Merci de ce retour.
Comme détaillé un peu plus haut, les talismans ont pas mal évolués pour aller vers plus d'épure en cours de projet, mais certains défauts intrinsèques étaient trop profondément enracinés pour être corrigés simplement.
D'un certain côté, ils sont un prototype du système élémentaire simple et efficace du combat final : plus complexe, plus lourd, plus pénible, mais une étape nécessaire pour parvenir à faire mieux par la suite.
On va pas se mentir, le cinéma, c'est le ventre creux de l'aventure. Je pense que c'est le passage où je savais le moins où j'allais au départ, et où les idées ont été intégrés par grosses plâtrées successives plutôt qu'harmonieusement mélangées les unes aux autres. Et bien sûr aucune n'est explicitée par le dialogue, sinon ce serait trop simple.
L'un de ces concepts amputés et rentrés au chausse-pied est que le vampire a le pouvoir de dissimuler des choses ou des êtres sous des illusions, mais que regarder dans un miroir permet de les percer à jour. Et qu'il a donc usé de cette capacité pour, très logiquement, cacher tous les chemins (qu'il connaît) menant jusqu'à lui.
Avec le recul, je pense que cette idée est intéressante en soi, mais qu'elle aurait dû être beaucoup plus filée, par exemple avec des glitches graphiques causés par des sortilèges avortés, et un nouveau groupe d'ennemis (des loups ?) errant dans les locaux, purement illusoires et ne pouvant réellement nous blesser.
Geler ses blessures est supposément la meilleure méthode pour en venir à bout, mais l'indice est clairement tordu. Surtout qu'il doit en plus être recoupé avec le texte du 2 pour aboutir, peut-être, si par hasard le cerveau du lecteur est cosmiquement synchronisé avec le mien, à une telle solution.
J'avais un peu reproché aux Larmes de Nüwa son final à part, avec une mécanique différente (plutôt infiltration dans le cas des Larmes), un peu lié au reste de l'aventure par le scénario mais quand même assez décorrélé, n'utilisant pas ou peu les trouvailles et compétences préalablement acquises, au point que cela aurait presque pu être une mission one-shot dans un supplément en ligne ou magazine.
J'ai donc fait exactement le même chose.
La différence de réception publique entre les deux, tient, je pense, outre un crescendo dans la tension et l'ambiance plus marqué (la petite vieille à la fin des Larmes n'a pas exactement le charisme ou la dangerosité de ses trois sous-fifres), au fait que les Larmes sacrifiait une mécanique bien huilée, un univers à dominante urbain détaillé et des dialogues finement ciselés au profit relatif de la campagne la nuit dans la pénombre dans le silence avec un couteau, là où Chasseur se déleste au contraire de ses poids inutiles (très vite, plus de talismans, d'argent, voire plus un mot) et se recentre sur les éléments propres à son univers.
Et encore, vous avez échappé à l'employeur qui téléphone systématiquement à la fin de chaque mission pour trouver tous les prétextes de faire des retenues sur « salaire », et à l'espèce de film publicitaire où on voit que des types en sourire Colgate et équipement dernier cri avant de basculer sur Amira dans la boue avec sa hache et ses protège-coudes de vélo.
C'est Robespierre ça (ou Eliot Ness).
J'ai dû écrire ça la veille de recevoir mes bouquins, et, bien sûr, j'ai oublié pendant six mois. Corrigeons le tir.
C'est totalement une erreur, il devrait être à 350 partout.
Celui-là est un peu fait exprès, car il n'est pas nécessaire et raccourcit trop la mission s'il est découvert trop vite.
Détail rigolo : J'étais incapable de le retrouver moi-même quand le livre était dans l'ombre de mon propre corps, et ai dû exposer l'ouvrage différemment à la lumière du jour pour qu'il ressorte.
Comme tu dis, c'est plus une discrétion contextuelle que via des couleurs trop proches, donc je le classerais plutôt au rang des réussites.
Citation :- Plus globalement je ne suis pas convaincu par les talismans: ils ont souvent pour effet de raccourcir les combats, les transformant en formalités (talisman de force avec le vampire et le loup garou).
Comme détaillé un peu plus haut, les talismans ont pas mal évolués pour aller vers plus d'épure en cours de projet, mais certains défauts intrinsèques étaient trop profondément enracinés pour être corrigés simplement.
D'un certain côté, ils sont un prototype du système élémentaire simple et efficace du combat final : plus complexe, plus lourd, plus pénible, mais une étape nécessaire pour parvenir à faire mieux par la suite.
Citation :- Je n'ai pas compris pourquoi le miroir permettait de débloquer le 46?
Citation :[... autres remarques concernant la mission du vampire ...]
On va pas se mentir, le cinéma, c'est le ventre creux de l'aventure. Je pense que c'est le passage où je savais le moins où j'allais au départ, et où les idées ont été intégrés par grosses plâtrées successives plutôt qu'harmonieusement mélangées les unes aux autres. Et bien sûr aucune n'est explicitée par le dialogue, sinon ce serait trop simple.
L'un de ces concepts amputés et rentrés au chausse-pied est que le vampire a le pouvoir de dissimuler des choses ou des êtres sous des illusions, mais que regarder dans un miroir permet de les percer à jour. Et qu'il a donc usé de cette capacité pour, très logiquement, cacher tous les chemins (qu'il connaît) menant jusqu'à lui.
Avec le recul, je pense que cette idée est intéressante en soi, mais qu'elle aurait dû être beaucoup plus filée, par exemple avec des glitches graphiques causés par des sortilèges avortés, et un nouveau groupe d'ennemis (des loups ?) errant dans les locaux, purement illusoires et ne pouvant réellement nous blesser.
Citation :- Je n'ai pas trop compris l'intérêt de l'indice du 42. Selon son incarnation, le monstre est un peu sensible à toutes les armes, non?
Geler ses blessures est supposément la meilleure méthode pour en venir à bout, mais l'indice est clairement tordu. Surtout qu'il doit en plus être recoupé avec le texte du 2 pour aboutir, peut-être, si par hasard le cerveau du lecteur est cosmiquement synchronisé avec le mien, à une telle solution.
Citation :le combat final que j'ai trouvé tout bonnement génial
J'avais un peu reproché aux Larmes de Nüwa son final à part, avec une mécanique différente (plutôt infiltration dans le cas des Larmes), un peu lié au reste de l'aventure par le scénario mais quand même assez décorrélé, n'utilisant pas ou peu les trouvailles et compétences préalablement acquises, au point que cela aurait presque pu être une mission one-shot dans un supplément en ligne ou magazine.
J'ai donc fait exactement le même chose.
La différence de réception publique entre les deux, tient, je pense, outre un crescendo dans la tension et l'ambiance plus marqué (la petite vieille à la fin des Larmes n'a pas exactement le charisme ou la dangerosité de ses trois sous-fifres), au fait que les Larmes sacrifiait une mécanique bien huilée, un univers à dominante urbain détaillé et des dialogues finement ciselés au profit relatif de la campagne la nuit dans la pénombre dans le silence avec un couteau, là où Chasseur se déleste au contraire de ses poids inutiles (très vite, plus de talismans, d'argent, voire plus un mot) et se recentre sur les éléments propres à son univers.
Citation :J'ai bien aimé également la critique de la situation de l’héroïne qui se trouve contrainte d'accepter toutes les missions que lui confient ses employeurs sans scrupules, et qui en dépit de ses succès et de son "dévouement" n'obtient d'eux qu'une reconnaissance limitée (disons!). Cela participe très positivement au background de l'histoire.
Et encore, vous avez échappé à l'employeur qui téléphone systématiquement à la fin de chaque mission pour trouver tous les prétextes de faire des retenues sur « salaire », et à l'espèce de film publicitaire où on voit que des types en sourire Colgate et équipement dernier cri avant de basculer sur Amira dans la boue avec sa hache et ses protège-coudes de vélo.
Citation :Et en plus je suis sûr qu'il est incorruptible
C'est Robespierre ça (ou Eliot Ness).
Skarn a écrit :(pour tout ce qui est mise en page/commentaires sur des cases précises, je répondrai dès que la saga de mes exemplaires auteur perdus sera terminée, parce que là c'est pas super pratique de consulter le PDF à chaque fois)
J'ai dû écrire ça la veille de recevoir mes bouquins, et, bien sûr, j'ai oublié pendant six mois. Corrigeons le tir.
Citation :- Un bug: le vampire est annoncé à 350$ et on n'en touche que 250 quand on réussit la mission!
C'est totalement une erreur, il devrait être à 350 partout.
Citation :Le renvoi vers le 36 (qui n'a heureusement rien d'essentiel) est à peu près impossible à remarquer si on ne sait pas qu'il est là.
Celui-là est un peu fait exprès, car il n'est pas nécessaire et raccourcit trop la mission s'il est découvert trop vite.
Détail rigolo : J'étais incapable de le retrouver moi-même quand le livre était dans l'ombre de mon propre corps, et ai dû exposer l'ouvrage différemment à la lumière du jour pour qu'il ressorte.
Citation :Et le renvoi vers le 75 (qui est nettement plus utile) est du genre discret (ce n'est pas une discrétion abusive, mais le contraste avec la visibilité de la grande majorité des renvois a fait que je suis passé à de multiples reprises par cette illustration avant de remarquer enfin ce chiffre dissimulé).
Comme tu dis, c'est plus une discrétion contextuelle que via des couleurs trop proches, donc je le classerais plutôt au rang des réussites.