Deuxième incarnation dans l’univers des Larmes de Nüwa. Cette fois-ci, je tâche de garder à l’esprit que j’ai de quoi me soigner en cas de gros bobo. L’ironie étant que cet effort de mémoire, bien que couronné de succès, se révélera bien inutile…
Cette fois, j’attaque l’aventure par le seul des trois quartiers que je n’ai pas exploré lors de ma première tentative, et il me faut déjà choisir entre deux sous-quartiers (des huitièmiers ?) : celui des artisans ou celui des marchands. Un peu au hasard, un peu en me disant que mes cibles ont peut-être fait quelques emplettes nécessaires avant de commettre leur forfait, je me dirige vers le second. Là, l’étal d’un joaillier me fait de l’œil tandis que lui me regarde d’un mauvais (œil). Une boîte attire mon attention, mais je n’ai pas le talent qui me permettrait de la subtiliser à son propriétaire. Tant pis, affrontons la foule pour nous diriger vers une autre échoppe. Je le redoutais quelque peu : un tire-laine me fait les poches, et je dois sacrifier une de mes possessions…
Je choisis de dire au revoir au lotus noir. Il a déjà eu l’occasion de me servir (donc j’espère tomber plutôt sur des paragraphes qui me demanderont de faire usage de mon somnifère), et je suis davantage portée sur la duperie que sur le combat à l’arme blanche.
Coup de chance, la marchande de nourriture me dit que son fils, garde de son état, a vu l’un des trois voleurs franchir la porte ouest. Il s’agit du guerrier — Masanoki, je crois, mais je n’ai pas mon exemplaire sous la main pour vérifier. Forte de cette information, je me dirige sans plus attendre vers la dite porte. Repérant un numéro dans l’ombre, je me glisse dans le poste de garde à leur nez et à leur barbe. Derrière une porte, je trouve le garde dont je viens de parler avec la mère. Le texte me propose de le soudoyer. Je n’ai pas ce qu’il faut pour cela, mais mon instinct me dit que ça doit se trouver dans le coffret que j’ai été tentée de voler un peu plus tôt…
Le garde m’indique quand même que ma cible est sortie de la ville, se dirigeant vers le prochain village. Ni une, ni deux, je prends la même direction. Me voici donc en pleine forêt. Pas de temps à perdre, je reste sur le chemin du village… et j’aperçois Masanoki débouler à vive allure à dos de cheval !
Malheureusement, je ne suis pas assez douée au maniement des armes de jet pour l’arrêter, et, au village, un habitant me confirme que le malandrin est déjà loin… C’est un nouvel échec.
De retour en ville, je choisis de retourner sur les docks, afin d’essayer de passer l’énigme qui m’a précédemment été fatale. Cette fois, j’emprunte une autre rue. Je m’arrête dans la boutique d’un cartographe, qui m’apprend que Ae-Cha (là encore, plus du tout sûr de l’orthographe) est au Bateau de fleurs. Cela m’épargne la discussion avec le pêcheur de la dernière fois. Je file directement vers la maison de plaisirs, et, comme la dernière fois, mon art du déguisement et la menace me permettent d’obtenir le renseignement que je cherche.
Sur ma barque, je décide, après un petit moment d’hésitation, de ne pas bouger, en espérant que le monstre marin ne m’a pas vue… Soulagement lorsque je constate que c’est bien le cas, mais de courte durée, car je me fais quand même éjecter de mon embarcation. Je perds toutefois nettement moins de points de vitalité dans l’histoire.
La suite se passe comme la dernière fois. Devant l’énigme, je choisis cette fois l’option que j’avais écartée la première fois, en décidant que la fumée doit être représentée par la combinaison de l’eau et du feu. Correct ! Je poursuis mon exploration…
J’arrive dans une salle pleine d’objets hétéroclites. Je ne sais si ce sont mes yeux fatigués ou la lumière vespérale du tramway, mais je suis persuadé, à tort, visiblement, de voir un chiffre à côté d’une grenouille disséquée… Tant pis, je laisse tomber et me dirige plutôt vers les potions, mais n’ayant pas la moindre idée de leur usage, mon personnage décide de ne pas y toucher. Sur la plus grande des tables, il me semble voir un autre chiffre, très difficile à distinguer tant il fait sombre. Je me rends au paragraphe correspondant à ce que je crois lire… Oh ! la belle trouvaille que voilà ! Un médaillon qui protège (partiellement) des mauvais coups. Dommage que je ne l’ai pas eu avec moi lorsque je suis tombée dans le piège de la guilde des Ombres…
Hélas, je ne le sais pas encore, mais je n’aurai pas l’occasion de profiter de ses bienfaits. Car me voici au pied d’un escalier gardé par ce qui ressemble à un énorme serpent. Deux numéros : un qui semble inviter à monter, l’autre plutôt à le contourner. Mais dans quel but ?
Je décide de raisonner comme un lecteur… Je me dis que le choix est trop évident. Peut-être que la tête de la créature est cachée sous l’escalier (elle n’est que partiellement visible, sur l’illustration), et que je risque de me retrouver nez à nez avec elle si je me dirige par là. Je choisis donc d’emprunter l’escalier… Erreur fatale.
La créature se redresse, et ses trois têtes avec elle. Un nāga ! Point d’arme susceptible d’être efficace contre ce monstre, plus de poison (et, de toute façon, pas non plus la compétence nécessaire)… L’issue, inéluctable, s’achève dans son estomac.