27/07/2015, 21:16
Il y a quelque chose de fascinant à voir toutes ces critiques s'accorder sur les mêmes atouts et les mêmes défauts. D'habitude, la variété d'interprétations est plus large, mais là tout le monde semble être peu ou prou du même avis, ce qui est rarissime (et devrait largement simplifier l'orientation de certaines corrections post-Yaz' si je me motive).
Je me souviens avoir décidé d'utiliser ce mot en grec ancien dans le texte (enfin, en grec ancien francisé avec des caractères latins) surtout car il existe assez peu de synonyme de « prostituée » qui ne soient pas vulgaires et qui en même temps ne font pas dans l'euphémisme.
Et maintenant pour le hors-sujet total.
Si tu interrogeais ta source plus en détails, tu saurais que ces quelques paragraphes en plus fraîchement ajoutés ne sont là que pour corriger des bugs fonctionnels, et ne change pas le scénario ni la structure. Ça fait un an que j'ai plus ou moins fixé l'aventure dans le marbre, n'opérant qu'une longue série de micro-corrections, sinon j'aurais pu la réécrire et l'allonger indéfiniment.
Promis, dès qu'elle sera sous presse en Bulgarie, je la remets en page pour faire un joli PDF et je l'envoie sur Litteraction.
Flower Power est un sujet... compliqué.
J'avais 16 ans lorsque j'ai accouché de sa première version. Je sortais du lycée, c'était les vacances d'été, j'allais entrer en prépa, je traversais une sorte de période baba cool assez étrange a posteriori (non, je ne prenais pas de drogue - sauf si on compte les mangas guimauves que je lisais alors par paquets de dix).
Ensuite, s'est écoulé une période où j'avais le plus grand mal à écrire, et à bien écrire, pour de multiples raisons liées à mes études supérieures et à leur contexte.
Maintenant que je suis bien de retour dans la partie, j'ai un travail à plein temps et... Bon, en fait, on est en été, j'écris encore des avh, et j'ai toujours une faiblesse anormale pour les histoires où l'amour et la justice triomphent à la fin. Mais c'est pas pareil.
Ma vision du monde, mon style, mon approche du scénario... Tout cela a changé, évolué. Certains points sont restés bien sûr, comme mon attrait pour la non-linéarité, mais il est clair que le moi de maintenant, le moi qui écris, n'est pas le même que celui d'il y a neuf ans.
Régulièrement, je me dis que je devrais rouvrir Flower Power, au moins corriger les fautes et réécrire l'introduction et la conclusion pour en faire un one-shot homogène.
Mais je n'ose pas. C'est un titre d'une autre époque, et, malgré certaines faiblesses évidentes, j'ai peur de rompre la magie si j'y retouche. De me sentir obligé d'opérer des modifications plus profondes qui pourraient le dénaturer, briser ce charme naïf qui l'auréole.
Fitz a écrit :Je suis de fait allé voir sur Internet ce qu'on disait sur les pornai
Je me souviens avoir décidé d'utiliser ce mot en grec ancien dans le texte (enfin, en grec ancien francisé avec des caractères latins) surtout car il existe assez peu de synonyme de « prostituée » qui ne soient pas vulgaires et qui en même temps ne font pas dans l'euphémisme.
Et maintenant pour le hors-sujet total.
Fitz a écrit :Y (en passant, arrête d'ajouter des nouveaux paragraphes selon mes sources, je veux la lire vite cette version allongée!!)
Si tu interrogeais ta source plus en détails, tu saurais que ces quelques paragraphes en plus fraîchement ajoutés ne sont là que pour corriger des bugs fonctionnels, et ne change pas le scénario ni la structure. Ça fait un an que j'ai plus ou moins fixé l'aventure dans le marbre, n'opérant qu'une longue série de micro-corrections, sinon j'aurais pu la réécrire et l'allonger indéfiniment.
Promis, dès qu'elle sera sous presse en Bulgarie, je la remets en page pour faire un joli PDF et je l'envoie sur Litteraction.
Fitz a écrit :Flower Power m'avait beaucoup plu. Ensuite les AVH de Skarn m'avaient plu mais pas autant
Flower Power est un sujet... compliqué.
J'avais 16 ans lorsque j'ai accouché de sa première version. Je sortais du lycée, c'était les vacances d'été, j'allais entrer en prépa, je traversais une sorte de période baba cool assez étrange a posteriori (non, je ne prenais pas de drogue - sauf si on compte les mangas guimauves que je lisais alors par paquets de dix).
Ensuite, s'est écoulé une période où j'avais le plus grand mal à écrire, et à bien écrire, pour de multiples raisons liées à mes études supérieures et à leur contexte.
Maintenant que je suis bien de retour dans la partie, j'ai un travail à plein temps et... Bon, en fait, on est en été, j'écris encore des avh, et j'ai toujours une faiblesse anormale pour les histoires où l'amour et la justice triomphent à la fin. Mais c'est pas pareil.
Ma vision du monde, mon style, mon approche du scénario... Tout cela a changé, évolué. Certains points sont restés bien sûr, comme mon attrait pour la non-linéarité, mais il est clair que le moi de maintenant, le moi qui écris, n'est pas le même que celui d'il y a neuf ans.
Régulièrement, je me dis que je devrais rouvrir Flower Power, au moins corriger les fautes et réécrire l'introduction et la conclusion pour en faire un one-shot homogène.
Mais je n'ose pas. C'est un titre d'une autre époque, et, malgré certaines faiblesses évidentes, j'ai peur de rompre la magie si j'y retouche. De me sentir obligé d'opérer des modifications plus profondes qui pourraient le dénaturer, briser ce charme naïf qui l'auréole.