16/06/2020, 11:13
Encore une belle surprise, décidément.
Cette A.V.H. a, à mon sens, deux gros points forts : sa structure et son univers. Ce dernier m’a beaucoup plu, j’aimerais le retrouver dans une autre A.V.H. ou dans une version augmentée de celle-ci. Une sorte d’empire romain qui aurait fait de Lutèce sa capitale et qui aurait survécu plus de deux-mille ans, en concurrence avec d’autres empires… Les notes éparses sur le monde perdent parfois un peu le lecteur (surtout au début), mais comme elles ne sont pas indispensables à la compréhension de l’histoire, ce n’est pas gênant (je pense à la mention des autres empires ou des rebelles, par exemple). Peut-être aurait-il fallu alléger un peu certains passages un tantinet trop explicatifs ; rien de bien méchant, néanmoins.
La description de la société rappelle celle de 1984. Pierre après pierre, le texte construit un édifice qui se tient parfaitement — belle réappropriation des péchés capitaux, au passage. C’est très original et maîtrisé, bravo !
L’univers propre au protagoniste, lui, n’est pas autant approfondi, mais c’est pour le mieux, car pour le coup le lecteur aurait sans doute vraiment été perdu. Le coin de voile que l’on soulève donne quand même envie d’en savoir un peu plus…
Point de vue ludique, ça a déjà été dit, mais de ce que j’en ai vu (je n’ai pas essayé tous les chemins), ça a l’air très solide. Néanmoins, un passage m’a laissé perplexe.
À ma surprise, j’ai terminé l’aventure à ma première tentative. YMIR et SEMIK semblent suffisants pour l’emporter (j’ai visiblement suivi le même parcours que Skarn).
Là où le bât blesse, pour moi, c’est au niveau du style. Il est très correct, et même très bon par moments, mais il souffre de beaucoup de maladresses et de fautes, et ce alors que j’ai lu la version corrigée. C’est un peu dommage, ça m’a un peu gâché le plaisir de la lecture. J’aime bien les pavés de texte (ça s’est vu, je pense…), et l’immersion aurait été quasi-parfaite sans ces nombreuses coquilles.
J’espère pouvoir en lire une version un peu remaniée à ce niveau-là un jour, voire une version augmentée, tant il y a de la matière à exploiter. On touche aux limites qu’imposent les cinquante sections et la date de remise des A.V.H… mais sans ces contraintes, auraient-on eu autant de pépites ? Je ne pense pas… Bravo pour cette belle contribution à ce cru 2020, qui est bien parti pour rester dans les annales.
Cette A.V.H. a, à mon sens, deux gros points forts : sa structure et son univers. Ce dernier m’a beaucoup plu, j’aimerais le retrouver dans une autre A.V.H. ou dans une version augmentée de celle-ci. Une sorte d’empire romain qui aurait fait de Lutèce sa capitale et qui aurait survécu plus de deux-mille ans, en concurrence avec d’autres empires… Les notes éparses sur le monde perdent parfois un peu le lecteur (surtout au début), mais comme elles ne sont pas indispensables à la compréhension de l’histoire, ce n’est pas gênant (je pense à la mention des autres empires ou des rebelles, par exemple). Peut-être aurait-il fallu alléger un peu certains passages un tantinet trop explicatifs ; rien de bien méchant, néanmoins.
La description de la société rappelle celle de 1984. Pierre après pierre, le texte construit un édifice qui se tient parfaitement — belle réappropriation des péchés capitaux, au passage. C’est très original et maîtrisé, bravo !
L’univers propre au protagoniste, lui, n’est pas autant approfondi, mais c’est pour le mieux, car pour le coup le lecteur aurait sans doute vraiment été perdu. Le coin de voile que l’on soulève donne quand même envie d’en savoir un peu plus…
Point de vue ludique, ça a déjà été dit, mais de ce que j’en ai vu (je n’ai pas essayé tous les chemins), ça a l’air très solide. Néanmoins, un passage m’a laissé perplexe.
À ma surprise, j’ai terminé l’aventure à ma première tentative. YMIR et SEMIK semblent suffisants pour l’emporter (j’ai visiblement suivi le même parcours que Skarn).
Là où le bât blesse, pour moi, c’est au niveau du style. Il est très correct, et même très bon par moments, mais il souffre de beaucoup de maladresses et de fautes, et ce alors que j’ai lu la version corrigée. C’est un peu dommage, ça m’a un peu gâché le plaisir de la lecture. J’aime bien les pavés de texte (ça s’est vu, je pense…), et l’immersion aurait été quasi-parfaite sans ces nombreuses coquilles.
J’espère pouvoir en lire une version un peu remaniée à ce niveau-là un jour, voire une version augmentée, tant il y a de la matière à exploiter. On touche aux limites qu’imposent les cinquante sections et la date de remise des A.V.H… mais sans ces contraintes, auraient-on eu autant de pépites ? Je ne pense pas… Bravo pour cette belle contribution à ce cru 2020, qui est bien parti pour rester dans les annales.