Un ouvrage de très bonne facture que voilà.
L'écriture est, comme d'habitude avec Outremer, un plaisir, sachant être à la fois soutenue et assez discrête pour se mettre au service de l'histoire et non pas le contraire. C'est très agréable à lire, et on fini par oublier le côté scriptural pour ne plus penser qu'aux évènements qui ont lieu.
L'idée de l'espionnage industriel et l'alternance entre les deux points de vue sont originales et permettent une aventure basée sur la réflexion et un jeu-d'équipe-en-solitaire des plus bienvenus. En revanche, le côté "SF", comme cela a été dit plusieurs fois, est au final complètement gadget, et j'irai même jusqu'à dire inutile. La néomorphose est utilisée brièvement comme artifice de scénario, mais pourrait être tout aussi bien remplacée par un déguisement à l'ancienne, et l'histoire se passer dans les années 50-70. À mon humble avis, cela aurait même été plus crédible.
L'AVH n'a aucune règle, tout se base uniquement sur les choix. Fort heureusement, ceux-ci sont logiques et on évite l'écueil du hasard aveugle ou des solutions tordues et absurdes. J'ai personnellement fini du premier coup, en jouant à fond le rôle du personnage (profil bas, peu de prise de risque, prudence) :
Tout s'est donc passé comme sur des roulettes, et si je n'ai pas encore eu l'occasion d'explorer de fond en comble (déjà que j'ai voté à 23:52... :p) j'ai pu noter avec plaisir que, vu la quantité de codes demandés aux moments suspicieux, et vu le nom de certains d'entre eux... faire l'andouille et attirer l'attention doivent poser, très logiquement, des problèmes
Je me suis juste dit à la fin que, selon toute logique et malgré les apparences,
Une AVH complète, bien structurée, bien pensée, bien écrite.
Je n'ai au final que deux reproches :
Le premier : l'absence totale de hasard et de règle nuit quelque-peu à la tension. On sait que seuls nos choix déterminent l'issue de l'histoire, donc qu'ils se doivent d'être "justes" (ou frustrants, ce qui serait un défaut pire encore) et que donc les risques pris seront payants s'ils sont sensés. Pas de compteur de temps ou de suspicion, donc pas de pression qui monte. Au final, ça passe un peu trop "comme sur du velour".
Le second est plus vague : aussi bonne soit l'écriture, il manque un je-ne-sais-quoi pour être vraiment absorbé dans l'histoire. C'est peut-être purement mes préférences personnelles inconscientes, ou peut-être un manque réel de l'AVH, mais si j'ai passé un bon moment, je n'ai pas été aussi "ventousé" que j'ai pu l'être pour les deux autres AVH du podium.
En revanche, j'ai beaucoup aimé l'aspect "ping-pong" entre les personnages, et je n'ai pas trouvé cela génant ou "de la triche" d'être dans la tête des deux à la fois et donc de pouvoir synchroniser leurs actions. L'histoire permettait de maintenir la crédibilité de la chose, et cela apportait, comme cité plus haut, un aspect "jeu en équipe", donnant une dose de "jeu" et "méta-jeu" fort appréciable. Probablement mon côté "gamer" qui ressort
L'écriture est, comme d'habitude avec Outremer, un plaisir, sachant être à la fois soutenue et assez discrête pour se mettre au service de l'histoire et non pas le contraire. C'est très agréable à lire, et on fini par oublier le côté scriptural pour ne plus penser qu'aux évènements qui ont lieu.
L'idée de l'espionnage industriel et l'alternance entre les deux points de vue sont originales et permettent une aventure basée sur la réflexion et un jeu-d'équipe-en-solitaire des plus bienvenus. En revanche, le côté "SF", comme cela a été dit plusieurs fois, est au final complètement gadget, et j'irai même jusqu'à dire inutile. La néomorphose est utilisée brièvement comme artifice de scénario, mais pourrait être tout aussi bien remplacée par un déguisement à l'ancienne, et l'histoire se passer dans les années 50-70. À mon humble avis, cela aurait même été plus crédible.
L'AVH n'a aucune règle, tout se base uniquement sur les choix. Fort heureusement, ceux-ci sont logiques et on évite l'écueil du hasard aveugle ou des solutions tordues et absurdes. J'ai personnellement fini du premier coup, en jouant à fond le rôle du personnage (profil bas, peu de prise de risque, prudence) :
Tout s'est donc passé comme sur des roulettes, et si je n'ai pas encore eu l'occasion d'explorer de fond en comble (déjà que j'ai voté à 23:52... :p) j'ai pu noter avec plaisir que, vu la quantité de codes demandés aux moments suspicieux, et vu le nom de certains d'entre eux... faire l'andouille et attirer l'attention doivent poser, très logiquement, des problèmes
Je me suis juste dit à la fin que, selon toute logique et malgré les apparences,
Une AVH complète, bien structurée, bien pensée, bien écrite.
Je n'ai au final que deux reproches :
Le premier : l'absence totale de hasard et de règle nuit quelque-peu à la tension. On sait que seuls nos choix déterminent l'issue de l'histoire, donc qu'ils se doivent d'être "justes" (ou frustrants, ce qui serait un défaut pire encore) et que donc les risques pris seront payants s'ils sont sensés. Pas de compteur de temps ou de suspicion, donc pas de pression qui monte. Au final, ça passe un peu trop "comme sur du velour".
Le second est plus vague : aussi bonne soit l'écriture, il manque un je-ne-sais-quoi pour être vraiment absorbé dans l'histoire. C'est peut-être purement mes préférences personnelles inconscientes, ou peut-être un manque réel de l'AVH, mais si j'ai passé un bon moment, je n'ai pas été aussi "ventousé" que j'ai pu l'être pour les deux autres AVH du podium.
En revanche, j'ai beaucoup aimé l'aspect "ping-pong" entre les personnages, et je n'ai pas trouvé cela génant ou "de la triche" d'être dans la tête des deux à la fois et donc de pouvoir synchroniser leurs actions. L'histoire permettait de maintenir la crédibilité de la chose, et cela apportait, comme cité plus haut, un aspect "jeu en équipe", donnant une dose de "jeu" et "méta-jeu" fort appréciable. Probablement mon côté "gamer" qui ressort
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".