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Victoire !


Il m’aura donc fallu cinq tentatives pour voir la (véritable) fin de l’aventure… ou presque, n’ayant pas réussi à atteindre les 25 points.

Je connais relativement bien le cheminement, désormais, aussi je décide de démarrer avec la compétence « armes de jet »  (ce qui fera plaisir à ashimbabar), la seule que je n’ai pas expérimentée. Je compte la mettre en pratique contre le premier complice de Masanoki (m’évitant ainsi de perdre du temps à l’oratoire), et j’envisage également de me débarasser du nāga avec, en combinant avec le lotus noir.

Vient la question de l’ordre des cibles. Jusque-là, j’aimais privilégier Ae-Cha Meng, pour récupérer le médaillon. Mais il s’avère qu’il ne m’a pas été très utile (je me demande même s’il m’a servi une seule fois), et je pense que j’ai désormais suffisamment de connaissances pour pouvoir gérer les blessures avec ma seule potion curative. De plus, j’aimerais bien trouver le garuda et/ou le xiāo avant de me rendre sur l’île. Je pense que j’ai plus de chances de trouver l’un et/ou l’autre dans le quartier des artisans, celui que j’ai le moins exploré jusque-là. Et, qui sait, j’y trouverai peut-être d’autres objets utiles. Donc je décide de m’occuper d’abord de Masanoki puis de l’Incendiaire, car je sais comment atteindre ce dernier rapidement, ce qui devrait me permettre de ne pas dépasser les 10 unités de temps avant d’aller chasser la sorcière.

Je me dirige donc vers le quartier des artisans… Oui, mais voilà, j’ai oublié un détail… Le chemin que je comptais prendre pour attraper l’Incendiaire nécessite une astérie… que je ne peux obtenir qu’en étant passée par le Bateau de fleurs ! Et n’étant plus une cambrioleuse, je ne peux pas non plus passer par le racketteur (en tout cas, pas comme la dernière fois). J’envisage un temps d’explorer les docks avant les bas-quartiers, mais je doute fort ne pas dépasser la limite temporelle fatidique, ces deux secteurs étant les plus chronophages…

Je me résigne donc à conserver l’ordre que j’avais prévu à l’origine (Masanoki, l’Incendiaire, Ae-Cha), en espérant ne pas perdre trop de temps dans des recoins inconnus des bas-quartiers…

C’est parti, donc. Direction le quartier des artisans. J’évite la vieille (garce), et rentre dans ce qui ressemble à une échoppe de teinturerie. Je soulève un rideau (en fait, je pensais qu’il s’agissait d’une porte percée de trous…), dérangeant le propriétaire des lieux, qui lance sur moi son chien de garde, croisement improbable entre un molosse et un rhinocéros. Ça commence bien !

J’hésite un temps à l’affronter, mais je ne vois pas ce que cela m’apporterait d’autre que des ennuis, aussi je prends plutôt mes jambes à mon cou. Je sème la bête, et me retrouve dans le quartier de la dernière fois, celui du souffleur de verre. Cette fois, je pénètre dans l’autre boutique. Vide… Étrange. J’effectue une fouille rapide… Le garuda !!

Je n’hésite pas un instant à le dérober. Visiblement, les objets de la boutique sont protégés par un sort (je m’explique mieux la porte ouverte et l’absence du propriétaire), car je perds 2 points de vitalité, mais je ne m’en soucie guère, ravi de ma trouvaille.

J’entre ensuite en terrain connu : le souffleur de verre, la porte de l’Abondance… Tiens, en pénétrant dans le poste de garde, je réalise que je ne suis encore jamais montée dans la tour. Qu’à cela ne tienne : je grimpe les escaliers… Ah, je n’ai pas la compétence « déguisement ». Dommage, un garde me barre la route. J’aurais donc pu découvrir ce qui se trouvait là dès ma première tentative, si j’avais été un peu plus curieux. Tant pis.

S’en suit la conversation habituelle avec l’autre garde et la marche vers Muban. Dans la forêt, je reste sur mon chemin… Le cavalier déboule, mais je le stoppe comme prévu avec mon manriki, et je l’achève dans la foulée. Pas de sentiments.

Me voilà aux abords du village… J’hésite à me diriger vers le moulin, dans le simple but d’obtenir les points qu’il procure à la fin de l’aventure… Mais je suis toujours inquiet quant à ma capacité à remplir mes deux premiers objectifs dans les temps, aussi y renoncé-je. À la place, je choisis de contourner les habitations (plutôt que de rentrer directement dans le village). Je repère une maison devant laquelle se trouvent des chevaux, et je sais, de par mes tentatives précédentes, qu’il s’agit de celle où se terre Masanoki. Comme la dernière fois, je le drogue avec la belle-dame et lui plante ma lame dans la gorge. Premier objectif accompli.

De retour dans la cité. Je suis à 6 unités de temps… Ce qui veut dire que je ne peux en dépenser que trois lors de ma prochaine exploration si je ne veux pas que ma traque prenne fin prématurement. C’est donc avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête que je m’introduis dans les bas-quartiers…

Hésitation. Dois-je aller subtiliser la belle-dame ? Si je fais ça, je ne pourrai ensuite récupérer le foto-fajii (et non futo-fuji, comme je l’ai écrit dans mon précédent résumé) qu’au prix d’une unité de ce temps si précieux… Je me résouds donc à aller directement terrasser le monstre et récupérer l’objet, dont je sais désormais qu’il m’est utile contre l’Incendiaire (et qu’il me rapporte des points lors du décompte final !).

Vient alors le moment de choisir entre interroger le chef des mendiants, rendre visite au racketteur ou s’aventurer dans les égouts… En l’absence d’astérie et de la compétence pour crocheter les serurres, je décide de retourner dans les égouts, espérant m’en sortir mieux que la dernière fois…

Tu parles, Charles. Je tombe exactement dans le même piège ! Ma mémoire étant ce qu’elle est — désastreuse —, je croyais que je pouvais m’approcher de la grille avant d’essayer de la soulever… mais non, et je tombe comme une idiote dans la fosse.

Retour à la case prison, mais sans le cambriolage, cette fois… Je me résouds donc à enfoncer la porte… qui n’offre pas la moindre résistance. S’ensuit un combat avec le geolier, un peu surpris, mais pas suffisamment pour m’éviter de perdre quelques points de vitalité dans l’affaire…

Dans le petit hall, je récupère la poudre d’halite, puis je pénètre dans la salle où quelques membres de la guilde des Ombres sont attablés à jouer, non sans avoir vidé une dose de potion curative au préalable. Plus de belle-dame, malheureusement… je suis donc obligée d’essayer d’atteindre la porte sans me faire voir. Évidemment, je suis répérée, et un carreau d’arbalète me coûte 7 points de vitalité. Ouch !

Heureusement que je me suis soignée avant, ou je tombais à zéro… Une nouvelle rasade, et à nous deux, mon (ex-)cher Incendiaire

Je ne commets pas deux fois la même erreur, et je m’approche par le chemin sûr. Je déchire le foto-fajii, comme la dernière fois, récupère les deux pousses… et le laisse partir. Mon grand cœur, que voulez-vous… Bon, je me dis aussi qu’il est toujours bon d’avoir quelqu’un qui vous est redevable, en ce bas-monde…

Au final, cette exploration ne m’aura coûté que 2 unités de temps. J’aurais donc pu m’attarder davantage, en passant récupérer la belle-dame, par exemple, néanmoins je ne regrette pas mon excès de prudence.

Au tour de la magicienne… Je change de chemin, cette fois, empruntant une ruelle mal famée. J’aborde un type louche, qui commence à me faire du charme… J’entre d’abord dans son jeu pour essayer d’en obtenir quelque chose, mais la sensation de danger et mon niveau de vitalité bas m’incite finalement à m’éclipser à la hâte, en pénétrant dans la taverne.

Je sais qu’interroger l’aubergiste ne mène à rien… Eh ! qu’est-ce que ce client tient dans sa main ? Cela ressemble à une petite flûte…

Je m’en vais le questionner… Bingo ! c’est bien le xiāo ! N’ayant plus de somnifère, je l’endors avec une drogue plus classique… Quelques verres et ronflements plus tard, me voici en possession de l’objet convoité.

De retour sur les docks. J’interroge le pêcheur, me rend au Bateau de fleurs, récupère l’astérie juste pour le plaisir, puis monte à bord de l’embarcation de dame Lucille après l’avoir « persuadée » de m’aider. L’instrument volé au poivrot me permet d’éviter la collision avec la tortue marine et de regagner l’unité de temps perdue à le saouler. Ça n’a plus tellement d’importance, toutefois, hormis pour le décompte final.

Puis c’est l’exploration du tunnel, l’énigme (que je passe en lançant un kunaï, juste pour éviter que ma compétence de lancer ne serve qu’une seule fois), le médaillon puis le nāga… duquel je m’approche, cette fois, car j’ai bien l’intention d’utiliser mon garuda ! Ce dernier s’anime et s’applique alors à lui crever les yeux. Brave bête.

Les laissant à leurs occupations, je grimpe les escaliers. Devant
l’énigme des éléments, je répands ma poudre d’halite, ce qui désactive le piège. Vient le moment fatidique…

Cette fois, je lance le manriki pour empêcher Ae-Cha de s’enfuir. Puis le texte me propose de sortir mes lames ou de me précipiter sur elle. Je ne veux pas lui laisser le temps de faire quoi que ce soit (je maintiens qu’un mago reste dangereux même immobilisé), et je suis confiant quant à ma capacité à prendre le dessus sur elle au corps-à-corps, aussi je fonce.

« Un seul mot et je t’étrangle… et ce n’est pas l’envie qui m’en manque ! » C’est le moins que je puisse dire… Devant mon… insistance, ma Némésis ne résiste guère, et je récupère les deux dernières pousses qu’il me manque ainsi que le moyen de rentrer en ville, grâce au glyphe de téléportation.

Tandis que la musique de victoire de Final Fantasy résonne dans ma tête, j’abandonne ma victime, ligotée et bâillonnée. Je me demande ce que j’aurais fait si le texte m’avait laissé le choix de la tuer…

Quoi qu’il en soit, il est temps de retourner voir le sous-préfet. Lui comme le prêtre sont ravis, à tel point que je me vois proposer une dernière mission… Le vol des larmes a été commandité par un haut responsable de Sattaru, celui-là même qui s’est enfuit sous mes yeux de Muban. La femme à la tête de la guilde des artisans est également dans le coup, et vient de quitter la ville dans un palanquin sous bonne escorte. Mon objectif : éliminer ses gardes du corps et ramener la traîtresse.

La suite est une longue chevauchée nocturne, l’assassinat un par un des hommes de main de ma cible — je m’en sors plutôt bien, ne prenant que deux blessures, soit suffisamment peu pour que je reste en vie, grâce notamment à la potion curative donnée par le sous-préfet —, puis la confrontation finale, avant le retour à la cité. Mission accomplie ! (Ça a l’air d’avoir été simple, dit comme ça, mais c’était en fait assez tendu… Beaucoup de choix à faire, le pour et le contre à peser constamment… Je suis content de m’en être tiré du premier coup.)

Score final : 17, si je me souviens bien. Suffisant pour m’éviter de finir au milieu de la poiscaille (après tout ce que j’ai fait, franchement, ça aurait été ingrât), mais pas assez pour atteindre l’ultime paragraphe de victoire. Ce sera donc l’objectif de ma prochaine (et sans doute dernière pour quelque temps, car j’ai d’autres lectures sur le feu) tentative.
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RE: Quel LDVELH lisez-vous en ce moment? - par Jehan - 21/02/2016, 17:20



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