04/07/2018, 18:08
Cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu d'AVH humoristique. Sukumvit s'en était fait une spécialité avec Your Story et d'autres. D'autres auteurs maniaient efficacement le second degré mais ont malheureusement déserté nos rivages. Alors ça fait un bien fou de revoir sévir Fifre, qui m'avait déjà bien amusé dans Une Nuit à l'Appart'.
Un style truculent, une imagination débordante, un non-respect absolu du politiquement correct, un amour des mots, un délire à qui on lâche la bride pour mieux le recadrer quelques lignes plus loin, autant d'aspects qui me réjouissent et qui surtout, m'ont fait rire! Et pas qu'une fois, à plusieurs reprises même. La palme à la section 49 qui m'a laissé à la fois hilare et admiratif. Du grand n'importe quoi à la sauce Desproges!
Passons maintenant aux choses qui fâchent-gâchent.
Le scénario est un peu frustrant. L'exploration d'une maison n'est plus une expérience très exaltante dans le domaine des AVH, le Manoir de l'Enfer a fait bien trop d'émules. Ce n'est pas grave en soi quand il s'agit du prétexte à une grosse farce. Mais on sent quand même un cadre général pensé en amont avec ces histoires de GN, d'esprits et de passé à redécouvrir. Est-ce important ou là encore juste une parodie? J'aurais opté pour la seconde option mais le doute est toujours présent. Et comme au final tout ce decorum ne semblait pas relever que d'un délire absurde absolu, j'ai ressenti de l'inaccompli à ne pas comprendre grand chose à l'histoire.
Mais ce n'est pas le plus important. Ce qui a terni au final mon enthousiasme, c'est l'aspect ludique.
Dans le plan 1, ça passe encore. On prend plaisir à réfléchir pour trouver la "sortie". La visite n'est en effet pas libre mais impose de trouver des indices avec son lot de codes chiffrés, mélange de Brennan et de Steve Jackson. Ce n'est pas simple mais le format restreint de l'aventure permet d'accéder au plan 2 sans trop s'arracher les cheveux. Mais alors après...
J'ai fini par renoncer, cherchant les sections cachées à vue de nez, un des avantages des mini-AVH et de leurs 50 sections maximum. Reste au final le plaisir du début et de la grosse déconnade. Ce qui est déjà pas mal!
Je pense que le ressenti sur ce genre d'AVH est très personnel. Certains seront peut-être hermétiques à cet humour. D'autres au contraire pourront adorer le challenge casse-tête relevé (eu égard à la faible taille de l'aventure). Quoi qu'il en soit, il est indéniable que l'écriture reflète beaucoup d'intelligence, d'inventivité... et d'iconoclasme (il me fallait un 3ème i).
Un style truculent, une imagination débordante, un non-respect absolu du politiquement correct, un amour des mots, un délire à qui on lâche la bride pour mieux le recadrer quelques lignes plus loin, autant d'aspects qui me réjouissent et qui surtout, m'ont fait rire! Et pas qu'une fois, à plusieurs reprises même. La palme à la section 49 qui m'a laissé à la fois hilare et admiratif. Du grand n'importe quoi à la sauce Desproges!
Passons maintenant aux choses qui fâchent-gâchent.
Le scénario est un peu frustrant. L'exploration d'une maison n'est plus une expérience très exaltante dans le domaine des AVH, le Manoir de l'Enfer a fait bien trop d'émules. Ce n'est pas grave en soi quand il s'agit du prétexte à une grosse farce. Mais on sent quand même un cadre général pensé en amont avec ces histoires de GN, d'esprits et de passé à redécouvrir. Est-ce important ou là encore juste une parodie? J'aurais opté pour la seconde option mais le doute est toujours présent. Et comme au final tout ce decorum ne semblait pas relever que d'un délire absurde absolu, j'ai ressenti de l'inaccompli à ne pas comprendre grand chose à l'histoire.
Mais ce n'est pas le plus important. Ce qui a terni au final mon enthousiasme, c'est l'aspect ludique.
Dans le plan 1, ça passe encore. On prend plaisir à réfléchir pour trouver la "sortie". La visite n'est en effet pas libre mais impose de trouver des indices avec son lot de codes chiffrés, mélange de Brennan et de Steve Jackson. Ce n'est pas simple mais le format restreint de l'aventure permet d'accéder au plan 2 sans trop s'arracher les cheveux. Mais alors après...
J'ai fini par renoncer, cherchant les sections cachées à vue de nez, un des avantages des mini-AVH et de leurs 50 sections maximum. Reste au final le plaisir du début et de la grosse déconnade. Ce qui est déjà pas mal!
Je pense que le ressenti sur ce genre d'AVH est très personnel. Certains seront peut-être hermétiques à cet humour. D'autres au contraire pourront adorer le challenge casse-tête relevé (eu égard à la faible taille de l'aventure). Quoi qu'il en soit, il est indéniable que l'écriture reflète beaucoup d'intelligence, d'inventivité... et d'iconoclasme (il me fallait un 3ème i).