[m-yaz 2017] Louna Véga sur la fréquence radieuse (Sukumvit)
#9
Merci beaucoup à vous ! Vos retours sont très complets et instructifs. Ils me seront très utiles. Vous êtes des gens très classes !

Bon, eh bien mission accomplie pour moi alors. Cette nouvelle était un bordel monstrueux qui partait dans tous les sens dans lequel j'étais pitoyablement empêtré.
Et la forme du ldvelh m'a permis de m'en défaire en à peine quelques jours. Là il y a un début, une fin, un enjeu, enfin c'est quelque chose de construit, ce que j'ai été incapable de faire pendant des années sur mes nouvelles fantastiques.
Ruelles frontières est donc une vraie solution pour moi afin d'avancer sur mes nouvelles.
Je pensais en mettant Sculpteur de Héros il y a trois ans en finir avec le ldvelh et passer à autre chose, mais je me rends compte maintenant que cette forme est celle (avec la poésie en prose) avec laquelle j'exprime le mieux mes idées, et me permet de bien construire mes histoires. C'est donc un puits sans fond. Je crois donc en fait que je vais écrire des avh toute ma vie, je n'ai rien trouvé de plus efficace pour moi.

Skarn : j'ai toujours été fasciné par les tracts de boite de nuit auxquels on ne comprend rien, avec tous ces noms de groupes et de DJ absurdes... Je suis assez fier d'avoir réussi à faire encore pire.

Tout le monde : Concernant le fait que les personnages soient fous ou pas, de toute façon la folie est un mot qui ne veut rien dire, on pourrait lui trouver une infinité de définitions. Un peu comme intelligence, travail, humanisme, etc. Tout dépend ce qu'on met derrière. Disons que dans cette aventure c'est surtout l'ambiance, le cadre, qui sortent de la raison.
Mais pour mon avis personnel, une femme qui ne supporte pas le contact avec le monde extérieur au point de ne se doucher que rarement car elle n'aime pas l'eau contre sa peau, là ça va assez loin quand même.

Tout le monde : Concernant les redondances, il doit effectivement y avoir une quinzaine de lignes en trop, mais j'étais très inspiré à l'époque de l'écriture de la nouvelle et je n'écris pas souvent d'aussi beaux passages poétiques, alors dans le doute comme je n'arrivais pas à savoir lesquels étaient meilleurs que les autres je les ai tous laissés. J'ai conscience de ce défaut, je m'en occuperai en temps voulu.

Fitz : c'est plutôt que j'ai toujours considéré qu'une tare de la plupart des ldvelh est justement de trop négliger la profondeur des personnages. Cela a peut-être dans un premier temps l'air d'être trop long, mais quand après l'action arrive je trouve que cela lui donne bien plus d'intensité. Pour les redondances, voir au-dessus. après, tout dépend du but que l'on se fixe, dans héros par exemple vu la longueur moyenne des § on ne peut pas dire que cela souffrait d'un trop de développement lol.

Sinon, pour la fin je comprends que ce soit frustrant. Mais que dire de plus sans être mièvre ? Si vous avez des suggestions...

Tholdur : Je n'ai pas trop creusé l'après du pfa. Parce que c'est vrai que les motivations d'Angelescu sont folles. S'il fait revivre Louna, elle va s'enfuir, se rebeller ou se resuicider et puis voilà. Disons qu'il a confiance en lui, comme beaucoup de méchants de beaucoup d'oeuvres si on réfléchit deux secondes à ce qui se passerait si leur motivation venait à se concrétiser, et qui en fait ne sont pas crédibles. C'est une convention pratique disons.

Outremer : je trouve que l'unique pfa, le § de la boite de nuit et celui où Maïa passe dans l'autre monde depuis la mezzanine valent quand même le coup. Je pense que deux essais sont l'idéal pour terminer cette aventure. Raison pour laquelle j'ai laissé un choix hasardeux et conte-intuitif dans l'aventure : celui des toilettes, mais si tu as réussi à déjouer ce piège en l'anticipant, alors tu es un grand.

Du coup, vu vos retours je vais mettre la difficulté en moyen et la linéarité en forte.

Mes félicitations à ceux qui l'ont fini en un ou deux essais.

Akka : Tu as bien sûr le droit d'analyser comme tu veux, mais dans mes intentions c'est purement de la fantasy actuelle. Concernant les incohérences, Ruelles Frontières est une série sur le thème de la folie. Faut pas la lire avec des lunettes trop cartésiennes. Je dis cela parce que celle-ci est la première avh de la série, et la plus soft de ce point de vue, les aventures qui suivent vont aller bien plus loin.

Gynogege C'est cela dit par ce biais que j'ai découvert ce beau proverbe. Mais concernant le chanteur que tu cites, il y a bien pire. J'hésite à en parler, mais si tu n'es pas au courant je t'incite à faire des recherches. Malheureusement la plupart des pages qui recensaient certaines constatations concernant les textes ont disparues, mais si tu veux un petit aperçu de l'ensemble va donc lire la section 3 de la section genèse de la page wikipiedia de la chanson on the road again. Et écoute donc le refrain de la chanson de Thiéfaine Errer humanum est qui est parue trois ans plus tôt... Et fais-toi ton avis.

Gynogege « là on a l'impression qu'on va se tirer une balle à la fin de l'AVH »
Oui, c'est une histoire au final pleine d'espoir. Mais à quel endroit est-ce que tu as vu que j'annonçais l'avh comme déprimante ? Qu'est-ce qui t'a donné cette impression ? Ça m'intéresse de savoir.
Pour les précautions au début de l'aventure, je n'ai pas le choix. Le gamin de 11 ans qui a lu le sorcier de la montagne de feu à son CDI, qui fait des recherches sur internet et tombe sur Litteraction, il faut qu'il soit prévenu quand même. Dans une librairie les choses sont claires : il y a une section jeunesse et une adulte ; sur internet ce n'est pas le cas alors il faut se protéger.
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RE: Louna Véga sur la fréquence radieuse (Sukumvit) - par Sukumvit - 21/07/2017, 21:43



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