18/03/2015, 23:57
Achille s’ennuyait.
Les Cyclades étaient à feu et à sang et pourtant il ne pouvait taper sur personne. Il y avait bien cette peuplade louche qui semblait s’adonner au trafic de cadavres dans sa sinistre nécropole, et qui avait envahi l’une des deux îles de son peuple. En représaille, il avait, monté sur Pégase, investi leur riche forteresse mais, depuis, l’inaction le rongeait. Son peuple n’étant pas marin pour deux drachmes, aucun bâteau n’était disponible pour quitter cette île de malheur où il se morfondait. Les seuls navires à l’horizon étaient ceux d’une puissance ennemie, mais cette dernière n’osait pas l’attaquer, trop occupée qu’elle était à se battre avec ses deux belliqueux et puissants voisins. À vrai dire, si son peuple ne l’avait pas entretenu à prix d’or ou par l’intermédiaire de prêtresses peu farouches, il y a longtemps qu’il aurait déserté et mis les voiles vers d’autres horizons.
Ainsi le temps passait, et malgré les conflits, les civilisations philosophaient et/ou érigeaient une à une de puissantes métropoles. Achille se dit qu’il aurait bien aimé fonder une métropole, lui aussi, d’autant que son peuple avait eu le bon goût de lui en construire une en son honneur. Aussi, lorsqu’une flotte et une armée de morts-vivants se mirent à surgir des profondeurs, il décida d’user de son charisme de héros pour prendre la tête de la morbide expédition afin d’aller coloniser coup sur coup deux îles vides de troupes, trop occupées qu’elles étaient à aller porter la guerre vers des contrées lointaines. Puis, son ambition assouvie, il disparut brusquement. La légende prétend qu’il est descendu chez Hadès avec ses récents mais éphémères compagnons, satisfait d’avoir assuré la suprématie du peuple qu’il avait saigné à blanc jusque-là.
[...]
Les Cyclades étaient à feu et à sang et pourtant il ne pouvait taper sur personne. Il y avait bien cette peuplade louche qui semblait s’adonner au trafic de cadavres dans sa sinistre nécropole, et qui avait envahi l’une des deux îles de son peuple. En représaille, il avait, monté sur Pégase, investi leur riche forteresse mais, depuis, l’inaction le rongeait. Son peuple n’étant pas marin pour deux drachmes, aucun bâteau n’était disponible pour quitter cette île de malheur où il se morfondait. Les seuls navires à l’horizon étaient ceux d’une puissance ennemie, mais cette dernière n’osait pas l’attaquer, trop occupée qu’elle était à se battre avec ses deux belliqueux et puissants voisins. À vrai dire, si son peuple ne l’avait pas entretenu à prix d’or ou par l’intermédiaire de prêtresses peu farouches, il y a longtemps qu’il aurait déserté et mis les voiles vers d’autres horizons.
Ainsi le temps passait, et malgré les conflits, les civilisations philosophaient et/ou érigeaient une à une de puissantes métropoles. Achille se dit qu’il aurait bien aimé fonder une métropole, lui aussi, d’autant que son peuple avait eu le bon goût de lui en construire une en son honneur. Aussi, lorsqu’une flotte et une armée de morts-vivants se mirent à surgir des profondeurs, il décida d’user de son charisme de héros pour prendre la tête de la morbide expédition afin d’aller coloniser coup sur coup deux îles vides de troupes, trop occupées qu’elles étaient à aller porter la guerre vers des contrées lointaines. Puis, son ambition assouvie, il disparut brusquement. La légende prétend qu’il est descendu chez Hadès avec ses récents mais éphémères compagnons, satisfait d’avoir assuré la suprématie du peuple qu’il avait saigné à blanc jusque-là.
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