08/10/2016, 21:09
J'ai trouvé cette partie intéressante. Sa tournure très apocalyptique n'a pas permis l'émergence d'un vainqueur (malgré les 3 bonnes heures de jeu), mais cela a permis d'étudier la dynamique du jeu lorsque le nombre de joueurs est tel que chacun est constamment exposé à des menaces multiples.
Mon intention de départ était de gagner en étant premier sur les trois pistes. J'avais prévu de développer d'abord mon commerce, puis mes villes, puis d'utiliser ma capacité spéciale (33% de réduction sur le coût des trirèmes) pour acquérir la suprématie militaire. Bref, un plan optimiste et gentillet qui n'avait de chance d'aboutir que si mes cinq adversaires restaient à se tourner les pouces pendant 4-5 tours.
J'avais passé un accord simple avec Caïus Julius Skarnus : il me laissait l'Aquitaine (seule possibilité d'expansion sans combat en ce qui me concernait) et je ne lui cassais pas davantage les pieds. Si j'avais tiré les leçons de la partie où je jouais le Carthaginois et lui l'Egyptien, je me serais souvenu que Skarn, s'il est d'ordinaire un planificateur minutieux, succombe parfois à des accès de bellicosité pathologique aussi contrariants qu'insensés. Alors qu'il était menacé à l'est par les Grecs et au sud par les Carthaginois, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de débarquer en Mauritanie (seule région où je n'avais pas encore construit une forteresse), d'y raser mes villes et d'y brûler mes oliviers !
Alea étant jacta est, je me tournais vers la production militaire intensive, assemblant une puissante flotte et formant des légions. Même si je faisais mine de n'avoir pas d'autre but que de me venger de Rome, je songeais en réalité à attaquer l'empire carthaginois si l'occasion se présentait. Malheureusement, Haragorn Barca m'avait vu venir et ses troupes, au lieu de partir à la conquête de l'Egypte, étaient restées défendre ses provinces.
A ce stade, j'avais encore deux stratégies possibles : (1) piller amplement mes voisins pour les affaiblir et essayer de gagner aux Pyramides ou aux Héros, ou (2) essayer de conquérir Rome, Syracuse et Carthage. Dans les deux cas, ça ne s'annonçait pas facile. J'aurais eu une chance si j'avais pu acheter Méduse, mais je n'avais pas les ressources nécessaires et c'est Skarn qui a réussi à l'obtenir, acquérant un pouvoir défensif important.
A partir de là, je n'avais plus vraiment aucun moyen de gagner. J'ai fait un débarquement sur Rome, mais ça ne m'a permis que de piller les vins italiens pour y noyer mon désarroi. Ma dernière action a été une bataille navale qui a suffisamment affaibli la flotte carthaginoise pour empêcher ma propre capitale d'être assaillie.
Mon intention de départ était de gagner en étant premier sur les trois pistes. J'avais prévu de développer d'abord mon commerce, puis mes villes, puis d'utiliser ma capacité spéciale (33% de réduction sur le coût des trirèmes) pour acquérir la suprématie militaire. Bref, un plan optimiste et gentillet qui n'avait de chance d'aboutir que si mes cinq adversaires restaient à se tourner les pouces pendant 4-5 tours.
J'avais passé un accord simple avec Caïus Julius Skarnus : il me laissait l'Aquitaine (seule possibilité d'expansion sans combat en ce qui me concernait) et je ne lui cassais pas davantage les pieds. Si j'avais tiré les leçons de la partie où je jouais le Carthaginois et lui l'Egyptien, je me serais souvenu que Skarn, s'il est d'ordinaire un planificateur minutieux, succombe parfois à des accès de bellicosité pathologique aussi contrariants qu'insensés. Alors qu'il était menacé à l'est par les Grecs et au sud par les Carthaginois, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de débarquer en Mauritanie (seule région où je n'avais pas encore construit une forteresse), d'y raser mes villes et d'y brûler mes oliviers !
Alea étant jacta est, je me tournais vers la production militaire intensive, assemblant une puissante flotte et formant des légions. Même si je faisais mine de n'avoir pas d'autre but que de me venger de Rome, je songeais en réalité à attaquer l'empire carthaginois si l'occasion se présentait. Malheureusement, Haragorn Barca m'avait vu venir et ses troupes, au lieu de partir à la conquête de l'Egypte, étaient restées défendre ses provinces.
A ce stade, j'avais encore deux stratégies possibles : (1) piller amplement mes voisins pour les affaiblir et essayer de gagner aux Pyramides ou aux Héros, ou (2) essayer de conquérir Rome, Syracuse et Carthage. Dans les deux cas, ça ne s'annonçait pas facile. J'aurais eu une chance si j'avais pu acheter Méduse, mais je n'avais pas les ressources nécessaires et c'est Skarn qui a réussi à l'obtenir, acquérant un pouvoir défensif important.
A partir de là, je n'avais plus vraiment aucun moyen de gagner. J'ai fait un débarquement sur Rome, mais ça ne m'a permis que de piller les vins italiens pour y noyer mon désarroi. Ma dernière action a été une bataille navale qui a suffisamment affaibli la flotte carthaginoise pour empêcher ma propre capitale d'être assaillie.