21/07/2016, 23:32
(Modification du message : 21/07/2016, 23:51 par Lyzi Shadow.)
@Kraken
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Spoiler
Mais effectivement, j'ai bien écrit noir sur blanc "votre corps en décomposition" dans le paragraphe 30, peut-être une erreur de ma part.
Cela dit, c'est pas vraiment une impossibilité physiologique pour un être vivant d'être partiellement en décomposition. C'est plus une impossibilité sémantique - si tu définis la putréfaction comme la façon dont les organismes vivants se désagrègent une fois qu'ils ont perdu la vie.
Mais physiologiquement c'est tout à fait possible :
chez l'homme ou l'animal, c'est le cas avec la gangrène ou la fasciite nécrosante.
et chez le végétal c'est relativement courant sous l'effet des champignons.
Mon idée était que les contaminés ont une durée de vie limitée. Ils peuvent combattre un moment la désagrégation de leur corps en mangeant des êtres humains sains, mais au bout d'un moment, les lésions des cellules ou la liquéfaction des organes (semblables à celles provoquées par les maladies hémorragiques ou les fortes irradiations nucléaires) sont trop importantes, l'organisme ne peut plus tenir et ils meurent. Et comme ils ne sont pas mort-vivants, il n'y a aucun moyen de les ranimer (du moins pas plus de moyens qu'un être humain en état de mort clinique qu'on peut éventuellement ranimer).
Mais on est d'accord, une telle créature, dans l'histoire possible uniquement grâce au génie d'un savant-fou, ne serait pas possible dans la vie réelle. Il n'existe pas de virus qui pourrait créer ce genre d'effets sur un être humain (le rendant incroyablement fort et insensible à la douleur, mais dépendant à un régime cannibale), et les greffons pour les améliorer ou remplacer les parties nécrosées seraient sans doute rejetés ou créeraient des infections mortelles.
Pas plus qu'une arme bactériologique appelée "virus T" ne pourrait créer les "zombies" de Resident Evil (ou le champignon cordyceps ceux de The Last of Us), qu'un seul gêne ne pourrait avoir des effets aussi variés et bafouant toutes les lois de la physique comme le gêne X des "X-Men", qu'un sérum pourrait créer un Captain America, etc, etc...
On est effectivement dans du fantastique ou de la science-fiction.
Mais les contaminés sont plus des créatures de laboratoire que des morts-vivants. Elles respirent, pourraient sans doute devenir inopérantes si elles saignaient trop longtemps (contrairement à un zombie), et une blessure mortelle les tuerait tout autant qu'un être humain sain (même si peut-être plus difficilement).
Mais le virus artificiel qui leur a été injecté n'est visiblement pas la seule chose qui a été fait pour les construire. Clairement, ils ont passé du temps sur la table d'opérations (pour les améliorer ? les reconstruire ? juste pour le fun ?).
Pour moi, ces 3 aspects ne sont pas contradictoires, ils sont composites.
Seuls la créature du couloir en damier, les créatures de la chambre d'ami, et ce que devient le protagoniste au 30 sont des contaminés. (Et encore, sous une forme incomplète pour le protagoniste, puisque lui n'a pas subi les différentes greffes/opérations, il a juste subi l'action du "virus").
Le colosse en haume de chevalier et la mariée sont deux créatures différentes. Il y a donc en tout 3 types de créatures dans l'AVH. (4 avec les chiens, mais c'est sans doute juste la version "chien" des contaminés).
Les contaminés ont été "fabriqués en série". C'est le monstre de base de l'AVH, c'est pourquoi on en rencontre plusieurs. Ce sont les seuls contre qui la violence physique pourrait avoir vraiment un effet. (Il n'est pas démontré qu'elles sont vulnérables aux balles, parce qu'il n'y en a pas l'occasion dans l'AVH, mais elles le sont dans ma tête, et on a la preuve que la violence physique a véritablement un effet sur elles, puisqu'on peut vaincre le contaminé du couloir en damier d'un coup de pied dans la tête.)
Le colosse a effectivement gardé le côté "créature de Frankenstein" des contaminés et des chiens, avec ses morceaux rapiécés. Mais il n'est ni cannibale, ni contagieux. (C'est plus une sorte de golem, peut-être créé à partir de cadavres, ce qui expliquerait son teint...) C'est une création unique.
Sur lui, les balles n'ont aucun effet, même s'il en prend en plein cœur. (Lui est peut-être mort-vivant, par contre... Ou alors, c'est un organisme vivant paré à tout et vachement résistant !) Tout juste le choc le déconcentre, ce qui prouve au moins qu'il existe physiquement et est donc affecté par l'énergie cinétique, à défaut de pouvoir mourir de plaies par balles.
La mariée est encore différente. À ce stade là, le protagoniste est à bout de nerfs et on peut même se demander si elle est bien réelle. D'où le terme "apparition", qui n'est me semble-t-il jamais utilisé pour les contaminés ou le colosse. Ses tentacules sont moins là pour suggérer un greffon d'origine animale que pour lui donner un côté abomination chtulienne. Est-elle une mutante suite à des expériences génétiques ? Est elle corrompue par un être extradimensionnel ? S'agit-il juste d'un fantôme créé par une hallucination du protagoniste ?
L'AVH ne donne pas de réponse claire à cette question.
De plus... Si on y réfléchit, si c'est une créature de laboratoire également, il est vraisemblable qu'elle n'a pas le même créateur que les autres types de créature présents dans la demeure... Les chiens, les contaminés et le colosse ont été explicitement créés par l'Homme Masqué comme pièges destinés à Aristide de la Bruyère.
Mais de qui Anna fut-elle la victime à l'origine ?
Citation :pour moi un corps en décomposition ne peut PAS vivre, c'est physiologiquement impossible - donc pas réaliste.Sur le moment, je me suis dit "wait ! où est-il dit que les contaminés sont en décomposition ?", justement, il est dit spécifiquement que le contaminé sous le linge n'a aucune odeur de décomposition. Et le protagoniste, au paragraphe 30, ne meurt à aucun moment, il est seulement dans un état de conscience altérée.
Mais effectivement, j'ai bien écrit noir sur blanc "votre corps en décomposition" dans le paragraphe 30, peut-être une erreur de ma part.
Cela dit, c'est pas vraiment une impossibilité physiologique pour un être vivant d'être partiellement en décomposition. C'est plus une impossibilité sémantique - si tu définis la putréfaction comme la façon dont les organismes vivants se désagrègent une fois qu'ils ont perdu la vie.
Mais physiologiquement c'est tout à fait possible :
chez l'homme ou l'animal, c'est le cas avec la gangrène ou la fasciite nécrosante.
et chez le végétal c'est relativement courant sous l'effet des champignons.
Mon idée était que les contaminés ont une durée de vie limitée. Ils peuvent combattre un moment la désagrégation de leur corps en mangeant des êtres humains sains, mais au bout d'un moment, les lésions des cellules ou la liquéfaction des organes (semblables à celles provoquées par les maladies hémorragiques ou les fortes irradiations nucléaires) sont trop importantes, l'organisme ne peut plus tenir et ils meurent. Et comme ils ne sont pas mort-vivants, il n'y a aucun moyen de les ranimer (du moins pas plus de moyens qu'un être humain en état de mort clinique qu'on peut éventuellement ranimer).
Mais on est d'accord, une telle créature, dans l'histoire possible uniquement grâce au génie d'un savant-fou, ne serait pas possible dans la vie réelle. Il n'existe pas de virus qui pourrait créer ce genre d'effets sur un être humain (le rendant incroyablement fort et insensible à la douleur, mais dépendant à un régime cannibale), et les greffons pour les améliorer ou remplacer les parties nécrosées seraient sans doute rejetés ou créeraient des infections mortelles.
Pas plus qu'une arme bactériologique appelée "virus T" ne pourrait créer les "zombies" de Resident Evil (ou le champignon cordyceps ceux de The Last of Us), qu'un seul gêne ne pourrait avoir des effets aussi variés et bafouant toutes les lois de la physique comme le gêne X des "X-Men", qu'un sérum pourrait créer un Captain America, etc, etc...
On est effectivement dans du fantastique ou de la science-fiction.
Mais les contaminés sont plus des créatures de laboratoire que des morts-vivants. Elles respirent, pourraient sans doute devenir inopérantes si elles saignaient trop longtemps (contrairement à un zombie), et une blessure mortelle les tuerait tout autant qu'un être humain sain (même si peut-être plus difficilement).
Citation :A propos de tes créatures, j'ai noté qu'elles associaient plusieurs caractères selon moi un peu contradictoire:C'est "contaminé" parce que la condition semble effectivement contagieuse.
- le côté zombi donc, avec l'aspect décomposition.
- le côté contaminé qui - s'il ne s'agit effectivement pas de zombis - sous-entend l'existence d'un agent infectieux (virus, bactérie, parasite, prion...)
- le côté "créature de Frankenstein", avec les agrafes médicales, le cœur apparent qui bat, les peaux recousues
Mais le virus artificiel qui leur a été injecté n'est visiblement pas la seule chose qui a été fait pour les construire. Clairement, ils ont passé du temps sur la table d'opérations (pour les améliorer ? les reconstruire ? juste pour le fun ?).
Pour moi, ces 3 aspects ne sont pas contradictoires, ils sont composites.
Citation :- le côté "apparition", avec la disparition subite du 26.Alors attention ! L'apparition n'est PAS un contaminé ! Elle ne suit donc pas du tout les mêmes règles que les contaminés.
Seuls la créature du couloir en damier, les créatures de la chambre d'ami, et ce que devient le protagoniste au 30 sont des contaminés. (Et encore, sous une forme incomplète pour le protagoniste, puisque lui n'a pas subi les différentes greffes/opérations, il a juste subi l'action du "virus").
Le colosse en haume de chevalier et la mariée sont deux créatures différentes. Il y a donc en tout 3 types de créatures dans l'AVH. (4 avec les chiens, mais c'est sans doute juste la version "chien" des contaminés).
Les contaminés ont été "fabriqués en série". C'est le monstre de base de l'AVH, c'est pourquoi on en rencontre plusieurs. Ce sont les seuls contre qui la violence physique pourrait avoir vraiment un effet. (Il n'est pas démontré qu'elles sont vulnérables aux balles, parce qu'il n'y en a pas l'occasion dans l'AVH, mais elles le sont dans ma tête, et on a la preuve que la violence physique a véritablement un effet sur elles, puisqu'on peut vaincre le contaminé du couloir en damier d'un coup de pied dans la tête.)
Le colosse a effectivement gardé le côté "créature de Frankenstein" des contaminés et des chiens, avec ses morceaux rapiécés. Mais il n'est ni cannibale, ni contagieux. (C'est plus une sorte de golem, peut-être créé à partir de cadavres, ce qui expliquerait son teint...) C'est une création unique.
Sur lui, les balles n'ont aucun effet, même s'il en prend en plein cœur. (Lui est peut-être mort-vivant, par contre... Ou alors, c'est un organisme vivant paré à tout et vachement résistant !) Tout juste le choc le déconcentre, ce qui prouve au moins qu'il existe physiquement et est donc affecté par l'énergie cinétique, à défaut de pouvoir mourir de plaies par balles.
La mariée est encore différente. À ce stade là, le protagoniste est à bout de nerfs et on peut même se demander si elle est bien réelle. D'où le terme "apparition", qui n'est me semble-t-il jamais utilisé pour les contaminés ou le colosse. Ses tentacules sont moins là pour suggérer un greffon d'origine animale que pour lui donner un côté abomination chtulienne. Est-elle une mutante suite à des expériences génétiques ? Est elle corrompue par un être extradimensionnel ? S'agit-il juste d'un fantôme créé par une hallucination du protagoniste ?
L'AVH ne donne pas de réponse claire à cette question.
De plus... Si on y réfléchit, si c'est une créature de laboratoire également, il est vraisemblable qu'elle n'a pas le même créateur que les autres types de créature présents dans la demeure... Les chiens, les contaminés et le colosse ont été explicitement créés par l'Homme Masqué comme pièges destinés à Aristide de la Bruyère.
Mais de qui Anna fut-elle la victime à l'origine ?
Mr. Shadow
Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi