08/07/2017, 15:26
Je me sens toujours obligé de préciser que je n'ai pas lu les autres commentaires. Donc si certains points que je soulève on déjà été discutés, pas la peine d'y repondre
Bonnet Rouge
Cette aventure de Tholdur nous emmène au moyen-age, dans la peau de Guilhem, un jeune orphelin de dix ans qui s’apprête à rejoindre un monastère en Écosse, accompagné de Frère Shelby, un moine, et de son cousin Corey. En chemin, il arrive à un village où semble peser une malédiction, celle du Bonnet Rouge, un monstre vengeur kidnappeur d'enfants.
Le système de règles sert à illustrer l'état émotionnel de Guilhem, avec trois échelle de quatre crans chacune, illustrant respectivement le niveau de trsitesse/rebellion, de peur et de fatigue de Guilhem. Et autant dire qu'il y en a que la vie ne gatte pas, et c'est le cas de Guilhem : dans la situation la plus stable il sera chagriné, las et inquiet. Ces états influent les choix qui sont donnés au joueur. C'est quelque chose de plutôt bien vu, qui est parfaitement utilisé dans cette aventure pourtant très courte (30 sections).
Au départ, Guilhem subit bien plus sa situation, ce qui ne s'améliorera pas vraiment au cours de l'histoire. En fait, c'est un univers médiéval très sombre dans lequel nous évoluons, et l'occasion de trouver de la bienveillance pour ce petit garçon est rare. Il en ressort des émotions assez pénible, parfaitement retranscrite au lecteur. Et les deux conclusions possibles de l'histoire vont dans ce sens, même si elles semblent en rajouter un peu trop :
« Je tourne le regard vers Frère Shelby et, malgré mon jeune age, je comprends que l’affaire est grave. » Ce « malgré mon jeune âge », j'imagine difficilement un enfant avoir en temps réel ce recul sur sa propre maturité et ce qu'on peut en attendre d'un enfant de cet âge. En fait, c'est cette prise de distance excessive, qui finalement donne l'impression que Guilhem ne vit pas sa vie, qu'il semble être spectateur. Peut être est-ce voulu, comme l'illustration d'un détachement vis à vis de situations trop lourdes à vivre, d'une forme de sidération ? Car finalement, ça semble rendre les choses encore plus pesante, ce qui finalement va avec le propos de l'histoire.
Pour résumé, une aventure très sombre, avec une ambiance assez lourde, très bien retranscrite, voire trop pour les personnes un peu trop sensibles ou empathiques. Seul l'inconsistance du choix du style pose réellement problème.
Bonnet Rouge
Cette aventure de Tholdur nous emmène au moyen-age, dans la peau de Guilhem, un jeune orphelin de dix ans qui s’apprête à rejoindre un monastère en Écosse, accompagné de Frère Shelby, un moine, et de son cousin Corey. En chemin, il arrive à un village où semble peser une malédiction, celle du Bonnet Rouge, un monstre vengeur kidnappeur d'enfants.
Le système de règles sert à illustrer l'état émotionnel de Guilhem, avec trois échelle de quatre crans chacune, illustrant respectivement le niveau de trsitesse/rebellion, de peur et de fatigue de Guilhem. Et autant dire qu'il y en a que la vie ne gatte pas, et c'est le cas de Guilhem : dans la situation la plus stable il sera chagriné, las et inquiet. Ces états influent les choix qui sont donnés au joueur. C'est quelque chose de plutôt bien vu, qui est parfaitement utilisé dans cette aventure pourtant très courte (30 sections).
Au départ, Guilhem subit bien plus sa situation, ce qui ne s'améliorera pas vraiment au cours de l'histoire. En fait, c'est un univers médiéval très sombre dans lequel nous évoluons, et l'occasion de trouver de la bienveillance pour ce petit garçon est rare. Il en ressort des émotions assez pénible, parfaitement retranscrite au lecteur. Et les deux conclusions possibles de l'histoire vont dans ce sens, même si elles semblent en rajouter un peu trop :
« Je tourne le regard vers Frère Shelby et, malgré mon jeune age, je comprends que l’affaire est grave. » Ce « malgré mon jeune âge », j'imagine difficilement un enfant avoir en temps réel ce recul sur sa propre maturité et ce qu'on peut en attendre d'un enfant de cet âge. En fait, c'est cette prise de distance excessive, qui finalement donne l'impression que Guilhem ne vit pas sa vie, qu'il semble être spectateur. Peut être est-ce voulu, comme l'illustration d'un détachement vis à vis de situations trop lourdes à vivre, d'une forme de sidération ? Car finalement, ça semble rendre les choses encore plus pesante, ce qui finalement va avec le propos de l'histoire.
Pour résumé, une aventure très sombre, avec une ambiance assez lourde, très bien retranscrite, voire trop pour les personnes un peu trop sensibles ou empathiques. Seul l'inconsistance du choix du style pose réellement problème.