni. Il recrute un groupe de personnes peu recommandables et organise l'assassinat de la chef de la famille rivale.
Les criminels réussissent leur coup pendable.
Le 14 mai, à Rennes, Aliénor d'Aquitaine est poignardée en pleine rue. Elle meurt à même le pavé avant qu'on puisse lui porter secours.
Si peu de temps après le décès d'Arthur, les Bourbons sont à nouveau en deuil. Ils ne restent pas longtemps paralysés cependant… Aliénor avait désigné sa nièce Guenièvre pour seule héritière. Guenièvre Bourbon, désormais comtesse du Poitou, fidèle à la réputation de ténacité des femmes de sa famille, ne laisse pas son deuil l'engourdir, s'indigne du malheur de sa tante auprès de tous les pairs du royaume et exige Justice !
Les assassins, organisés mais imprudents, sont rapidement arrêtés et interrogés. Les preuves contre leur commanditaire, Quentin de Valois, sont accablantes.
Toute l'affaire aura été extrêmement brève. Ainsi, le 27 mai déjà, Quentin de Valois, jugé coupable et condamné à mort, est présenté au bourreau du royaume et a la tête tranchée en place publique. Ses complices seront pendus le même jour.
Les assassins, organisés mais imprudents, sont rapidement arrêtés et interrogés. Les preuves contre leur commanditaire, Quentin de Valois, sont accablantes.
Toute l'affaire aura été extrêmement brève. Ainsi, le 27 mai déjà, Quentin de Valois, jugé coupable et condamné à mort, est présenté au bourreau du royaume et a la tête tranchée en place publique. Ses complices seront pendus le même jour.
On ignore toutefois si Quentin a commandité l'assassinat seul, ou s'il a agi au su et avec l'accord de son frère Philippe, voire si ce dernier est l'initiateur du complot.
Malgré les protestations de la nouvelle chef de famille de la Maison de Bourbon, Philippe de Valois, faute de la moindre preuve, n'est pas inquiété.
Considérant l'affaire réglée, les pairs du royaume portent leur attention sur d'autres sujets et feignent d'oublier toute cette histoire.
Guenièvre Bourbon, comtesse du Poitou, ne peut que réfréner son ire en silence.
Encore une fois, elle ne reste pas inactive, et termine de fonder officiellement le duché d'Aquitaine, prenant Toulouse pour capitale. Sa tante Aliénor aura ainsi réalisé son rêve, au moins à titre posthume…
Guenièvre Bourbon devra désormais être appelée la Duchesse Guenièvre Bourbon, duchesse d'Aquitaine et comtesse du Poitou.
Inspirés par elle, plusieurs chevaliers se réunissent à Poitiers, prêts à porter la bannière blanche des Bourbons. On augmente également la garnison de la nouvelle capitale en recrutant plusieurs sergents de ville.
Dans le sud-est du pays, Charles Capet fonde le fief du Dauphiné, avec comme capitale Lyon, où la famille Capet dispose déjà d'un château.
Charles devient officiellement baron du Dauphiné.
De nouveaux archers s'ajoutent à la défense de Reims. Le Baron Charles renforce également son armée au Puy.
Inquiète, Isabelle d'Orléans répond en montant une nouvelle armée à Montpellier.
Avec le début de l'été vient le temps des mouvements de troupes.
Guenièvre Bourbon, duchesse d'Aquitaine et comtesse du Poitou, se rend à Poitiers pour prendre le commandement de sa nouvelle armée.
Le Cardinal Lambert Bourbon, évêque de Toulouse, quitte Pau pour retourner au chef-lieu de son évêché.
Philipe de Valois, évêque de Calais, laisse Paris sous la bonne garde de ses chevaliers et se rend seul à Calais pour en reprendre le contrôle et restaurer l'ordre, la jacquerie s'étant dispersée.
Beaudoin de Valois, évêque de Lisieux, bien qu'il n'a plus face à lui Aliénor pour diriger la défense de Rennes, estime qu'il n'a plus assez de troupes pour prendre la ville bretonne. Il renonce et retourne à Lisieux avec ses derniers chevaliers.
Charles Capet, évêque de Reims et baron du Dauphiné, décidé à unir la Bourgogne sous une unique bannière, mène son armée jusqu'aux portes d'Orléans.
Le seigneur Henri propose des pourparlers, mais le Baron Carmin refuse toute discussion et lance l'attaque sur la ville ancestrale de la bannière d'or.
Les archers d'Orléans tirent une volée, espérant ainsi ralentir l'avancée de l'ennemi. L'infanterie capétienne s'écroule, criblée de flèches, mais les chevaliers qui les suivent bloquent les projectiles de leurs boucliers, et continuent leur avancée sur les murs de la ville fortifiée.
Les forces orléanistes espèrent que les chevaliers resteront bloqués derrière les remparts, à la merci des défenseurs, au moins le temps que l'armée capétienne monte des engins de siège. Ils déchantent quand, grâce à un ingénieux travail de sape, les ingénieurs capétiens parviennent à creuser un tunnel passant sous la porte de la ville et ouvrant derrière les fortifications. Les chevaliers carmin investissent Orléans sans même perdre une foulée de galop de cheval.
La garnison, complètement désorganisée par cette attaque surprise, est décimée sans même avoir le temps de répliquer. Les chevaliers orléanais sont tous tués, ainsi qu'une bonne partie des sergents de la ville.
Craignant pour sa vie, Henri d'Orléans capitule sans conditions.
Les quelques fantassins et archers orléanistes survivants sont passés au fil de l'épée par l'envahisseur capétien, et Henri d'Orléans est mis aux fers.
Orléans, berceau des orléanistes, est désormais sous le contrôle unilatéral de la famille Capet.
Malgré les protestations de la nouvelle chef de famille de la Maison de Bourbon, Philippe de Valois, faute de la moindre preuve, n'est pas inquiété.
Considérant l'affaire réglée, les pairs du royaume portent leur attention sur d'autres sujets et feignent d'oublier toute cette histoire.
Guenièvre Bourbon, comtesse du Poitou, ne peut que réfréner son ire en silence.
Encore une fois, elle ne reste pas inactive, et termine de fonder officiellement le duché d'Aquitaine, prenant Toulouse pour capitale. Sa tante Aliénor aura ainsi réalisé son rêve, au moins à titre posthume…
Guenièvre Bourbon devra désormais être appelée la Duchesse Guenièvre Bourbon, duchesse d'Aquitaine et comtesse du Poitou.
Inspirés par elle, plusieurs chevaliers se réunissent à Poitiers, prêts à porter la bannière blanche des Bourbons. On augmente également la garnison de la nouvelle capitale en recrutant plusieurs sergents de ville.
Dans le sud-est du pays, Charles Capet fonde le fief du Dauphiné, avec comme capitale Lyon, où la famille Capet dispose déjà d'un château.
Charles devient officiellement baron du Dauphiné.
De nouveaux archers s'ajoutent à la défense de Reims. Le Baron Charles renforce également son armée au Puy.
Inquiète, Isabelle d'Orléans répond en montant une nouvelle armée à Montpellier.
Avec le début de l'été vient le temps des mouvements de troupes.
Guenièvre Bourbon, duchesse d'Aquitaine et comtesse du Poitou, se rend à Poitiers pour prendre le commandement de sa nouvelle armée.
Le Cardinal Lambert Bourbon, évêque de Toulouse, quitte Pau pour retourner au chef-lieu de son évêché.
Philipe de Valois, évêque de Calais, laisse Paris sous la bonne garde de ses chevaliers et se rend seul à Calais pour en reprendre le contrôle et restaurer l'ordre, la jacquerie s'étant dispersée.
Beaudoin de Valois, évêque de Lisieux, bien qu'il n'a plus face à lui Aliénor pour diriger la défense de Rennes, estime qu'il n'a plus assez de troupes pour prendre la ville bretonne. Il renonce et retourne à Lisieux avec ses derniers chevaliers.
Charles Capet, évêque de Reims et baron du Dauphiné, décidé à unir la Bourgogne sous une unique bannière, mène son armée jusqu'aux portes d'Orléans.
Le seigneur Henri propose des pourparlers, mais le Baron Carmin refuse toute discussion et lance l'attaque sur la ville ancestrale de la bannière d'or.
Les archers d'Orléans tirent une volée, espérant ainsi ralentir l'avancée de l'ennemi. L'infanterie capétienne s'écroule, criblée de flèches, mais les chevaliers qui les suivent bloquent les projectiles de leurs boucliers, et continuent leur avancée sur les murs de la ville fortifiée.
Les forces orléanistes espèrent que les chevaliers resteront bloqués derrière les remparts, à la merci des défenseurs, au moins le temps que l'armée capétienne monte des engins de siège. Ils déchantent quand, grâce à un ingénieux travail de sape, les ingénieurs capétiens parviennent à creuser un tunnel passant sous la porte de la ville et ouvrant derrière les fortifications. Les chevaliers carmin investissent Orléans sans même perdre une foulée de galop de cheval.
La garnison, complètement désorganisée par cette attaque surprise, est décimée sans même avoir le temps de répliquer. Les chevaliers orléanais sont tous tués, ainsi qu'une bonne partie des sergents de la ville.
Craignant pour sa vie, Henri d'Orléans capitule sans conditions.
Les quelques fantassins et archers orléanistes survivants sont passés au fil de l'épée par l'envahisseur capétien, et Henri d'Orléans est mis aux fers.
Orléans, berceau des orléanistes, est désormais sous le contrôle unilatéral de la famille Capet.
Bataille d'Orléans (1305)
Charles Capet, évêque de Reims et baron du Dauphiné, attaque le berceau de sa famille rivale
L'humiliation est grande pour Henri, mais au moins, il est toujours vivant.
Au cœur de l'automne, Isabelle d'Orléans profite de ce que l'armée de Charles Chapet a quitté Lyon pour attaquer le château.
La belle orléanaise est plus rusée qu'elle le semble, et parvient à se faire ouvrir les portes du donjon par des agents infiltrés dans la garnison lyonnaise. L'armée orléaniste n'est ainsi pas plus gênée par les fortifications de Lyon que l'armée capétienne ne l'a été par celles d'Orléans. L'ironie n'amuse pas les Lyonnais.
Cependant, meilleure stratège que chef de guerre, Isabelle perd toutes ses troupes à pied dans la bataille, ne conservant auprès d'elle que ses plus proches chevaliers. La garnison squelettique de Lyon est néanmoins vaincue, et la bannière jaune or des Orléans est hissée en place de la rouge carmin de la famille Capet.
C'est une petite revanche pour les orléanistes : oui, Orléans a été perdue, le chef de famille est prisonnier, mais Isabelle d'Orléans est désormais baronne du Dauphiné.
La belle orléanaise est plus rusée qu'elle le semble, et parvient à se faire ouvrir les portes du donjon par des agents infiltrés dans la garnison lyonnaise. L'armée orléaniste n'est ainsi pas plus gênée par les fortifications de Lyon que l'armée capétienne ne l'a été par celles d'Orléans. L'ironie n'amuse pas les Lyonnais.
Cependant, meilleure stratège que chef de guerre, Isabelle perd toutes ses troupes à pied dans la bataille, ne conservant auprès d'elle que ses plus proches chevaliers. La garnison squelettique de Lyon est néanmoins vaincue, et la bannière jaune or des Orléans est hissée en place de la rouge carmin de la famille Capet.
C'est une petite revanche pour les orléanistes : oui, Orléans a été perdue, le chef de famille est prisonnier, mais Isabelle d'Orléans est désormais baronne du Dauphiné.
Quand l'hiver force la fin de la saison de la guerre, les tensions sont à leur comble. Les quatre grandes familles ont perdu beaucoup d'hommes ces dernières années. La Maison de Bourbon n'a pas été épargnée, mais reste la plus proche de la victoire. Mais la nouvelle chef de famille, Guenièvre Bourbon, duchesse d'Aquitaine et comtesse du Poitou, saura-t-elle conserver cette avance ? À n'en pas douter, les trois familles rivales seront tentées de s'allier contre elle. La position de favori trace toujours une cible sur le front de qui s'en empare...
(Fin du premier jour de jeu, environ 4h30).
(Fin du premier jour de jeu, environ 4h30).
Mr. Shadow
Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi