(10/10/2013, 15:28)ashimbabbar a écrit : aaah, oui, je n'y avais pas pensé…
les Anglo-français de Richard, les Égyptiens d'Akhénaton, les Babyloniens de Nabuchodonosor et leurs contemporains Indiens avaient-ils de meilleures manières ? effectivement, on pet sans doute en douter…
Ça dépend beaucoup des peuples et des époques. Les nobles français avaient une sale réputation (faire ses besoins derrière les portes de Versailles, ne pas prendre de bain car l'eau était porteuse de maladies) -- vraie ou fausse, je ne sais pas, je ne suis pas historien. Mais ça n'a apparemment pas été toujours le cas (les romains avaient implanté des bains en Gaule par exemple). J'avais lu dans un Journal de Tintin (référence ultime des années 1970) que les égyptiens portaient sur la tête des mottes de beurre aux épices, qui libéraient leur parfum en fondant et cachaient les mauvaises odeurs quand ils faisaient la fête.
Selon le feuilleton Shogun, les japonais étaient très propres, mais ce n'est pas franchement l'aspect le plus frappant qui ressort de La Ballade de Narayama d'Immamura ; mais on a d'un côté des samouraïs, de l'autre côté des paysans.
Et, sérieusement, t'es sur ton tracteur au milieu d'un champ, t'as envie de pisser, tu rentres réellement chez toi ? Et t'es pris d'une tourista dans ton armure parce que tu viens de débarquer à Jérusalem et que ta flore intestinale n'est pas encore refaite, tu gères comment ?
Et de nos jours, on a des gens qui prennent une douche par jour mais ne se lavent pas les mains en sortant des toilettes (alors que d'un point de vue rationnel, on a d'un côté au pire des désagréments sociaux et des irritations, de l'autre le risque de choper ou propager des maladies). Jusqu'au XIXe siècle, la plus grande cause de mortalité des guerres étaient les maladies... Mais c'est sûr que ça fait pas un PFA très glorieux.
De manière générale, je trouve qu'on ne met pas assez l'accent sur les odeurs dans les œuvres de fiction (romans, films), alors que c'est un des premiers trucs qui nous "assaille" dans la vraie vie.
(Désolé, je me suis étalé un peu sur tout et n'importe quoi, mais j'avais envie d'écrire.)
--
Vous êtes mort.
Vous êtes mort.