Dans un futur dystopique, le monde est tombé sous la coupe d'une dictature d'oligarques fascistes. Vous avez été arrêté pour un délit mineur, mais par chance, ou plutôt malchance, au lieu d'une exécution sommaire, vous avez écopé d'une participation obligatoire à un jeu télévisé qui tient plus des jeux du cirque que de Questions pour un champion.
En terme de structure, l'aventure me fait un peu penser à une version modernisée de la première moitié de L'épreuve des champions, avec une série d'épreuves consécutives impliquant une certaine linéarité, mais où chaque affrontement dispose quant à lui d'un certain nombre de choix. L'ambiance générale est cependant beaucoup plus vulgaire, décadente. Ça crie, ça hurle, ça suinte, ça montre ses nichons... Par comparaison avec le cinéma, on est dans le film organique des années 80 plutôt que dans le CGI lisse du XXIème siècle.
Nous démarrons avec trois statistiques, et trois répartitions possibles pour celles-ci, plus nos points de vie. La plupart des problèmes se résolvent avec des simples tests de type « lancer un dé et comparer à la caractéristique ». La seule exception est le combat, où une série de jets de dés devra être effectuée selon des règles changeant à chaque fois, mais souvent confuses : cas d'égalité pas géré, prédominance de la réactivité (REAC) qui est un peu l'équivalent de l'Habileté des Défis Fantastiques, mauvais découpage des paragraphes qui fait que différents cas de figures s'entrechoquent (au 16 par exemple)... J'ai dû régulièrement relire plusieurs fois un passage jusqu'à comprendre ce que j'ai censé faire cracher à mon générateur de nombres aléatoires.
L'aventure est également très difficile, pas temps à cause des dés que de certains passages riches en PFA (le brise-cerveau), et de la nécessité d'avoir trouvé de quoi ouvrir la porte finale, ce qui la transforme quasiment un OTP.
Pour le scénario, il est temps d'ouvrir la balise spoiler :
En résumé, c'est une aventure dont j'ai beaucoup aimé l'ambiance et dont j'ai trouvé le scénario et le jeu intéressants mais encore très rugueux, bruts. Peut-être un manque de relecture/tests/polissage ?
Remarques en vrac :
En terme de structure, l'aventure me fait un peu penser à une version modernisée de la première moitié de L'épreuve des champions, avec une série d'épreuves consécutives impliquant une certaine linéarité, mais où chaque affrontement dispose quant à lui d'un certain nombre de choix. L'ambiance générale est cependant beaucoup plus vulgaire, décadente. Ça crie, ça hurle, ça suinte, ça montre ses nichons... Par comparaison avec le cinéma, on est dans le film organique des années 80 plutôt que dans le CGI lisse du XXIème siècle.
Nous démarrons avec trois statistiques, et trois répartitions possibles pour celles-ci, plus nos points de vie. La plupart des problèmes se résolvent avec des simples tests de type « lancer un dé et comparer à la caractéristique ». La seule exception est le combat, où une série de jets de dés devra être effectuée selon des règles changeant à chaque fois, mais souvent confuses : cas d'égalité pas géré, prédominance de la réactivité (REAC) qui est un peu l'équivalent de l'Habileté des Défis Fantastiques, mauvais découpage des paragraphes qui fait que différents cas de figures s'entrechoquent (au 16 par exemple)... J'ai dû régulièrement relire plusieurs fois un passage jusqu'à comprendre ce que j'ai censé faire cracher à mon générateur de nombres aléatoires.
L'aventure est également très difficile, pas temps à cause des dés que de certains passages riches en PFA (le brise-cerveau), et de la nécessité d'avoir trouvé de quoi ouvrir la porte finale, ce qui la transforme quasiment un OTP.
Pour le scénario, il est temps d'ouvrir la balise spoiler :
En résumé, c'est une aventure dont j'ai beaucoup aimé l'ambiance et dont j'ai trouvé le scénario et le jeu intéressants mais encore très rugueux, bruts. Peut-être un manque de relecture/tests/polissage ?
Remarques en vrac :
- Est-ce volontaire que les méchants reprennent tous les symboles de la franc-maçonnerie (pyramide, grand œil...) ?
- Au 41, il manque les points de vie de M'baye
- Le 30 est un beau mât, vu que le passage est obligatoire et que notre survie dépend intégralement des dés, avec une difficulté invariable qu'importe nos actions précédentes.