17/03/2021, 18:45
(Modification du message : 06/04/2021, 20:29 par Lyzi Shadow.)
Tour 2
1302.
Désespoir ! En cette année 1302, une épidémie de peste, probablement amenée par un navire étranger, se répand de La Rochelle jusqu'à Toulouse, puis remonte jusqu'à Paris. Les Bourbons sont en deuil : la mort emporte le seigneur Arthur, et avec lui, de nombreux partisans des familles de Bourbon et d'Orléans. Par chance, Aliénor Bourbon et Henri d'Orléans eux-mêmes, les chefs de famille respectifs, sont épargnés. L'épidémie n'atteint pas le nord et l'est du pays, les forces valoises et capétiennes restant indemnes. Mais les armées bourbonnes et orléanistes ont été sévèrement affaiblies…
À Calais, un nouveau seigneur, Beaudoin de Valois, frère puiné de Philippe, rejoint les forces de son aîné.
Pendant ce temps, à Orléans, Isabelle d'Orléans, sœur cadette d'Henri, prend le commandement de la garnison du siège familial.
Les Bourbons ne sont pas en reste. Aliénor place son neveu Lambert Bourbon, jeune frère du regretté Arthur, à la défense de Toulouse. Le jeune seigneur reprend donc les fonctions de son aîné défunt.
Henri d'Orléans paie les frais de sa politique militariste. Son armée a été décimée par la peste, et son trésor presque à sec ne lui permet pas de lancer les investissements nécessaires pour rattraper son retard économique sur ses rivaux. Il se contente de recruter, parmi les survivants de l'épidémie, quelques combattants parisiens pour étoffer ses rangs en préparation d'une éventuelle attaque des Valois, sans pour autant parvenir à remplacer complètement ses pertes.
Toulouse poursuit son développement économique, arrivant à égaliser Reims, la ville la plus riche de France. Domrémy commence également à se développer sous l'égide des Capétiens.
Au début de l'été, Philippe de Valois confie une armée à son frère. Nouvellement chef de guerre, le seigneur Beaudoin de Valois marche sur la Normandie, s'empare de Rouen, puis poursuit jusqu'à Lisieux où il s'installe.
Plus au sud, Thierry Capet prend quelques hommes pour prendre le contrôle de Dijon et de Lyon.
Inquiète que le Dauphiné devienne bientôt totalement capétien, Isabelle laisse aux chevaliers la tâche de défendre Orléans, et descend à Clermont avec deux unités de sergents d'armes.
Les Bourbons continuent leur expansion dans l'ouest du pays. Lambert Bourbon et Aliénor se croisent à Poitiers, où Lambert et ses hommes s'installent pour l'hiver, tandis que sa tante poursuit jusqu'à Tours avec les derniers hommes sous son commandement direct.
Tout le Poitou arbore désormais la bannière blanche des Bourbons.
« J'eus, cette année-là, un rêve étrange et pénétrant. Beaudoin de Valois et son armée attaquaient Paris. Mes hommes, affaiblis par la peste, tombèrent tous les uns après les autres. Alors que tout semblait perdu et ma vie menacée, Beaudoin jura solennellement que si Paris capitulait et mes derniers hommes étaient démobilisés, je pourrais partir libre. Le cœur lourd, j'ordonnai à mes soldats de laisser leurs armes et retourner chez eux, et remettai les clés de la ville à l'envahisseur. À ma surprise, le seigneur Beaudoin tint parole et ne me prit point pour prisonnier. Alors que je m'éloignais, mon vainqueur commença subitement à crier : "Ah non ! La Peste !"
Et la moitié de ses troupes tombèrent inanimées ! "Cela ne va pas, se plaignit Beaudoin. Je n'ai plus assez de troupes pour attaquer Paris. Vous pouvez donc garder votre ville, Seigneur Henri."
Je me réveillai en sueurs, constatant que les armées des Valois n'avaient jamais approché la Seine. J'appris plus tard que le personnage de mon cauchemar avait concentré ses efforts sur la colonisation de la Normandie. Peut-être avais-je, malgré tout, contracté une forme atténuée de la maladie qui avait si tristement décimé mes troupes et que la fièvre m'avait fait délirer. »
1302.
Désespoir ! En cette année 1302, une épidémie de peste, probablement amenée par un navire étranger, se répand de La Rochelle jusqu'à Toulouse, puis remonte jusqu'à Paris. Les Bourbons sont en deuil : la mort emporte le seigneur Arthur, et avec lui, de nombreux partisans des familles de Bourbon et d'Orléans. Par chance, Aliénor Bourbon et Henri d'Orléans eux-mêmes, les chefs de famille respectifs, sont épargnés. L'épidémie n'atteint pas le nord et l'est du pays, les forces valoises et capétiennes restant indemnes. Mais les armées bourbonnes et orléanistes ont été sévèrement affaiblies…
À Calais, un nouveau seigneur, Beaudoin de Valois, frère puiné de Philippe, rejoint les forces de son aîné.
Pendant ce temps, à Orléans, Isabelle d'Orléans, sœur cadette d'Henri, prend le commandement de la garnison du siège familial.
Les Bourbons ne sont pas en reste. Aliénor place son neveu Lambert Bourbon, jeune frère du regretté Arthur, à la défense de Toulouse. Le jeune seigneur reprend donc les fonctions de son aîné défunt.
Henri d'Orléans paie les frais de sa politique militariste. Son armée a été décimée par la peste, et son trésor presque à sec ne lui permet pas de lancer les investissements nécessaires pour rattraper son retard économique sur ses rivaux. Il se contente de recruter, parmi les survivants de l'épidémie, quelques combattants parisiens pour étoffer ses rangs en préparation d'une éventuelle attaque des Valois, sans pour autant parvenir à remplacer complètement ses pertes.
Toulouse poursuit son développement économique, arrivant à égaliser Reims, la ville la plus riche de France. Domrémy commence également à se développer sous l'égide des Capétiens.
Au début de l'été, Philippe de Valois confie une armée à son frère. Nouvellement chef de guerre, le seigneur Beaudoin de Valois marche sur la Normandie, s'empare de Rouen, puis poursuit jusqu'à Lisieux où il s'installe.
Plus au sud, Thierry Capet prend quelques hommes pour prendre le contrôle de Dijon et de Lyon.
Inquiète que le Dauphiné devienne bientôt totalement capétien, Isabelle laisse aux chevaliers la tâche de défendre Orléans, et descend à Clermont avec deux unités de sergents d'armes.
Les Bourbons continuent leur expansion dans l'ouest du pays. Lambert Bourbon et Aliénor se croisent à Poitiers, où Lambert et ses hommes s'installent pour l'hiver, tandis que sa tante poursuit jusqu'à Tours avec les derniers hommes sous son commandement direct.
Tout le Poitou arbore désormais la bannière blanche des Bourbons.
« J'eus, cette année-là, un rêve étrange et pénétrant. Beaudoin de Valois et son armée attaquaient Paris. Mes hommes, affaiblis par la peste, tombèrent tous les uns après les autres. Alors que tout semblait perdu et ma vie menacée, Beaudoin jura solennellement que si Paris capitulait et mes derniers hommes étaient démobilisés, je pourrais partir libre. Le cœur lourd, j'ordonnai à mes soldats de laisser leurs armes et retourner chez eux, et remettai les clés de la ville à l'envahisseur. À ma surprise, le seigneur Beaudoin tint parole et ne me prit point pour prisonnier. Alors que je m'éloignais, mon vainqueur commença subitement à crier : "Ah non ! La Peste !"
Et la moitié de ses troupes tombèrent inanimées ! "Cela ne va pas, se plaignit Beaudoin. Je n'ai plus assez de troupes pour attaquer Paris. Vous pouvez donc garder votre ville, Seigneur Henri."
Je me réveillai en sueurs, constatant que les armées des Valois n'avaient jamais approché la Seine. J'appris plus tard que le personnage de mon cauchemar avait concentré ses efforts sur la colonisation de la Normandie. Peut-être avais-je, malgré tout, contracté une forme atténuée de la maladie qui avait si tristement décimé mes troupes et que la fièvre m'avait fait délirer. »
-Henri d'Orléans, Mémoires.
(Ce qui s'est passé, de toute évidence, c'est que j'ai commencé par attaquer Paris avec les Valois -premier joueur à ce tour-, ce qui m'a permis de tester les règles de bataille pour la première fois. Les Valois l'ont emporté, et au moment de passer à la phase suivante, j'ai aperçu la carte Événement "Peste" sur le bord de la table, que j'avais complètement oubliée. Les Valois auraient pu tout de même atteindre Paris, mais ils auraient risqué la mort de leur Seigneur et perdu la moitié de leurs troupes, et si j'avais pensé à ça, ils n'auraient jamais attaqué. Je suis donc revenu en arrière et les Valois ont pris la Normandie à la place. Mais c'est d'autant plus con que les Valois étaient les premiers à jouer, et que la famille d'Orléans aurait sans doute joué différemment si une armée rivale n'avait pas débarqué à Paris. Mais bon… Difficile de continuer, étant donné que la bataille aurait été sans doute très différente si les Valois n'avaient eu que la moitié de leur force pour attaquer.)
Mr. Shadow
Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi