Le concept a de quoi me plaire : une AVH rappelant le Ténèbres d'Aragorn si ce n'est qu'ici, l'ambiance est plus fantastique avec cette idée de jeu sadique et d'expériences à la Frankestein sur les cadavres. Finalement, on est plus ici dans un Manoir de l'Enfer condensé sur 50 paragraphes et l'objectif est défini dès l'introduction. Donc excitation dès le départ à l'idée de triompher de notre mystérieux tortionnaire.
Et en effet, en essayant de se mettre dans la tête de ce grand malade qui nous a capturé, on peut déjouer les pièges et s'approcher de notre but (la fuite du manoir) sans être tributaire du hasard. J'ai apprécié ce côté chat et la souris bien rendu car il y a une certaine logique (SPOILER : si c'est d'accès trop facile, c'est à éviter. Mais il faut aussi se montrer un minimum courageux).
Le style en phrases courtes, saccadées et ne s'éternisant pas sur les détails, convient bien à l'atmosphère tendue de l'aventure. La tension est présente avec ce pas à pas mesuré, la description des ouvertures closes, des portes à ressort et des possibilités bienvenues telles que celle de sauter directement au RDC de la balustrade. Un côté réaliste indispensable pour faire monter l'angoisse. Un rythme qui m'a aussi rappelé Conspiration au KGB par ce goût de l'auteur pour la progression lente et minutieuse.
Mais le scénario n'échappe pas à de nombreuses facilités. L'amnésie inexpliquée, OK pourquoi pas. C'est un point de départ comme un autre et n'est pas si important. Mais le méchant sadique voulant se jouer de nous, si ça a le mérite de poser des questions auxquelles on souhaite des réponses, n'est pas très crédible amené si abruptement. Le pire étant que ces questions resteront finalement sans réponse! Qu'avons-nous fait, quel sadique étions nous nous-même? Le PFA de victoire ne l'explique pas et s'avère trop frustrant. En fait, c'est un PFA juste avant qui livre un semblant d'élément de réponse. (SPOILER : une théorie personnelle serait donc qu'on eut été un savant dégénéré qui se serait livré à des expériences sur notre propre épouse, celle-ci souhaitant donc se venger en nous tuant de cette manière raffinée). Mais avoir tant titillé le lecteur et tenté de justifier ce jeu cruel grandeur nature au début, sans ensuite l'expliquer, t'avais pas le droit Lizy!
C'est à mon avis le gros défaut de l'aventure. Une intro fracassante, balançant le speech d'entrée sans laisser de doute ni de choix au lecteur, mais une fin énigmatique et subtile. Soit il fallait rester dans la même logique en livrant des explications en conclusion, comme une récompense pour celui parvenant à échapper aux nombreux pièges. Soit il fallait amorcer l'aventure de manière plus subtile et livrer par bribes au fur et à mesure les indices pour comprendre l'histoire.
L'aspect jeu est sympa, plutôt prenant même si bien difficile. J'ai réussi à ma 5ème tentative. De nombreux PFA directs ou des pièges exigeant d'avoir bien choisi nos caractéristiques au départ. D'ailleurs, j'en suis parvenu à la conclusion qu'une répartition homogène était le mieux après ma 3ème lecture. Ce système de règles m'a fait penser à celui de Captive et a donc le même aspect insatisfaisant qui me conforte dans l'idée qu'une distribution de points est moins efficace et ludique qu'une détermination aléatoire maitrisée (sans grand écart). Même si le système de boost par Adrénaline est un plus évident.
Au final, une AVH bien distrayante avec un concept qui me plaît, même si le background justifiant le scénario et surtout la conclusion auraient beaucoup gagné à être plus crédibles et moins flous.
Et en effet, en essayant de se mettre dans la tête de ce grand malade qui nous a capturé, on peut déjouer les pièges et s'approcher de notre but (la fuite du manoir) sans être tributaire du hasard. J'ai apprécié ce côté chat et la souris bien rendu car il y a une certaine logique (SPOILER : si c'est d'accès trop facile, c'est à éviter. Mais il faut aussi se montrer un minimum courageux).
Le style en phrases courtes, saccadées et ne s'éternisant pas sur les détails, convient bien à l'atmosphère tendue de l'aventure. La tension est présente avec ce pas à pas mesuré, la description des ouvertures closes, des portes à ressort et des possibilités bienvenues telles que celle de sauter directement au RDC de la balustrade. Un côté réaliste indispensable pour faire monter l'angoisse. Un rythme qui m'a aussi rappelé Conspiration au KGB par ce goût de l'auteur pour la progression lente et minutieuse.
Mais le scénario n'échappe pas à de nombreuses facilités. L'amnésie inexpliquée, OK pourquoi pas. C'est un point de départ comme un autre et n'est pas si important. Mais le méchant sadique voulant se jouer de nous, si ça a le mérite de poser des questions auxquelles on souhaite des réponses, n'est pas très crédible amené si abruptement. Le pire étant que ces questions resteront finalement sans réponse! Qu'avons-nous fait, quel sadique étions nous nous-même? Le PFA de victoire ne l'explique pas et s'avère trop frustrant. En fait, c'est un PFA juste avant qui livre un semblant d'élément de réponse. (SPOILER : une théorie personnelle serait donc qu'on eut été un savant dégénéré qui se serait livré à des expériences sur notre propre épouse, celle-ci souhaitant donc se venger en nous tuant de cette manière raffinée). Mais avoir tant titillé le lecteur et tenté de justifier ce jeu cruel grandeur nature au début, sans ensuite l'expliquer, t'avais pas le droit Lizy!
C'est à mon avis le gros défaut de l'aventure. Une intro fracassante, balançant le speech d'entrée sans laisser de doute ni de choix au lecteur, mais une fin énigmatique et subtile. Soit il fallait rester dans la même logique en livrant des explications en conclusion, comme une récompense pour celui parvenant à échapper aux nombreux pièges. Soit il fallait amorcer l'aventure de manière plus subtile et livrer par bribes au fur et à mesure les indices pour comprendre l'histoire.
L'aspect jeu est sympa, plutôt prenant même si bien difficile. J'ai réussi à ma 5ème tentative. De nombreux PFA directs ou des pièges exigeant d'avoir bien choisi nos caractéristiques au départ. D'ailleurs, j'en suis parvenu à la conclusion qu'une répartition homogène était le mieux après ma 3ème lecture. Ce système de règles m'a fait penser à celui de Captive et a donc le même aspect insatisfaisant qui me conforte dans l'idée qu'une distribution de points est moins efficace et ludique qu'une détermination aléatoire maitrisée (sans grand écart). Même si le système de boost par Adrénaline est un plus évident.
Au final, une AVH bien distrayante avec un concept qui me plaît, même si le background justifiant le scénario et surtout la conclusion auraient beaucoup gagné à être plus crédibles et moins flous.