Première partie de la version 2 du Trône de fer hier soir, en effet. Personne n’ayant réussi à mettre la main sur sept cités au cours du jeu, nous sommes donc allés, pour la première fois, jusqu’au bout des dix tours. Une preuve que cette version est mieux équilibrée que son aînée ?
La partie s’est articulée autour de deux conflits majeurs, le premier opposant, au Sud, les Baratheon d’Outremer aux Tyrell de Lyzi, le second, au Nord, mettant aux prise les Lannister d’Aragorn, les Stark de Skarn et les Greyjoy (de moi-même).
Cette version permet de jouer jusqu’à six joueurs en ajoutant les Martell aux cinq familles d’origine, mais comme nous n’étions, justement, que cinq, ce sont des forces neutres qui occupaient les villes de Dorne à la place de la famille princière. Outremer et Lyzi se sont disputés ces territoires pendant environ les deux tiers de la partie, finissant par se partager tout le Sud. Ils ont longtemps eu les mains libres pour ce faire, leurs frontières nord restant relativement calmes un long moment car les Lannister et les Stark s’efforçaient d’endiguer la menace Greyjoy et n’avaient guère le loisir d’ouvrir un front supplémentaire au sud.
J’ai en effet pris un bon départ, m’assurant le contrôle des mers de la côte ouest ainsi que deux cités sur le continent : Pouce-Flint et Salvemer. Les efforts conjugués d’Aragorn et Skarn m’obligeaient néanmoins à rester prudent ; j’ai notamment veillé à défendre bec et ongles Salvemer, territoire stratégique qui me donnait un accès au Neck et au Conflans (sous domination Lannister). J’ai pris le risque de dépenser beaucoup de points de pouvoir lors de la première attaque des Sauvageons, dans l’espoir d’obtenir un avantage intéressant en tant que premier défenseur. Bingo : cela m’a permit de remonter sur la piste du Trône de fer et d’obtenir la première place sur celle de la cour du roi, gagnant donc le corbeau messager, grâce auquel j’ai pu un bref instant anticiper les futurs mouvements des Sauvageons (une autre nouveauté de la V.2).
J’ai bénéficié d’une erreur de jugement des Stark au cours d’une attaque de Robb contre Moat Cailin défendue par Theon Greyjoy… armé d’une lame d’acier valyrien — le détail omis par Skarn. Les Stark perdant leur unité de chevaliers dans la défaite, ils se retrouvèrent alors dans une position de faiblesse qui me laissait les mains libres de m’occuper des Lannister, qui n’avaient pas osé m’attaquer durant les tous premiers tours. Je continue d’ailleurs de penser que le joueur Lannister ne doit pas hésiter à agresser les Greyjoy le plus rapidement possible, vu la position de départ des deux maisons.
Il faut savoir que le tout premier recrutement de la partie n’est arrivé qu’à l’avant-dernier tour, ce qui rendait mathématiquement les pertes de troupes très handicapantes, et limitait forcément l’expansion des différentes maisons, faute d’armées dignes de ce nom. J’en ai d’ailleurs fait les frais, moi aussi, suite à une grosse erreur de jugement. Étant parvenu à établir un blocus maritime sur le port (encore une nouveauté de cette version) de la capitale Lannister, je prévoyais ensuite un débarquement de troupes contre la garnison de Port-Lannis (les garnisons sont un autre ajout de la nouvelle version) pour m’emparer tout à la fois du territoire, du port et de l’unité maritime qui y était retranchée. Toutefois, j’avais mal calculé, et je ne disposais plus de commandants suffisamment forts pour emporter l’assaut (il faut dire que j’avais multiplié les batailles au point d’avoir déjà utilisé mes sept cartes maison une première fois !). Face à ser Gregor Clegane, dit la Montagne, et aux trois épées de sa carte, j’ai même perdu, à mon tour, mon unité de chevaliers dans l’affaire, ce que me mettait dans une position délicate… Je savais que je ne gagnerais pas forcément le combat, mais je n’avais pas prévu de perdre une troupe et j’espérais faire défausser une grosse carte à Aragorn… Malheureusement, les Sauvageons ont choisi ce moment pour réattaquer, et c’est lui qui s’est retrouvé premier défenseur, cette fois-ci, ce qui lui a permis de récupérer ses cartes maison défaussées. Un coup d’épée dans l’eau de ma part, donc.
Je n’avais, en effet, plus assez de points de pouvoir pour espérer faire autre chose que de la figuration face aux Sauvageons, car les enchères de l’événement « bataille des rois » étaient passées par là. J’avais misé suffisamment pour garder ma lame d’acier valyrien mais pas assez pour éviter de perdre beaucoup d’influence à la cour du roi. À ce moment, le trône était entre les mains de Outremer, et ce dernier a dû arbitrer entre moi et Lyzi pour les dernière et avant-dernière positions sur la piste de la cour. N’étant pas une menace immédiate pour les Baratheon, au contraire des Tyrell, je me suis retrouvé devant ces derniers, ce qui me permettait de garder un ordre spécial. Sans cela, je pense que la partie était finie pour moi.
En effet, grâce à mon ordre de consolidation de pouvoir spécial (qui, dans cette version, permet de recruter une troupe), j’ai pu améliorer une unité d’infanterie en unité de siège (également estampillée V.2) à Pouce-Flint et la faire débarquer à Port-Lannis. Cette seconde tentative a été la bonne (les engins de siège donnent un bonus de 4 aux attaques contre les cités), et j’ai pu éliminer la garnison des Lannister et prendre leur capital(e). Malheureusement, j’avais détruit leur flotte dans le même tour, Aragorn ayant tenté de forcer le blocus. Il ne me restait que deux commandants : Euron et Victarion, mes deux plus forts. Or, dans cette version, lorsque toutes les cartes maison ont été défaussées, on ne récupère pas la dernière qui a été jouée. Autrement dit, celle que j’allais garder en main suite à ce combat n’allait plus être disponible un long moment. J’ai donc choisi de jouer Euron pour pouvoir le récupérer, car c’était mon plus fort commandant (4 points de force de combat contre 3 pour Victarion). Toutefois, le symbole épée sur sa carte m’a fait hésiter, car il signifiait qu’il risquait de détruire la flotte que je voulais capturer (alors que Victarion n’avait pas de symbole épée, et m’aurait donc permis de la préserver). Rétrospectivement, je pense que j’aurais dû « sacrifier » Euron pour mettre la main sur une unité maritime supplémentaire. Surtout qu’une flotte dans un port non soumis à un blocus peut rapporter des points de pouvoir lors des événements « jeux des trônes » (énième nouveauté ; cette édition n’en manque décidément pas).
Enfin, bon, nous avons tous commis au moins une ou deux erreurs dans cette partie. C’est normal : le jeu est déjà très riche à la base, et il nous fallait essayer de prendre en compte toutes les possibilités induites par les nouveautés de la V.2. C’était difficile de penser à tout. D’autant que la partie a été longue, très longue, et que la fatigue a fini par se faire ressentir au cours des derniers tours.
La prise de Port-Lannis a sonné pour moi le début d’une phase de défense et de tentative de consolidation de pouvoir pour quelques tours, car mes troupes étaient exsangues et mes coffres vides. Je dis « tentative », car un événement malheureux nous a interdit d’utiliser les ordres de consolidation de pouvoir pendant tout un tour, ce qui m’a laissé sur la paille, sans le moindre point de pouvoir… Évidemment, une nouvelle attaque des Sauvageons est survenue. Nous étions tous beaucoup trop faibles pour les empêcher de passer, cette fois, et en tant que dernier enchérisseur, c’est moi qui ai pris le malus. J’ai donc perdu deux places sur la piste des fiefs, et ma lame d’acier valyrien par la même occasion, qui s’est donc retrouvée aux mains des Tyrell. Heureusement, ces derniers n’étaient pas mes adversaires directs ; tout juste quelques escarmouches nous ont opposés en mer, trop occupés que nous étions avec nos principaux adversaires respectifs.
Ma chance est que, malgré ma perte de deux rangs, j’étais toujours devant Lannister et Stark sur la piste des fiefs, ce qui me permettait d’emporter les batailles en cas d’égalité. Ainsi, malgré la perte de ma lame, mon faible nombre de troupes terrestres et mon nombre de points de pouvoir famélique, je suis parvenu à défendre tant bien que mal mes possessions terrestres face aux Stark (qui avaient eu le temps de se refaire, notamment grâce à la prise des Eyrié), ne pouvant les empêcher de me reprendre temporairement Pouce-Flint, toutefois, et de détruire ainsi mon unité de siège (qui ne peut pas battre en retraite). J’ai même réussi à grignoter les dernier territoires Lannister, qui, repoussés vers l’est, s’étaient frottés aux Baratheon, dont l’expansion s’était étendue jusqu’au Conflans. Aragorn aurait même pu espérer obtenir quelques succès contre Outremer… s’il avait obtenu le soutien des Stark. Or, Skarn a préféré apporté l’aide de ses troupes aux Baratheon, pour éviter que ces dernières ne se replient vers le Nord.
Le dernier tour approchait, et, enfin, la première carte recrutement arriva. Je venais de perdre Pouce-Flint, ce qui réduisait le nombre de troupes que je pouvais lever, mais j’avais quand même suffisamment de forteresses et de châteaux pour me reconstituer des armées, d’autant que ma limite de ravitaillement n’avait cessé d’augmenter, ce qui me permettait de ne pas trop me soucier de leur taille (contrairement aux Stark, qui durent sacrifier une de leur troupe). Les Lannister hors-jeu, Tyrell, Baratheon, Stark et Greyjoy lancèrent toutes leurs forces au cours des deux derniers tours, dans l’espoir de prendre une septième et dernière cité… Le mieux parti pour cela était clairement Lyzi, qui en possédait déjà six, mais il était handicapé par sa dernière place sur la piste du Trône de fer, qui l’obligeait à jouer en dernier. Romain a donc eu le temps de lui reprendre une cité avant qu’il ne puisse mettre fin à la partie. Mes troupes à Salvemer étaient trop bien soutenues (d’autant que les tempêtes d’automne interdisaient les raids) pour que Skarn envisagent de les prendre, aussi les Stark ont décidé d’attaquer leurs anciens « alliés » Baratheon sur la côte est. Quant aux Tyrell, ils lancèrent un assaut vengeur sur ces mêmes Baratheon… fort opportunément soutenus par une de mes troupes, qui s’assuraient ainsi qu’Outremer (comme Lyzi) ne dépasse pas les cinq cités contrôlées. Enfin, de mon côté, je mis fin à l’existence de la maison Lannister en lançant un assaut sur Harrenhal, dernier territoire sous leur contrôle, sans troupes pour le défendre, puis je reportais mes efforts sur Pouce-Flint afin de reprendre la cité grâce à mes nombreuses troupes commandées par l’Œil-de-Choucas. L’autre option était Moat Cailin, mais Skarn avait trop bien défendu la place pour que je puisse espérer m’en emparer.
Au final, les maisons Greyjoy et Stark se retrouvèrent avec six cités chacune, contre cinq pour les Baratheon et les Tyrell. Dans ce cas de figure, c’est d’abord le nombre de forteresses contrôlées qui fait la différence ; or, Skarn ne possédait que Winterfell, tandis que j’étais en possession de Pyk, Port-Lannis, Vivesaigues et Salvemer. Victoire !
Bilan : la V.1 était déjà excellente, la V.2 est encore meilleure ! J’ai hâte de pouvoir y rejouer… mais pas un soir. ^^ La partie d’hier a bien duré quatre heures, alors je n’ose imaginer à six joueurs…
La partie s’est articulée autour de deux conflits majeurs, le premier opposant, au Sud, les Baratheon d’Outremer aux Tyrell de Lyzi, le second, au Nord, mettant aux prise les Lannister d’Aragorn, les Stark de Skarn et les Greyjoy (de moi-même).
Cette version permet de jouer jusqu’à six joueurs en ajoutant les Martell aux cinq familles d’origine, mais comme nous n’étions, justement, que cinq, ce sont des forces neutres qui occupaient les villes de Dorne à la place de la famille princière. Outremer et Lyzi se sont disputés ces territoires pendant environ les deux tiers de la partie, finissant par se partager tout le Sud. Ils ont longtemps eu les mains libres pour ce faire, leurs frontières nord restant relativement calmes un long moment car les Lannister et les Stark s’efforçaient d’endiguer la menace Greyjoy et n’avaient guère le loisir d’ouvrir un front supplémentaire au sud.
J’ai en effet pris un bon départ, m’assurant le contrôle des mers de la côte ouest ainsi que deux cités sur le continent : Pouce-Flint et Salvemer. Les efforts conjugués d’Aragorn et Skarn m’obligeaient néanmoins à rester prudent ; j’ai notamment veillé à défendre bec et ongles Salvemer, territoire stratégique qui me donnait un accès au Neck et au Conflans (sous domination Lannister). J’ai pris le risque de dépenser beaucoup de points de pouvoir lors de la première attaque des Sauvageons, dans l’espoir d’obtenir un avantage intéressant en tant que premier défenseur. Bingo : cela m’a permit de remonter sur la piste du Trône de fer et d’obtenir la première place sur celle de la cour du roi, gagnant donc le corbeau messager, grâce auquel j’ai pu un bref instant anticiper les futurs mouvements des Sauvageons (une autre nouveauté de la V.2).
J’ai bénéficié d’une erreur de jugement des Stark au cours d’une attaque de Robb contre Moat Cailin défendue par Theon Greyjoy… armé d’une lame d’acier valyrien — le détail omis par Skarn. Les Stark perdant leur unité de chevaliers dans la défaite, ils se retrouvèrent alors dans une position de faiblesse qui me laissait les mains libres de m’occuper des Lannister, qui n’avaient pas osé m’attaquer durant les tous premiers tours. Je continue d’ailleurs de penser que le joueur Lannister ne doit pas hésiter à agresser les Greyjoy le plus rapidement possible, vu la position de départ des deux maisons.
Il faut savoir que le tout premier recrutement de la partie n’est arrivé qu’à l’avant-dernier tour, ce qui rendait mathématiquement les pertes de troupes très handicapantes, et limitait forcément l’expansion des différentes maisons, faute d’armées dignes de ce nom. J’en ai d’ailleurs fait les frais, moi aussi, suite à une grosse erreur de jugement. Étant parvenu à établir un blocus maritime sur le port (encore une nouveauté de cette version) de la capitale Lannister, je prévoyais ensuite un débarquement de troupes contre la garnison de Port-Lannis (les garnisons sont un autre ajout de la nouvelle version) pour m’emparer tout à la fois du territoire, du port et de l’unité maritime qui y était retranchée. Toutefois, j’avais mal calculé, et je ne disposais plus de commandants suffisamment forts pour emporter l’assaut (il faut dire que j’avais multiplié les batailles au point d’avoir déjà utilisé mes sept cartes maison une première fois !). Face à ser Gregor Clegane, dit la Montagne, et aux trois épées de sa carte, j’ai même perdu, à mon tour, mon unité de chevaliers dans l’affaire, ce que me mettait dans une position délicate… Je savais que je ne gagnerais pas forcément le combat, mais je n’avais pas prévu de perdre une troupe et j’espérais faire défausser une grosse carte à Aragorn… Malheureusement, les Sauvageons ont choisi ce moment pour réattaquer, et c’est lui qui s’est retrouvé premier défenseur, cette fois-ci, ce qui lui a permis de récupérer ses cartes maison défaussées. Un coup d’épée dans l’eau de ma part, donc.
Je n’avais, en effet, plus assez de points de pouvoir pour espérer faire autre chose que de la figuration face aux Sauvageons, car les enchères de l’événement « bataille des rois » étaient passées par là. J’avais misé suffisamment pour garder ma lame d’acier valyrien mais pas assez pour éviter de perdre beaucoup d’influence à la cour du roi. À ce moment, le trône était entre les mains de Outremer, et ce dernier a dû arbitrer entre moi et Lyzi pour les dernière et avant-dernière positions sur la piste de la cour. N’étant pas une menace immédiate pour les Baratheon, au contraire des Tyrell, je me suis retrouvé devant ces derniers, ce qui me permettait de garder un ordre spécial. Sans cela, je pense que la partie était finie pour moi.
En effet, grâce à mon ordre de consolidation de pouvoir spécial (qui, dans cette version, permet de recruter une troupe), j’ai pu améliorer une unité d’infanterie en unité de siège (également estampillée V.2) à Pouce-Flint et la faire débarquer à Port-Lannis. Cette seconde tentative a été la bonne (les engins de siège donnent un bonus de 4 aux attaques contre les cités), et j’ai pu éliminer la garnison des Lannister et prendre leur capital(e). Malheureusement, j’avais détruit leur flotte dans le même tour, Aragorn ayant tenté de forcer le blocus. Il ne me restait que deux commandants : Euron et Victarion, mes deux plus forts. Or, dans cette version, lorsque toutes les cartes maison ont été défaussées, on ne récupère pas la dernière qui a été jouée. Autrement dit, celle que j’allais garder en main suite à ce combat n’allait plus être disponible un long moment. J’ai donc choisi de jouer Euron pour pouvoir le récupérer, car c’était mon plus fort commandant (4 points de force de combat contre 3 pour Victarion). Toutefois, le symbole épée sur sa carte m’a fait hésiter, car il signifiait qu’il risquait de détruire la flotte que je voulais capturer (alors que Victarion n’avait pas de symbole épée, et m’aurait donc permis de la préserver). Rétrospectivement, je pense que j’aurais dû « sacrifier » Euron pour mettre la main sur une unité maritime supplémentaire. Surtout qu’une flotte dans un port non soumis à un blocus peut rapporter des points de pouvoir lors des événements « jeux des trônes » (énième nouveauté ; cette édition n’en manque décidément pas).
Enfin, bon, nous avons tous commis au moins une ou deux erreurs dans cette partie. C’est normal : le jeu est déjà très riche à la base, et il nous fallait essayer de prendre en compte toutes les possibilités induites par les nouveautés de la V.2. C’était difficile de penser à tout. D’autant que la partie a été longue, très longue, et que la fatigue a fini par se faire ressentir au cours des derniers tours.
La prise de Port-Lannis a sonné pour moi le début d’une phase de défense et de tentative de consolidation de pouvoir pour quelques tours, car mes troupes étaient exsangues et mes coffres vides. Je dis « tentative », car un événement malheureux nous a interdit d’utiliser les ordres de consolidation de pouvoir pendant tout un tour, ce qui m’a laissé sur la paille, sans le moindre point de pouvoir… Évidemment, une nouvelle attaque des Sauvageons est survenue. Nous étions tous beaucoup trop faibles pour les empêcher de passer, cette fois, et en tant que dernier enchérisseur, c’est moi qui ai pris le malus. J’ai donc perdu deux places sur la piste des fiefs, et ma lame d’acier valyrien par la même occasion, qui s’est donc retrouvée aux mains des Tyrell. Heureusement, ces derniers n’étaient pas mes adversaires directs ; tout juste quelques escarmouches nous ont opposés en mer, trop occupés que nous étions avec nos principaux adversaires respectifs.
Ma chance est que, malgré ma perte de deux rangs, j’étais toujours devant Lannister et Stark sur la piste des fiefs, ce qui me permettait d’emporter les batailles en cas d’égalité. Ainsi, malgré la perte de ma lame, mon faible nombre de troupes terrestres et mon nombre de points de pouvoir famélique, je suis parvenu à défendre tant bien que mal mes possessions terrestres face aux Stark (qui avaient eu le temps de se refaire, notamment grâce à la prise des Eyrié), ne pouvant les empêcher de me reprendre temporairement Pouce-Flint, toutefois, et de détruire ainsi mon unité de siège (qui ne peut pas battre en retraite). J’ai même réussi à grignoter les dernier territoires Lannister, qui, repoussés vers l’est, s’étaient frottés aux Baratheon, dont l’expansion s’était étendue jusqu’au Conflans. Aragorn aurait même pu espérer obtenir quelques succès contre Outremer… s’il avait obtenu le soutien des Stark. Or, Skarn a préféré apporté l’aide de ses troupes aux Baratheon, pour éviter que ces dernières ne se replient vers le Nord.
Le dernier tour approchait, et, enfin, la première carte recrutement arriva. Je venais de perdre Pouce-Flint, ce qui réduisait le nombre de troupes que je pouvais lever, mais j’avais quand même suffisamment de forteresses et de châteaux pour me reconstituer des armées, d’autant que ma limite de ravitaillement n’avait cessé d’augmenter, ce qui me permettait de ne pas trop me soucier de leur taille (contrairement aux Stark, qui durent sacrifier une de leur troupe). Les Lannister hors-jeu, Tyrell, Baratheon, Stark et Greyjoy lancèrent toutes leurs forces au cours des deux derniers tours, dans l’espoir de prendre une septième et dernière cité… Le mieux parti pour cela était clairement Lyzi, qui en possédait déjà six, mais il était handicapé par sa dernière place sur la piste du Trône de fer, qui l’obligeait à jouer en dernier. Romain a donc eu le temps de lui reprendre une cité avant qu’il ne puisse mettre fin à la partie. Mes troupes à Salvemer étaient trop bien soutenues (d’autant que les tempêtes d’automne interdisaient les raids) pour que Skarn envisagent de les prendre, aussi les Stark ont décidé d’attaquer leurs anciens « alliés » Baratheon sur la côte est. Quant aux Tyrell, ils lancèrent un assaut vengeur sur ces mêmes Baratheon… fort opportunément soutenus par une de mes troupes, qui s’assuraient ainsi qu’Outremer (comme Lyzi) ne dépasse pas les cinq cités contrôlées. Enfin, de mon côté, je mis fin à l’existence de la maison Lannister en lançant un assaut sur Harrenhal, dernier territoire sous leur contrôle, sans troupes pour le défendre, puis je reportais mes efforts sur Pouce-Flint afin de reprendre la cité grâce à mes nombreuses troupes commandées par l’Œil-de-Choucas. L’autre option était Moat Cailin, mais Skarn avait trop bien défendu la place pour que je puisse espérer m’en emparer.
Au final, les maisons Greyjoy et Stark se retrouvèrent avec six cités chacune, contre cinq pour les Baratheon et les Tyrell. Dans ce cas de figure, c’est d’abord le nombre de forteresses contrôlées qui fait la différence ; or, Skarn ne possédait que Winterfell, tandis que j’étais en possession de Pyk, Port-Lannis, Vivesaigues et Salvemer. Victoire !
Bilan : la V.1 était déjà excellente, la V.2 est encore meilleure ! J’ai hâte de pouvoir y rejouer… mais pas un soir. ^^ La partie d’hier a bien duré quatre heures, alors je n’ose imaginer à six joueurs…