17/03/2021, 17:05
(Modification du message : 22/03/2021, 13:30 par Lyzi Shadow.)
Tour 1
France, 1301.
À Toulouse, Aliénor Bourbon, dite Aliénor d'Aquitaine, choisit de poursuivre une politique "mixte", développant la ville économiquement et militairement à parts égales.
Elle est imitée par Philippe de Valois dans le nord de la France, qui développe la ville de Calais de la même manière.
Les deux villes ont doublé la garnison de sergents d'armes destinée à les défendre.
À Reims, Thierry Capet opte pour le "tout économique", pour développer la ville rapidement, sans augmenter ses forces militaires. Un choix audacieux, compte tenu de la proximité de ses rivaux à Calais, au nord, et à Orléans, à l'ouest. Nul doute que Thierry s'attend à ce que toutes les grandes familles respectent l'accord tacite de ne pas déclencher l'affrontement si tôt.
Pourtant, à Orléans, Thierry d'Orléans suit la doctrine inverse, et investit tout son trésor disponible dans le domaine militaire, levant la plus grande troupe armée du pays et inquiétant au passage tous ses rivaux…
Les politiques expansionnistes commencent.
Aliénor nomme son neveu, Arthur Bourbon, chef de guerre, et le charge d'assurer la sécurité de Toulouse. Puis, à la tête d'un petit groupe de chevaliers et d'un nombre conséquent de fantassins, elle avance sur Bordeaux et en prend le contrôle. Les Bourbons disposent à présent d'un port, comme les Valois avec celui de Calais. Après avoir installé un gouvernement à Bordeaux et y avoir laissé ses combattants à pied pour former la nouvelle garnison, Aliénor poursuit avec ses chevaliers vers le nord, franchit la frontière entre l'Aquitaine et le Poitou, et s'empare de La Rochelle, s'assurant ainsi d'un second port pour sa famille.
Arthur Bourbon, de son côté, laisse une maigre garnison de quelques hommes, et avance sur Limoges avec le reste des troupes des Bourbons, espérant créer une première ligne de défense en avant de Toulouse, dans le cas où Henri d'Orléans viendrait à franchir la Loire avec son armée.
Dans le même temps, dans le nord de la France, Philippe de Valois voyage vers l'est avec la moitié de ses forces, entre dans Lièges, puis retourne immédiatement seul à Calais après avoir installé un gouvernement et une garnison conséquente dans la ville flamande.
Thierry Capet montre la même prudence, saisissant la ville de Domrémy avant de revenir sur ses pas, prêt à défendre Reims contre une éventuelle attaque orléaniste.
Henri d'Orléans est l'homme qui fait peur. Et en vérité, il envisage tout à fait sérieusement d'enfreindre l'accord tacite qui semble avoir été pris entre les grandes familles de ne pas provoquer le combat dès la première année du conflit politique, et d'attaquer Limoges. D'autant qu'il sait que l'armée des Valois, revenant tout juste de voyage, ne risque pas de le prendre à revers et d'attaquer Orléans pendant son absence. Il se ravise, estimant que saisir une ville non défendue, Paris par exemple, lui rapporterait tout autant, sans risquer de pertes militaires. Il franchit donc la Seine avec la moitié de son armée, laissant une forte troupe pour défendre Orléans…
Au final, conformément aux souhaits des pairs du royaume, l'année 1301 sera restée pacifique.
Les tensions montantes, ce calme relatif ne saurait durer…
À Toulouse, Aliénor Bourbon, dite Aliénor d'Aquitaine, choisit de poursuivre une politique "mixte", développant la ville économiquement et militairement à parts égales.
Elle est imitée par Philippe de Valois dans le nord de la France, qui développe la ville de Calais de la même manière.
Les deux villes ont doublé la garnison de sergents d'armes destinée à les défendre.
À Reims, Thierry Capet opte pour le "tout économique", pour développer la ville rapidement, sans augmenter ses forces militaires. Un choix audacieux, compte tenu de la proximité de ses rivaux à Calais, au nord, et à Orléans, à l'ouest. Nul doute que Thierry s'attend à ce que toutes les grandes familles respectent l'accord tacite de ne pas déclencher l'affrontement si tôt.
Pourtant, à Orléans, Thierry d'Orléans suit la doctrine inverse, et investit tout son trésor disponible dans le domaine militaire, levant la plus grande troupe armée du pays et inquiétant au passage tous ses rivaux…
Les politiques expansionnistes commencent.
Aliénor nomme son neveu, Arthur Bourbon, chef de guerre, et le charge d'assurer la sécurité de Toulouse. Puis, à la tête d'un petit groupe de chevaliers et d'un nombre conséquent de fantassins, elle avance sur Bordeaux et en prend le contrôle. Les Bourbons disposent à présent d'un port, comme les Valois avec celui de Calais. Après avoir installé un gouvernement à Bordeaux et y avoir laissé ses combattants à pied pour former la nouvelle garnison, Aliénor poursuit avec ses chevaliers vers le nord, franchit la frontière entre l'Aquitaine et le Poitou, et s'empare de La Rochelle, s'assurant ainsi d'un second port pour sa famille.
Arthur Bourbon, de son côté, laisse une maigre garnison de quelques hommes, et avance sur Limoges avec le reste des troupes des Bourbons, espérant créer une première ligne de défense en avant de Toulouse, dans le cas où Henri d'Orléans viendrait à franchir la Loire avec son armée.
Dans le même temps, dans le nord de la France, Philippe de Valois voyage vers l'est avec la moitié de ses forces, entre dans Lièges, puis retourne immédiatement seul à Calais après avoir installé un gouvernement et une garnison conséquente dans la ville flamande.
Thierry Capet montre la même prudence, saisissant la ville de Domrémy avant de revenir sur ses pas, prêt à défendre Reims contre une éventuelle attaque orléaniste.
Henri d'Orléans est l'homme qui fait peur. Et en vérité, il envisage tout à fait sérieusement d'enfreindre l'accord tacite qui semble avoir été pris entre les grandes familles de ne pas provoquer le combat dès la première année du conflit politique, et d'attaquer Limoges. D'autant qu'il sait que l'armée des Valois, revenant tout juste de voyage, ne risque pas de le prendre à revers et d'attaquer Orléans pendant son absence. Il se ravise, estimant que saisir une ville non défendue, Paris par exemple, lui rapporterait tout autant, sans risquer de pertes militaires. Il franchit donc la Seine avec la moitié de son armée, laissant une forte troupe pour défendre Orléans…
Au final, conformément aux souhaits des pairs du royaume, l'année 1301 sera restée pacifique.
Les tensions montantes, ce calme relatif ne saurait durer…
Mr. Shadow
Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi