Ce soir, partie de Mare Nostrum avec Tholdur, Lyzi Shadow et Skarn, chez ce dernier. J’avais les Carthagineois, Skarn les Romains, Lyzi les Grecs et Tholdur les Égyptiens. Nous avions décidé d’ajouter l’un des trois modules de l’extension, celui nommé Syracuse. J’ai fini par l’emporter, mais j’ai eu beaucoup, beaucoup de chance.
Syracuse est le module orienté vers le commerce, mais ça n’a pas empêché la partie d’être une fois de plus très bourrine ! En fait, si le commerce est probablement la clé de la victoire à Mare Nostrum, il reste impossible de ne pas se militariser si on ne veut pas perdre, tout simplement. Par conséquent, le jeu encourage quand même, à mon humble avis, grandement les joueurs à se mettre sur la tronche.
L’extension remplace des héros par d’autres et ajoute des cartes événements, qu’on récupère en remplissant des objectifs, au nombre de trois : obtenir huit ressources différentes, trois bâtiments de type marché ou temple, ou encore douze villes et/ou caravanes. En tant que maître du commerce, j’ai décidé que nous échangerions quatre ressources au premier tour, mon but étant d’accomplir le premier des objectifs susmentionnés et d’obtenir une carte événement intéressante. Ce faisant, toutefois, je permettais aux autres joueurs d’optimiser la dépense de leurs ressources en les faisant se débarrasser de leurs doublons. Rétrospectivement, c’était sans doute une erreur, car la carte que j’ai obtenue n’était pas extraordinaire. Je ne l’ai d’ailleurs pas utilisée de la partie… même si j’aurais dû le faire, lors du dernier tour, mais j’y reviendrai.
Ayant en tête ma première partie, où je jouais déjà Carthage et où les armées romaines d’Outremer m’avaient pourri en s’emparant de Syracuse et en débarquant chez moi très rapidement, j’ai décidé de prendre les devants et de m’emparer de l’île avant Skarn. Mon but était uniquement de poser mon marqueur d’influence avant lui, espérant qu’il mettrait ainsi trop de temps à me reprendre le contrôle de la région (au moins, cette partie du plan a fonctionné, puisque j’ai gardé l’île jusqu’à la fin). Toutefois, n’ayant pas défendu Syracuse immédiatement, il en a profité pour y envoyer ses troupes. J’ai donc passé mes premiers tours à essayer de la lui reprendre, sans grand succès car la supériorité militaire des Romains lui assurait quasiment à chaque fois de la reconquérir — toutefois, ayant réussi à obtenir le héros Ramsès II (probablement exilé d’Égypte pour d’obscures raisons politiques…), j’arrivais quand même à lui opposer une certaine adversité.
De plus, grâce à ma « générosité » du premier tour de commerce, Skarn a réussi à me piquer le titre de maître du commerce — titre qu’il a conservé toute la partie — en me dépassant en nombre de caravanes et de marchés, ce qui lui permettait d’optimiser ses dépenses de ressources et de gêner ses adversaires. Du reste, j’ai commis plusieurs erreurs d’optimisation de mes propres ressources, m’obligeant à en gaspiller quelques unes, ce qui a contribué à me mettre en position de faiblesse un très long moment.
À mes démêlés avec les Romains, plutôt en leur faveur (tout juste suis-je parvenu à piller une des ressources de Skarn en Gaule), s’ajoutait le fait que je devais aussi faire face aux Égyptiens de Tholdur, venu lui aussi me piller en Lybie. J’ai toutefois eu beaucoup de chance, car Tholdur aurait pu me faire beaucoup plus mal s’il l’avait voulu, mais il a préféré faire prudemment retraite dans son territoire, ne me pillant qu’une ressource sur les deux de la région, que j’avais, heureusement, en abondance. S’il s’était emparé de mon huile d’olive, que je ne produisais nulle part ailleurs, au lieu de mes moutons (dont je ne manquais guère), j’aurais probablement fait de la figuration toute la partie.
Pendant que Rome et Carthage rejouaient une énième déclinaison des guerres puniques, donc, la Grèce et l’Égypte prospéraient tranquillement. Lyzi devant toutefois se méfier de la puissance militaire grandissante de son voisin romain, certaines de ses ressources passaient dans la construction de forteresses et la levée de troupes. Tholdur, lui, n’avait pas vraiment de soucis de ce genre (l’absence du Mésopotamien, à quatre, change quand même pas mal la donne pour les Égyptiens, je trouve), aussi levait-il paisiblement l’impôt dans les différents territoires qu’il contrôlait, se rapprochant ainsi d’une victoire aux pyramides.
Prenant conscience du danger, Lyzi et Skarn ont alors commencé à porter leur attention de ce côté de l’Afrique. Ce furent tout d’abord les Grecs, qui avaient pu masser un nombre considérable de troupes en Crète, qui sont allés occuper Alexandrie, faisant perdre pour un temps une bonne partie des ressources monétaires de Tholdur. Puis, à leur tour, les Romains sont allés faire du tourisme en Cyrénaïque, amputant les Égyptiens des taxes prélevées dans cette région.
Ce faisant, Skarn a, à mon avis, commis une erreur. En effet, ayant la phobie des dés (qui ont pourtant été plutôt généreux avec lui ce soir), il a décidé d’attaquer Tholdur avec toutes les troupes (trois) qui stationnaient à Syracuse, libérant ainsi l’île et me permettant de bénéficier enfin de ses ressources au prochain tour. Or, j’y avais construit un temple un peu plus tôt, dans le but d’obtenir un impôt et deux ressources légendaires lors de la phase de production. Je pense que la partie s’est jouée à ce moment-là, car j’ai alors pu me refaire. J’ai d’abord réussi à obtenir mon deuxième héros (mon troisième en comptant Hannibal, le héros de base des Carthagineois), Spartacus (logique !), qui me permettait de lever des troupes à peu de frais, et donc de redevenir enfin une puissance militaire crédible. Je suis alors allé à mon tour asticoter les Égyptiens en allant faire du pillage chez eux.
Toutefois, malgré la coalition contre lui, Tholdur restait très riche et pouvait facilement lever des troupes pour repousser les envahisseurs. Ayant acquis la statue de Zeus, il pouvait se focaliser sur un adversaire à la fois et forcer l’autre à respecter une trêve et à ramener ses troupes chez lui. Il a donc facilement repris sa capitale. D’autre part, il est parvenu, presque par hasard car tout le monde les avait oubliés, à accomplir les deux derniers objectifs de Syracuse (le module), ce qui lui a permis d’obtenir deux cartes événement. Lyzi avait en fait réalisé l’un de ces deux objectifs avant lui, mais ne s’en était pas rendu compte à temps pour le réclamer… (Nous avons tous fait des erreurs au cours de cette partie.)
L’une de ces cartes lui permettait d’obtenir de nouvelles troupes et trirèmes. Il avait également fait l’acquisition d’Archimède, l’un des nouveaux héros de l’extension, qui lui assurait la supériorité dans les combats maritimes. Ayant perdu les ressources dans les marches à l’ouest de son empire, il s’est alors mis en tête d’aller envahir et occuper la capitale grecque afin d’obtenir suffisamment de jetons impôts pour obtenir la victoire en acquérant son cinquième héros (moins cher que les pyramides). Nous étions alors (mais nous ne le savions pas encore) à l’avant-dernier tour de la partie. Lyzi pouvait espérer une victoire militaire passant par la conquête de quatre capitales/cités légendaires, voire en obtenant la première place sur les trois pistes d’influence, car il avait réussi à cumuler les titres de maître politique et militaire depuis déjà quelques tours, sans parvenir à en jouer pour obtenir un avantage décisif. Skarn, de son côté, était paradoxalement celui qui craignait le moins la défaite (son empire défendu par ses forteresses et Nabuchodonosor était virtuellement inattaquable) mais restait le plus éloigné de la victoire, pouvant seulement espérer construire les pyramides avec ses ressources — c’est à dire difficilement, du moins dans l’immédiat. Quant à moi, je venais d’acquérir mon avant-dernier héros ce tour-ci, à savoir Didon (elle aussi de l’extension), dans l’espoir de récupérer des ressources défaussées par mes adversaires, ce qui n’est pas arrivé, chacun d’eux optimisant ses dépenses. J’ai donc envoyé mes troupes contre les Grecs, d’abord en Lybie, qu’ils étaient venus occuper, pour y reprendre ma précieuse huile d’olive, ensuite en Grèce, transportant mes troupes grâce à la seule unité maritime qu’il me restait pour aller piller une ressource que je ne produisais pas chez moi. Je n’avais alors plus qu’à prier pour espérer un tirage favorable sur mes deux ressources légendaires de Syracuse (décidément au cœur de la partie de ce soir !) et un tour de commerce offrant suffisamment de ressources que je ne pouvais pas produire pour l’emporter en obtenant mon dernier héros.
Et c’est finalement ce qui s’est passé. Tholdur n’a pas réussi à obtenir suffisamment d’impôts car ses trirèmes, pourtant dopées au feu grégeois, ne sont pas parvenues à couler celles de Lyzi, ce qui a permis à ce dernier de ramener des troupes de l’autre côté du détroit pour reprendre sa capitale. De mon côté, j’ai obtenu une ressource que je ne possédais pas par Syracuse, il m’en manquait alors deux autres pour compléter mon achat. Skarn ayant décidé de favoriser le commerce ce tour-ci, j’ai pu me les procurer. Pourtant, j’ai failli passer à côté, car je n’avais pas vu qu’il y avait bel et bien les deux ressources qu’il me manquait, n’en apercevant qu’une ! Heureusement, la deuxième était toujours en jeu lorsque je me suis rendu compte de mon erreur. Si je m’en étais aperçu immédiatement, j’aurais pu facilement m’emparer des deux en jouant la fameuse carte que j’avais acquise au premier tour, et qui obligeait un joueur à piocher une ressource chez moi (ce qui me permettait de rejouer immédiatement derrière).
Pour résumer, une partie intéressante, où la victoire doit plutôt aux erreurs des adversaires qu’à une stratégie sans faille du vainqueur… L’extension ne bouleverse pas la donne mais enrichit quand même le jeu. Je suis maintenant curieux de voir ce que peut donner le jeu de base, déjà bien bourrin, avec le module orienté militaire…
Syracuse est le module orienté vers le commerce, mais ça n’a pas empêché la partie d’être une fois de plus très bourrine ! En fait, si le commerce est probablement la clé de la victoire à Mare Nostrum, il reste impossible de ne pas se militariser si on ne veut pas perdre, tout simplement. Par conséquent, le jeu encourage quand même, à mon humble avis, grandement les joueurs à se mettre sur la tronche.
L’extension remplace des héros par d’autres et ajoute des cartes événements, qu’on récupère en remplissant des objectifs, au nombre de trois : obtenir huit ressources différentes, trois bâtiments de type marché ou temple, ou encore douze villes et/ou caravanes. En tant que maître du commerce, j’ai décidé que nous échangerions quatre ressources au premier tour, mon but étant d’accomplir le premier des objectifs susmentionnés et d’obtenir une carte événement intéressante. Ce faisant, toutefois, je permettais aux autres joueurs d’optimiser la dépense de leurs ressources en les faisant se débarrasser de leurs doublons. Rétrospectivement, c’était sans doute une erreur, car la carte que j’ai obtenue n’était pas extraordinaire. Je ne l’ai d’ailleurs pas utilisée de la partie… même si j’aurais dû le faire, lors du dernier tour, mais j’y reviendrai.
Ayant en tête ma première partie, où je jouais déjà Carthage et où les armées romaines d’Outremer m’avaient pourri en s’emparant de Syracuse et en débarquant chez moi très rapidement, j’ai décidé de prendre les devants et de m’emparer de l’île avant Skarn. Mon but était uniquement de poser mon marqueur d’influence avant lui, espérant qu’il mettrait ainsi trop de temps à me reprendre le contrôle de la région (au moins, cette partie du plan a fonctionné, puisque j’ai gardé l’île jusqu’à la fin). Toutefois, n’ayant pas défendu Syracuse immédiatement, il en a profité pour y envoyer ses troupes. J’ai donc passé mes premiers tours à essayer de la lui reprendre, sans grand succès car la supériorité militaire des Romains lui assurait quasiment à chaque fois de la reconquérir — toutefois, ayant réussi à obtenir le héros Ramsès II (probablement exilé d’Égypte pour d’obscures raisons politiques…), j’arrivais quand même à lui opposer une certaine adversité.
De plus, grâce à ma « générosité » du premier tour de commerce, Skarn a réussi à me piquer le titre de maître du commerce — titre qu’il a conservé toute la partie — en me dépassant en nombre de caravanes et de marchés, ce qui lui permettait d’optimiser ses dépenses de ressources et de gêner ses adversaires. Du reste, j’ai commis plusieurs erreurs d’optimisation de mes propres ressources, m’obligeant à en gaspiller quelques unes, ce qui a contribué à me mettre en position de faiblesse un très long moment.
À mes démêlés avec les Romains, plutôt en leur faveur (tout juste suis-je parvenu à piller une des ressources de Skarn en Gaule), s’ajoutait le fait que je devais aussi faire face aux Égyptiens de Tholdur, venu lui aussi me piller en Lybie. J’ai toutefois eu beaucoup de chance, car Tholdur aurait pu me faire beaucoup plus mal s’il l’avait voulu, mais il a préféré faire prudemment retraite dans son territoire, ne me pillant qu’une ressource sur les deux de la région, que j’avais, heureusement, en abondance. S’il s’était emparé de mon huile d’olive, que je ne produisais nulle part ailleurs, au lieu de mes moutons (dont je ne manquais guère), j’aurais probablement fait de la figuration toute la partie.
Pendant que Rome et Carthage rejouaient une énième déclinaison des guerres puniques, donc, la Grèce et l’Égypte prospéraient tranquillement. Lyzi devant toutefois se méfier de la puissance militaire grandissante de son voisin romain, certaines de ses ressources passaient dans la construction de forteresses et la levée de troupes. Tholdur, lui, n’avait pas vraiment de soucis de ce genre (l’absence du Mésopotamien, à quatre, change quand même pas mal la donne pour les Égyptiens, je trouve), aussi levait-il paisiblement l’impôt dans les différents territoires qu’il contrôlait, se rapprochant ainsi d’une victoire aux pyramides.
Prenant conscience du danger, Lyzi et Skarn ont alors commencé à porter leur attention de ce côté de l’Afrique. Ce furent tout d’abord les Grecs, qui avaient pu masser un nombre considérable de troupes en Crète, qui sont allés occuper Alexandrie, faisant perdre pour un temps une bonne partie des ressources monétaires de Tholdur. Puis, à leur tour, les Romains sont allés faire du tourisme en Cyrénaïque, amputant les Égyptiens des taxes prélevées dans cette région.
Ce faisant, Skarn a, à mon avis, commis une erreur. En effet, ayant la phobie des dés (qui ont pourtant été plutôt généreux avec lui ce soir), il a décidé d’attaquer Tholdur avec toutes les troupes (trois) qui stationnaient à Syracuse, libérant ainsi l’île et me permettant de bénéficier enfin de ses ressources au prochain tour. Or, j’y avais construit un temple un peu plus tôt, dans le but d’obtenir un impôt et deux ressources légendaires lors de la phase de production. Je pense que la partie s’est jouée à ce moment-là, car j’ai alors pu me refaire. J’ai d’abord réussi à obtenir mon deuxième héros (mon troisième en comptant Hannibal, le héros de base des Carthagineois), Spartacus (logique !), qui me permettait de lever des troupes à peu de frais, et donc de redevenir enfin une puissance militaire crédible. Je suis alors allé à mon tour asticoter les Égyptiens en allant faire du pillage chez eux.
Toutefois, malgré la coalition contre lui, Tholdur restait très riche et pouvait facilement lever des troupes pour repousser les envahisseurs. Ayant acquis la statue de Zeus, il pouvait se focaliser sur un adversaire à la fois et forcer l’autre à respecter une trêve et à ramener ses troupes chez lui. Il a donc facilement repris sa capitale. D’autre part, il est parvenu, presque par hasard car tout le monde les avait oubliés, à accomplir les deux derniers objectifs de Syracuse (le module), ce qui lui a permis d’obtenir deux cartes événement. Lyzi avait en fait réalisé l’un de ces deux objectifs avant lui, mais ne s’en était pas rendu compte à temps pour le réclamer… (Nous avons tous fait des erreurs au cours de cette partie.)
L’une de ces cartes lui permettait d’obtenir de nouvelles troupes et trirèmes. Il avait également fait l’acquisition d’Archimède, l’un des nouveaux héros de l’extension, qui lui assurait la supériorité dans les combats maritimes. Ayant perdu les ressources dans les marches à l’ouest de son empire, il s’est alors mis en tête d’aller envahir et occuper la capitale grecque afin d’obtenir suffisamment de jetons impôts pour obtenir la victoire en acquérant son cinquième héros (moins cher que les pyramides). Nous étions alors (mais nous ne le savions pas encore) à l’avant-dernier tour de la partie. Lyzi pouvait espérer une victoire militaire passant par la conquête de quatre capitales/cités légendaires, voire en obtenant la première place sur les trois pistes d’influence, car il avait réussi à cumuler les titres de maître politique et militaire depuis déjà quelques tours, sans parvenir à en jouer pour obtenir un avantage décisif. Skarn, de son côté, était paradoxalement celui qui craignait le moins la défaite (son empire défendu par ses forteresses et Nabuchodonosor était virtuellement inattaquable) mais restait le plus éloigné de la victoire, pouvant seulement espérer construire les pyramides avec ses ressources — c’est à dire difficilement, du moins dans l’immédiat. Quant à moi, je venais d’acquérir mon avant-dernier héros ce tour-ci, à savoir Didon (elle aussi de l’extension), dans l’espoir de récupérer des ressources défaussées par mes adversaires, ce qui n’est pas arrivé, chacun d’eux optimisant ses dépenses. J’ai donc envoyé mes troupes contre les Grecs, d’abord en Lybie, qu’ils étaient venus occuper, pour y reprendre ma précieuse huile d’olive, ensuite en Grèce, transportant mes troupes grâce à la seule unité maritime qu’il me restait pour aller piller une ressource que je ne produisais pas chez moi. Je n’avais alors plus qu’à prier pour espérer un tirage favorable sur mes deux ressources légendaires de Syracuse (décidément au cœur de la partie de ce soir !) et un tour de commerce offrant suffisamment de ressources que je ne pouvais pas produire pour l’emporter en obtenant mon dernier héros.
Et c’est finalement ce qui s’est passé. Tholdur n’a pas réussi à obtenir suffisamment d’impôts car ses trirèmes, pourtant dopées au feu grégeois, ne sont pas parvenues à couler celles de Lyzi, ce qui a permis à ce dernier de ramener des troupes de l’autre côté du détroit pour reprendre sa capitale. De mon côté, j’ai obtenu une ressource que je ne possédais pas par Syracuse, il m’en manquait alors deux autres pour compléter mon achat. Skarn ayant décidé de favoriser le commerce ce tour-ci, j’ai pu me les procurer. Pourtant, j’ai failli passer à côté, car je n’avais pas vu qu’il y avait bel et bien les deux ressources qu’il me manquait, n’en apercevant qu’une ! Heureusement, la deuxième était toujours en jeu lorsque je me suis rendu compte de mon erreur. Si je m’en étais aperçu immédiatement, j’aurais pu facilement m’emparer des deux en jouant la fameuse carte que j’avais acquise au premier tour, et qui obligeait un joueur à piocher une ressource chez moi (ce qui me permettait de rejouer immédiatement derrière).
Pour résumer, une partie intéressante, où la victoire doit plutôt aux erreurs des adversaires qu’à une stratégie sans faille du vainqueur… L’extension ne bouleverse pas la donne mais enrichit quand même le jeu. Je suis maintenant curieux de voir ce que peut donner le jeu de base, déjà bien bourrin, avec le module orienté militaire…