19/07/2017, 22:25
Une AVH à tiroirs si j'ose dire, avec une première fin fataliste vers laquelle on est aimanté naturellement et une autre fin pour laquelle il faut travailler beaucoup. C'est un OTP et ça mériterait sans doute une petite dissertation sur le lien profond entre l'OTP et les oeuvres littéraires classiques... mais bon j'ai pas le temps.
Sinon les précautions liminaires sur le public auquel s'adresse l'oeuvre me paraissent un peu exagérées. Le déconseiller aux moins de 16 ans ok, mais là on a l'impression qu'on va se tirer une balle à la fin de l'AVH ! Or c'est vraiment pas du tout l'impression que ça laisse, c'est un texte magnifique et porteur d'espoir pour moi. Et puis je n'ai jamais vu en exergue de Bret Easton Ellis ou des oeuvres d'Hubert Selby Jr des avertissements de ce type, et pourtant certains de leurs écrits m'ont vraiment mis très très mal à l'aise... (je pourrais ajouter Un Tueur sur la route de James Ellroy). Bon, peut-être que par rapport au public des AVH ça se conçoit, mais vu de moi ça risque de détourner des lecteurs potentiels.
Tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé, l'aspect jeu qui paraît en première lecture plutôt aride, est en fait très présent et bien foutu. Et surtout c'est bien écrit, psychologiquement c'est très fouillé et prenant, le conte du garçon sans visage est remarquable. Bref, une belle découverte pour moi.
ah j'oubliais: "Va où tu veux, meurs où tu dois..." je croyais que c'était Lavilliers qui l'avait inventée dans Voleur de Feu, mais apparemment il l'a repompée... déçu !
Sinon les précautions liminaires sur le public auquel s'adresse l'oeuvre me paraissent un peu exagérées. Le déconseiller aux moins de 16 ans ok, mais là on a l'impression qu'on va se tirer une balle à la fin de l'AVH ! Or c'est vraiment pas du tout l'impression que ça laisse, c'est un texte magnifique et porteur d'espoir pour moi. Et puis je n'ai jamais vu en exergue de Bret Easton Ellis ou des oeuvres d'Hubert Selby Jr des avertissements de ce type, et pourtant certains de leurs écrits m'ont vraiment mis très très mal à l'aise... (je pourrais ajouter Un Tueur sur la route de James Ellroy). Bon, peut-être que par rapport au public des AVH ça se conçoit, mais vu de moi ça risque de détourner des lecteurs potentiels.
Tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé, l'aspect jeu qui paraît en première lecture plutôt aride, est en fait très présent et bien foutu. Et surtout c'est bien écrit, psychologiquement c'est très fouillé et prenant, le conte du garçon sans visage est remarquable. Bref, une belle découverte pour moi.
ah j'oubliais: "Va où tu veux, meurs où tu dois..." je croyais que c'était Lavilliers qui l'avait inventée dans Voleur de Feu, mais apparemment il l'a repompée... déçu !