J'ai décidé de me relancer dans la série "Chroniques Crétoises". Comme la dernière fois que cela m'est arrivé, je recommence la trilogie depuis le début lorsqu'il m'arrive de perdre.
Althéos Alpha a choisi Arès comme protecteur pour témoigner qu'il n'était pas là pour rigoler. Il entame son périple en corrigeant quatre bandits (deux combats successifs, fort difficiles sans le précieux bonus de Force qu'offre le dieu de la guerre). Un peu plus tard, il embroche une truie géante, puis triomphe d'une horde de rats pestiférés grâce à la faveur d'Asclépios. De passage à Eleusis, il accomplit correctement les rites sacrés de Démeter (heureusement pour lui, je me souvenais encore de la marche à suivre). L'exploration d'Athènes se révèle presque aussi compliquée que tout ce qui a précédé, mais il finit par atteindre le palais de son père, envoyer promener Médée et se faire reconnaître. Le lendemain, il participe à une bataille où il met la fessée (seulement au figuré, malheureusement) à la reine des Amazones.
S'étant enfin embarqué pour la Crète, il trouve le temps malgré son mal de mer d'étriller un serpent de mer et de régler son compte à un guerrier maléfique. Arrivé sur Théra, il bénéficie une fois de plus de mes souvenirs de parties antérieures, ce qui lui permet de repartir de l'île avec un équipement exceptionnel. Des prières insistantes lui évitent d'être envoyé par le fond par ce vieux grincheux de Poséidon. Après une bien brève rencontre avec Aphrodite, il approche enfin des rivages de la Crète, où les armes d'Héphaïstos lui permettent de venir facilement à bout de Talos.
Althéos Alpha entame le deuxième livre avec 44 points d'Honneur et 5 de Honte. Arrivé à la cour de Minos, il fait la connaissance de Thaisia et doit d'entrée de jeu faire face à un pénible dilemme : est-ce qu'il va consacrer son séjour à Knossos à une relation romantique débridée ou à s'entraîner de manière à avoir une chance de survivre ? Considérant le bonus d'Endurance que lui conférait la protection d'Arès et soupçonnant peut-être que le reste de la série ne lui réserve pas beaucoup d'autres rejouissances, Althéos Alpha décide de faire l'amour plutôt que de préparer la guerre.
Quelques jours plus tard, après divers plaisirs et divers drames, le moment vient de livrer le combat de pancrace. Althéos Alpha applique la tactique qui me semble mathématiquement la meilleure (attaquer et parer au ventre), ce qui lui permet de remporter le combat avec facilité, sinon rapidité. La faveur de Démeter lui permet ensuite de pénétrer dans le labyrinthe avec tout son équipement (ce qui n'inclut pas d'éclairage, mais on ne peut pas tout avoir).
Après avoir erré un peu dans le labyrinthe, Althéos Alpha découvre la dépouille de son frère, prend son glaive... et se fait attaquer par le Minotaure ! Pour ce combat, il dispose de 14 points de Force, 28 de Protection et 53 d'Honneur ; d'un autre côté, il est déjà blessé. Le combat est rude et Althéos doit dépenser pas moins de 18 points d'Honneur pour triompher (heureusement, sa victoire lui en rapporte aussitôt 15).
Un tremblement de terre plus tard, Althéos Alpha essaye de sortir du labyrinthe. Il croise Minos, avec lequel il a une discussion animée sur les mérites comparés des architectures grecques et crétoises. Après une errance plus longue que celle qui avait précédé sa rencontre avec le Minotaure, Althéos est enfin secouru par Ariane et ils s'évadent ensemble de Knossos. Ils rejoignent le navire grec et se promettent de se marier.
Et tout est bien qui finit bien. Non ?
Non, parce que la troisième aventure de cette série est essentiellement l'antithèse du "happy end" classique. Althéos Alpha commence son odyssée en abandonnant Ariane (évidemment), puis il mate une mutinerie, a le plaisir douteux de rencontrer Markos le marchand, se souvient de changer les voiles (c'est pas son grand frère qui y aurait pensé !), voit son père mourir, est débriefé par un général, puis contraint de vite quitter Athènes. A ce stade-là, il s'imagine encore qu'il va y revenir pour y être couronné roi.
Il fait naufrage et rencontre à nouveau Markos, deux calamités de magnitude comparable. Une prière à son protecteur lui évite de périr entre les Roches Mouvantes et il arrive sain et sauf à Troie. Il y reste juste assez longtemps pour tuer son cousin par accident.
Ayant quitté Troie, Althéos Alpha fait naufrage à nouveau et il est recueilli par Calypso. Le paragraphe suivant nous informe laconiquement qu'il s'est écoulé quatre ans et demi lorsqu'Althéos reprend ses esprits, ce qui doit sans doute constituer le plus long bond dans le temps jamais vu dans un LDVH.
Ayant échappé à Calypso et aux sirènes, Althéos Alpha se rend au temple d'Arès pour y être purifié de son crime involontaire. La cérémonie de purification implique un fouet, ce qui fait regretter à Althéos qu'elle ne se passe pas plutôt dans un temple consacré à Aphrodite.
Reparti en mer, il arrive finalement en Afrique du Nord, ce qui suggère que le sens de l'orientation ne fait pas partie de ses qualités. Il rencontre à nouveau Markos, qui essaie de le droguer. Pour une raison qui défie l'entendement, le livre nous offre pas la possibilité de l'égorger séance tenante.
Althéos reprend la mer et refait naufrage, parce que c'est comme ça qu'on voyage dans ce livre. Il est attaqué par quatre guerriers nubiens. Flanqué de son super-matos, qu'il a miraculeusement conservé depuis le début de l'aventure, il flanque une dérouillée à trois d'entre eux, mais le quatrième lui porte in extremis un coup fatal. Zeus lui sauve la vie, mais il est capturé et on lui prend son précieux glaive.
Il réussit à se faire accepter par les Nubiens, se distingue à la chasse comme à la guerre, épouse une femme de la tribu, oublie son foyer et, après une année de cette existence, meurt en se faisant bouffer par un lion dans un PFA dont j'avais oublié l'existence.
Althéos Alpha a choisi Arès comme protecteur pour témoigner qu'il n'était pas là pour rigoler. Il entame son périple en corrigeant quatre bandits (deux combats successifs, fort difficiles sans le précieux bonus de Force qu'offre le dieu de la guerre). Un peu plus tard, il embroche une truie géante, puis triomphe d'une horde de rats pestiférés grâce à la faveur d'Asclépios. De passage à Eleusis, il accomplit correctement les rites sacrés de Démeter (heureusement pour lui, je me souvenais encore de la marche à suivre). L'exploration d'Athènes se révèle presque aussi compliquée que tout ce qui a précédé, mais il finit par atteindre le palais de son père, envoyer promener Médée et se faire reconnaître. Le lendemain, il participe à une bataille où il met la fessée (seulement au figuré, malheureusement) à la reine des Amazones.
S'étant enfin embarqué pour la Crète, il trouve le temps malgré son mal de mer d'étriller un serpent de mer et de régler son compte à un guerrier maléfique. Arrivé sur Théra, il bénéficie une fois de plus de mes souvenirs de parties antérieures, ce qui lui permet de repartir de l'île avec un équipement exceptionnel. Des prières insistantes lui évitent d'être envoyé par le fond par ce vieux grincheux de Poséidon. Après une bien brève rencontre avec Aphrodite, il approche enfin des rivages de la Crète, où les armes d'Héphaïstos lui permettent de venir facilement à bout de Talos.
Althéos Alpha entame le deuxième livre avec 44 points d'Honneur et 5 de Honte. Arrivé à la cour de Minos, il fait la connaissance de Thaisia et doit d'entrée de jeu faire face à un pénible dilemme : est-ce qu'il va consacrer son séjour à Knossos à une relation romantique débridée ou à s'entraîner de manière à avoir une chance de survivre ? Considérant le bonus d'Endurance que lui conférait la protection d'Arès et soupçonnant peut-être que le reste de la série ne lui réserve pas beaucoup d'autres rejouissances, Althéos Alpha décide de faire l'amour plutôt que de préparer la guerre.
Quelques jours plus tard, après divers plaisirs et divers drames, le moment vient de livrer le combat de pancrace. Althéos Alpha applique la tactique qui me semble mathématiquement la meilleure (attaquer et parer au ventre), ce qui lui permet de remporter le combat avec facilité, sinon rapidité. La faveur de Démeter lui permet ensuite de pénétrer dans le labyrinthe avec tout son équipement (ce qui n'inclut pas d'éclairage, mais on ne peut pas tout avoir).
Après avoir erré un peu dans le labyrinthe, Althéos Alpha découvre la dépouille de son frère, prend son glaive... et se fait attaquer par le Minotaure ! Pour ce combat, il dispose de 14 points de Force, 28 de Protection et 53 d'Honneur ; d'un autre côté, il est déjà blessé. Le combat est rude et Althéos doit dépenser pas moins de 18 points d'Honneur pour triompher (heureusement, sa victoire lui en rapporte aussitôt 15).
Un tremblement de terre plus tard, Althéos Alpha essaye de sortir du labyrinthe. Il croise Minos, avec lequel il a une discussion animée sur les mérites comparés des architectures grecques et crétoises. Après une errance plus longue que celle qui avait précédé sa rencontre avec le Minotaure, Althéos est enfin secouru par Ariane et ils s'évadent ensemble de Knossos. Ils rejoignent le navire grec et se promettent de se marier.
Et tout est bien qui finit bien. Non ?
Non, parce que la troisième aventure de cette série est essentiellement l'antithèse du "happy end" classique. Althéos Alpha commence son odyssée en abandonnant Ariane (évidemment), puis il mate une mutinerie, a le plaisir douteux de rencontrer Markos le marchand, se souvient de changer les voiles (c'est pas son grand frère qui y aurait pensé !), voit son père mourir, est débriefé par un général, puis contraint de vite quitter Athènes. A ce stade-là, il s'imagine encore qu'il va y revenir pour y être couronné roi.
Il fait naufrage et rencontre à nouveau Markos, deux calamités de magnitude comparable. Une prière à son protecteur lui évite de périr entre les Roches Mouvantes et il arrive sain et sauf à Troie. Il y reste juste assez longtemps pour tuer son cousin par accident.
Ayant quitté Troie, Althéos Alpha fait naufrage à nouveau et il est recueilli par Calypso. Le paragraphe suivant nous informe laconiquement qu'il s'est écoulé quatre ans et demi lorsqu'Althéos reprend ses esprits, ce qui doit sans doute constituer le plus long bond dans le temps jamais vu dans un LDVH.
Ayant échappé à Calypso et aux sirènes, Althéos Alpha se rend au temple d'Arès pour y être purifié de son crime involontaire. La cérémonie de purification implique un fouet, ce qui fait regretter à Althéos qu'elle ne se passe pas plutôt dans un temple consacré à Aphrodite.
Reparti en mer, il arrive finalement en Afrique du Nord, ce qui suggère que le sens de l'orientation ne fait pas partie de ses qualités. Il rencontre à nouveau Markos, qui essaie de le droguer. Pour une raison qui défie l'entendement, le livre nous offre pas la possibilité de l'égorger séance tenante.
Althéos reprend la mer et refait naufrage, parce que c'est comme ça qu'on voyage dans ce livre. Il est attaqué par quatre guerriers nubiens. Flanqué de son super-matos, qu'il a miraculeusement conservé depuis le début de l'aventure, il flanque une dérouillée à trois d'entre eux, mais le quatrième lui porte in extremis un coup fatal. Zeus lui sauve la vie, mais il est capturé et on lui prend son précieux glaive.
Il réussit à se faire accepter par les Nubiens, se distingue à la chasse comme à la guerre, épouse une femme de la tribu, oublie son foyer et, après une année de cette existence, meurt en se faisant bouffer par un lion dans un PFA dont j'avais oublié l'existence.