31/03/2015, 13:07
Bonjour,
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je précise que je n’ai pas lu les deux premiers tomes. J’aurais préféré lire la série dans l’ordre mais, je n’aurais jamais pu lire toutes les AVH en course pour le Yaztromo. Néanmoins, même s’il est évident que j’ai dû louper pas mal de références aux précédents tomes, je n’ai sincèrement ressenti aucune gêne dans ma lecture. Le seul bémol concerne l’épilogue. Je ne sais pas si ça aurait été différent en ayant lu les deux premières AVH de la série, mais je n’ai pas vraiment saisi l’intérêt du choix du prêtre de
Bien sûr, l’épilogue permet de savoir ce qu’est devenu Joan et cette touche de positif après les évènements atroces qu’il a vécu est bienvenue. Mais, franchement, savoir qui allait prendre sa place comme chef de l’ordre religieux, ça m’en touchait une sans faire bouger l’autre (même si je n’ai pas l’équipement biologique requis pour ça). Du coup, j’ai trouvé un peu dommage de finir le livre sur ce point.
Tout le reste de l’aventure m’a enchanté en revanche. Bon, j’avoue que, lors de ma première tentative, je suis morte lamentablement pour avoir
Oui, c’est très con… Mais, à part ça, la difficulté m’a semblé très bien dosée car je ne suis morte qu’une fois, dans l’auberge
Il faut dire que je fais partie de ces joueurs qui détestent devoir s’y prendre à 10 fois avant de finir une aventure. De plus coriaces que moi trouveront peut-être l’aventure trop facile.
Au sujet de l’auberge, j’ai trouvé un peu dommage de ne pas pouvoir me servir de l’info donnée par l’aventurier sur
Dès que j’ai eu cette info, j’ai deviné l’identité du tueur envoyé par Valunazia. Mais je n’ai pas pu utiliser cette déduction pour lui échapper.
Les effets de l’alcool sont bien amenés. Je me suis enfilée quatre bières en me disant : « c’est dingue que ça n’ait que des effets positifs. L’auteur travaille pour l’industrie de l’alcool ou quoi ? ».
La fin, après la traversée en bateau, m’a plu aussi. Je me doutais bien qu’il se tramait quelque chose. Le rythme était plus lent, les personnages semblaient heureux, détendus… ça ne pouvait pas durer. Mais, malgré tout, l’auteur a réussi à me couper le souffle, à créer un choc avec la vision de la fumée. Bravo.
Plus globalement, j’ai trouvé l’aventure très sombre et violente pour ce pauvre Joan. Au début (les viols en série), ça m’a dérangé. Je trouvais que ça ne faisait pas raccord avec le genre (même si elles peuvent être sombres, je n’ai encore jamais lu d’AVH mettant en scène une succession de viols). A partir de la scène de l’amputation, confirmée par la tragédie finale, j’ai compris que l’auteur avait volontairement écrit une aventure dramatique. Ça ne me déplait pas, au contraire. Mais, c’est peut-être un peu en décalage avec le reste de l’aventure qui est un peu plus « bon-enfant », moins tragique.
Un point excellent, c’est la méchante de l’histoire. Son côté séductrice, sa volonté constante d’expliquer à Joan qu’elle l’aime et qu’elle est de son côté. C’est tellement bien écrit qu’au début, j’y ai vraiment cru (ce qui explique ma première mort). J’étais sure que Valunazia était sincère et qu’elle avait une bonne raison pour avoir fait du mal à Joan avant le début de l’aventure (il faut dire que, n’ayant pas lu les deux premiers tomes, je n’avais qu’une idée assez floue du mal en question). Ce n’est qu’en mourant que j’ai compris que Valunazia n’était rien d’autre qu’une « stalker », une névrosée obsédée par Joan.
Globalement d’ailleurs, tous les personnages sont superbement écrits. Sincèrement, de toutes les AVH que j’ai lues, c’est probablement celle où l’écriture des personnages m’a le plus emballée. Je me suis attachée à Joan et, surtout, à Edeline. Il faut dire que je me suis revue à l’époque du collège : la fille enrobée, pas coquette, moquée par ses camarades et nulle en sport (oui, je confirme : j’avais tout pour moi… ).
Pour finir, il me tarde de lire les deux premiers volumes et de me relancer dans celui-là en suivant un autre chemin !
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je précise que je n’ai pas lu les deux premiers tomes. J’aurais préféré lire la série dans l’ordre mais, je n’aurais jamais pu lire toutes les AVH en course pour le Yaztromo. Néanmoins, même s’il est évident que j’ai dû louper pas mal de références aux précédents tomes, je n’ai sincèrement ressenti aucune gêne dans ma lecture. Le seul bémol concerne l’épilogue. Je ne sais pas si ça aurait été différent en ayant lu les deux premières AVH de la série, mais je n’ai pas vraiment saisi l’intérêt du choix du prêtre de
Tout le reste de l’aventure m’a enchanté en revanche. Bon, j’avoue que, lors de ma première tentative, je suis morte lamentablement pour avoir
Au sujet de l’auberge, j’ai trouvé un peu dommage de ne pas pouvoir me servir de l’info donnée par l’aventurier sur
Les effets de l’alcool sont bien amenés. Je me suis enfilée quatre bières en me disant : « c’est dingue que ça n’ait que des effets positifs. L’auteur travaille pour l’industrie de l’alcool ou quoi ? ».
La fin, après la traversée en bateau, m’a plu aussi. Je me doutais bien qu’il se tramait quelque chose. Le rythme était plus lent, les personnages semblaient heureux, détendus… ça ne pouvait pas durer. Mais, malgré tout, l’auteur a réussi à me couper le souffle, à créer un choc avec la vision de la fumée. Bravo.
Plus globalement, j’ai trouvé l’aventure très sombre et violente pour ce pauvre Joan. Au début (les viols en série), ça m’a dérangé. Je trouvais que ça ne faisait pas raccord avec le genre (même si elles peuvent être sombres, je n’ai encore jamais lu d’AVH mettant en scène une succession de viols). A partir de la scène de l’amputation, confirmée par la tragédie finale, j’ai compris que l’auteur avait volontairement écrit une aventure dramatique. Ça ne me déplait pas, au contraire. Mais, c’est peut-être un peu en décalage avec le reste de l’aventure qui est un peu plus « bon-enfant », moins tragique.
Un point excellent, c’est la méchante de l’histoire. Son côté séductrice, sa volonté constante d’expliquer à Joan qu’elle l’aime et qu’elle est de son côté. C’est tellement bien écrit qu’au début, j’y ai vraiment cru (ce qui explique ma première mort). J’étais sure que Valunazia était sincère et qu’elle avait une bonne raison pour avoir fait du mal à Joan avant le début de l’aventure (il faut dire que, n’ayant pas lu les deux premiers tomes, je n’avais qu’une idée assez floue du mal en question). Ce n’est qu’en mourant que j’ai compris que Valunazia n’était rien d’autre qu’une « stalker », une névrosée obsédée par Joan.
Globalement d’ailleurs, tous les personnages sont superbement écrits. Sincèrement, de toutes les AVH que j’ai lues, c’est probablement celle où l’écriture des personnages m’a le plus emballée. Je me suis attachée à Joan et, surtout, à Edeline. Il faut dire que je me suis revue à l’époque du collège : la fille enrobée, pas coquette, moquée par ses camarades et nulle en sport (oui, je confirme : j’avais tout pour moi… ).
Pour finir, il me tarde de lire les deux premiers volumes et de me relancer dans celui-là en suivant un autre chemin !