27/02/2017, 16:27
(Modification du message : 27/02/2017, 17:48 par Voyageur Solitaire.)
Merci pour ce retour !
Un retour qui me fait très plaisir puisqu'il souligne ce qui a été un des challenges, en tant qu'auteur, de cette AVH : cette chaleur lourde, ces nuits étouffantes, cette atmosphère qui devient de plus en plus menaçante au fur et à mesure que les jours passent... Et qui éclate en même temps que l'orage violent qui s'abat finalement sur la ville (du moins, dans le scénario qui débouche sur l'émeute ou le nuage de mouches).
Si l'on opte pour la visite à l'Oracle perdu, on a droit à un fort contraste avec les Montagnes Rouges, monde minéral, abrupt et dur, aux nuits sombres et glaciales, bien loin des riches plaines fertiles...
Shamanka est fortement inspirée de l'Ethiopie, le désert de sel que l'on peut traverser au début est issu du désert du Danakil et de ses paysages extraordinaires, toujours en Ethiopie. Il y a aussi une partie beaucoup plus verte, presque tropicale, inspirée des collines du Rwanda et des grands lacs comme le Tanganyika. On peut en avoir un aperçu si l'on s'enfuit avec Tananda pour rejoindre Gambuju, la cité des Amazones. Les Montagnes Rouges où se trouve le temple perdu de l'Oracle sont inspirées des montagnes du Tigray et de ses monastères perdus, en Ethiopie toujours. Avars et Ankas sont inspirés des œuvres de l'artiste Nightrhino.
La musique m'a énormément influencé également : Dead Can Dance et leur album Spirit Chaser mais aussi la B.O du jeu Myst (Riven, Exile et Revelation) ne m'ont pas quitté tout au long de l'écriture.
Mais encore une fois, Shamanka reste un univers Fantasy avant tout, une Afrique fantasmée, magnifiée.
En ce qui concerne les Anciens, bien que blancs, ils sont plus de type méditerranéen. Si l'on devait faire un comparatif avec notre monde, ils seraient des grecs ou des romains se retrouvant en Afrique Noire. Dans le roman, le héros, Ronan, crée la surprise car il est blond et la peau très claire. Quant à la civilisation des Anciens, elle est assez difficile à visualiser car elle a subi deux fortes influences : celle des mystérieux fondateurs de Méroé dont les Anciens ont récupéré une partie (armes supérieures, pierres lumineuses, système de miroirs grossissants sur les toits du palais, livres, système d'irrigation élaboré...) et celle des peuples noirs, bien qu'ils refusent de l'admettre. Ils ont ainsi adopté les cultes en vigueur à Shamanka. On croise également des métis à Méroé, ce qui implique que malgré leurs préventions et réticences, certains Anciens se sont unis à des gens du peuple noir. On peut donc partir sur une sorte de "Grèce africaine" que l'on retrouve dans le vêtement des seigneurs de Méroé : de grandes robes drapées sur l'épaule comme une toge mais avec de lourdes parures barbares.
Les Passagers du Vent, très bonne lecture !
Merci pour ta lecture et ce retour. Si mon AVH t'a fait passer un bon moment, j'en suis très content.
Un retour qui me fait très plaisir puisqu'il souligne ce qui a été un des challenges, en tant qu'auteur, de cette AVH : cette chaleur lourde, ces nuits étouffantes, cette atmosphère qui devient de plus en plus menaçante au fur et à mesure que les jours passent... Et qui éclate en même temps que l'orage violent qui s'abat finalement sur la ville (du moins, dans le scénario qui débouche sur l'émeute ou le nuage de mouches).
Si l'on opte pour la visite à l'Oracle perdu, on a droit à un fort contraste avec les Montagnes Rouges, monde minéral, abrupt et dur, aux nuits sombres et glaciales, bien loin des riches plaines fertiles...
Shamanka est fortement inspirée de l'Ethiopie, le désert de sel que l'on peut traverser au début est issu du désert du Danakil et de ses paysages extraordinaires, toujours en Ethiopie. Il y a aussi une partie beaucoup plus verte, presque tropicale, inspirée des collines du Rwanda et des grands lacs comme le Tanganyika. On peut en avoir un aperçu si l'on s'enfuit avec Tananda pour rejoindre Gambuju, la cité des Amazones. Les Montagnes Rouges où se trouve le temple perdu de l'Oracle sont inspirées des montagnes du Tigray et de ses monastères perdus, en Ethiopie toujours. Avars et Ankas sont inspirés des œuvres de l'artiste Nightrhino.
La musique m'a énormément influencé également : Dead Can Dance et leur album Spirit Chaser mais aussi la B.O du jeu Myst (Riven, Exile et Revelation) ne m'ont pas quitté tout au long de l'écriture.
Mais encore une fois, Shamanka reste un univers Fantasy avant tout, une Afrique fantasmée, magnifiée.
En ce qui concerne les Anciens, bien que blancs, ils sont plus de type méditerranéen. Si l'on devait faire un comparatif avec notre monde, ils seraient des grecs ou des romains se retrouvant en Afrique Noire. Dans le roman, le héros, Ronan, crée la surprise car il est blond et la peau très claire. Quant à la civilisation des Anciens, elle est assez difficile à visualiser car elle a subi deux fortes influences : celle des mystérieux fondateurs de Méroé dont les Anciens ont récupéré une partie (armes supérieures, pierres lumineuses, système de miroirs grossissants sur les toits du palais, livres, système d'irrigation élaboré...) et celle des peuples noirs, bien qu'ils refusent de l'admettre. Ils ont ainsi adopté les cultes en vigueur à Shamanka. On croise également des métis à Méroé, ce qui implique que malgré leurs préventions et réticences, certains Anciens se sont unis à des gens du peuple noir. On peut donc partir sur une sorte de "Grèce africaine" que l'on retrouve dans le vêtement des seigneurs de Méroé : de grandes robes drapées sur l'épaule comme une toge mais avec de lourdes parures barbares.
Les Passagers du Vent, très bonne lecture !
Merci pour ta lecture et ce retour. Si mon AVH t'a fait passer un bon moment, j'en suis très content.
Anywhere out of the world