06/08/2018, 10:55
Je viens de voir qu’une extension allait sortir. J’ignore quand la traduction française sera prête, mais je suis certain de me précipiter dessus quand ce sera le cas, tant ce qui est annoncé a l’air intéressant.
Un nouveau plateau se greffe au premier : il représente l’ouest d’Essos, terre des Cités libres, de l’autre côté du Détroit. C’est là que commence l’une des deux nouvelles maisons jouables du jeu : les Targaryen (l’autre étant les Arryn). La condition de victoire des Targaryen diffère des autres : non pas obtenir sept châteaux/forteresses mais rallier sept territoires à la cause loyaliste. L’article n’explique pas comment fonctionne ce mécanisme, toutefois.
Les Targaryen, qui commencent loin de Westeros, compensent ce handicap grâce à leurs unités uniques : les trois dragons de Daenerys. Chacun est une unité militaire comme les autres, sauf qu’elles peuvent se déplacer à n’importe quel endroit de la carte (ou presque) grâce à un ordre de mouvement. D’autre part, leur force augmente au fur et à mesure du jeu. Les maisons rivales ont donc tout intérêt à essayer de les tuer rapidement, car une fois morts, ils quittent ce monde à tout jamais.
Ces deux maisons permettent donc de jouer jusqu’à huit joueurs (prévoir un très long après-midi !). Mais ce que je trouve très bien pensé (bien qu’il faudra voir ce que ça donne dans les faits), c’est qu’à moins de joueurs, les autres maisons sont quand même présentes, en tant que vassales des maisons « joueuses », leur allégeance pouvant évoluer au cours de la partie en fonction de la position des joueurs sur la piste du Trône de fer. Ça devrait rendre un intérêt au sud du plateau dans les parties à trois ou quatre joueurs, et apporter une profondeur supplémentaire au jeu, déjà bien riche (personnellement, j’achète).
Ces vassaux viennent avec leur propres cartes personnage, visiblement, et les illustrations sont toujours aussi agréables à l’œil, d’autant qu’elles respectent les descriptions du roman et non les représentations qu’en font la série (que je n’aime pas).
Autre élément qui s’ajoute aux règles : la Banque de fer. Il est possible de contracter un prêt auprès d’elle. Ces prêts rapportent différents avantages : mercenaires, assassin Sans-Visage… Le système est le même que celui des monstres/héros de Cyclades : trois cartes, une remplacée à chaque tour, le prix diminuant au fur et à mesure. Évidemment, qui dit prêt dit intérêt, et si le joueur n’est pas en mesure de rembourser sa dette (avec des pions de pouvoir), la banque se retourne contre lui et se range du côté d’un de ses adversaires (là encore, le mécanisme exact n’est pas précisé). Cela rappelle la scène du tome 5, quand Tycho Nestoris vient à la rencontre de Stannis Baratheon en plein hiver nordien pour lui proposer le soutien de la Banque de fer car cette brillante stratège qu’est Cersei Lannister néglige le règlement de sa dette.
Bref, quelques zones d’ombre restent à éclaircir, mais ça a l’air très prometteur.
Un nouveau plateau se greffe au premier : il représente l’ouest d’Essos, terre des Cités libres, de l’autre côté du Détroit. C’est là que commence l’une des deux nouvelles maisons jouables du jeu : les Targaryen (l’autre étant les Arryn). La condition de victoire des Targaryen diffère des autres : non pas obtenir sept châteaux/forteresses mais rallier sept territoires à la cause loyaliste. L’article n’explique pas comment fonctionne ce mécanisme, toutefois.
Les Targaryen, qui commencent loin de Westeros, compensent ce handicap grâce à leurs unités uniques : les trois dragons de Daenerys. Chacun est une unité militaire comme les autres, sauf qu’elles peuvent se déplacer à n’importe quel endroit de la carte (ou presque) grâce à un ordre de mouvement. D’autre part, leur force augmente au fur et à mesure du jeu. Les maisons rivales ont donc tout intérêt à essayer de les tuer rapidement, car une fois morts, ils quittent ce monde à tout jamais.
Ces deux maisons permettent donc de jouer jusqu’à huit joueurs (prévoir un très long après-midi !). Mais ce que je trouve très bien pensé (bien qu’il faudra voir ce que ça donne dans les faits), c’est qu’à moins de joueurs, les autres maisons sont quand même présentes, en tant que vassales des maisons « joueuses », leur allégeance pouvant évoluer au cours de la partie en fonction de la position des joueurs sur la piste du Trône de fer. Ça devrait rendre un intérêt au sud du plateau dans les parties à trois ou quatre joueurs, et apporter une profondeur supplémentaire au jeu, déjà bien riche (personnellement, j’achète).
Ces vassaux viennent avec leur propres cartes personnage, visiblement, et les illustrations sont toujours aussi agréables à l’œil, d’autant qu’elles respectent les descriptions du roman et non les représentations qu’en font la série (que je n’aime pas).
Autre élément qui s’ajoute aux règles : la Banque de fer. Il est possible de contracter un prêt auprès d’elle. Ces prêts rapportent différents avantages : mercenaires, assassin Sans-Visage… Le système est le même que celui des monstres/héros de Cyclades : trois cartes, une remplacée à chaque tour, le prix diminuant au fur et à mesure. Évidemment, qui dit prêt dit intérêt, et si le joueur n’est pas en mesure de rembourser sa dette (avec des pions de pouvoir), la banque se retourne contre lui et se range du côté d’un de ses adversaires (là encore, le mécanisme exact n’est pas précisé). Cela rappelle la scène du tome 5, quand Tycho Nestoris vient à la rencontre de Stannis Baratheon en plein hiver nordien pour lui proposer le soutien de la Banque de fer car cette brillante stratège qu’est Cersei Lannister néglige le règlement de sa dette.
Bref, quelques zones d’ombre restent à éclaircir, mais ça a l’air très prometteur.