02/11/2012, 08:21
Merci pour ton retour !
Je comprends ta déception quant au cadre fictif qui sert de "lieu de tournage" à l'aventure. Comme tu le précises évoluer dans un univers réel et existant (ou ayant existé) donne de la force à l'histoire mais c'est aussi très casse-gueule si tu n'est pas expert dans ce même univers. Et honnêtement le japon féodal et toutes les ères qu'il a connu, pffiou, je nage !
J'ai donc opté pour garder certains codes classiques et traditionnels du japon (et de l'Asie en général, peut être que certains détails seront chinois, vietnamiens ou que sais-je ?) mais m'autoriser un écart de ligne . Je savais que certains seraient un peu réticents à ce choix, tant pis, je l'assume !
Tu cites 1930 mais juste histoire de remettre les choses à leur place, 1930 est une histoire se déroulant en 1930 mais dans une ville qui n'existe pas, avec des gens qui n'existent pas. J'ai juste intégré des gens réels (Dillinger, agents du BOI) et des évènements ayant pu existé (braquages, exécutions, guerre des gangs). Enfin pour l'anecdote quoi !
Pour la moralité : vaste discussion ! Keijiro est un héros en devenir, mais j'ai tout fait pour qu'il ne soit pas justement un héros classique sans peur et sans reproche. Il doute de lui, de ses actes et de ses choix. Tu dois choisir d'agir ou pas selon les circonstances qui se présentent à toi, et même si quelques fois tes actions ne sont pas honorifiques, elles te sauvent la vie (Asae, Yokaï...) d'autres fois trop de prudence ou de violence te conduit à ta propre perte (Osuke, Mokuke...). De cette manière :
Pour les persos secondaires, oui ils sont typés orientaux. Choix délibéré et assumé. Quitte à rendre un hommage à l'Asie, sa spiritualité et ses philosophies, autant commencer par les personnages "clichés" qui me marquent depuis que je suis jeune (vieux sages, combattants redoutables, moines shaolins, flutistes possédant une technique martiale meurtrière, ninjas et j'en passe...)
Pour les péripéties : Bien sûr que tu arrives après la bataille, hors de question que tu arrives avant, là tu serais un héros typique de LDVELH. Tu es donc impuissant face à ce qui vient d'arriver. Trop tard. À toi de faire entendre aux hommes de l'Archipel que le mal approche à grand pas. C'est là qu'est la vraie différence entre Keijiro et un héros "classique", tu vas être considéré davantage comme un prophète sachant combattre que comme une bête de guerre détruisant tout sur son passage. Voilà le vrai dessein de Keijiro (et celui des autres samouraïs des autres temples gardiens...)
La difficulté est comme toujours très dure à doser pour moi, trop facile le lecteur va avoir l'impression de faire une promenade de santé, trop dure, il va être écœuré et tout lâcher. Faudra que je revoie peut être certains passages en les durcissant.
Pour la non-linéarité, tant mieux si tu as vu qu'il y avait plusieurs chemins vraiment différents. C'est le schéma classique --<==>-- avec nœuds quasi-obligatoires. Mais en optant pour des chemins différents tu rencontres des gens différents et vis des phénomènes différents.
Merci pour ta lecture et ton retour en tout cas, et surtout pour ta franchise. C'est important d'avoir aussi quelqu'un qui fasse ressortir les défauts majeurs de ton aventure. Après est-ce que ces défauts seront corrigés ? pour ceux qui vont être redondants avec d'autres lecteurs, oui ; pour les choix "artistiques" délibérés, certainement pas
Je comprends ta déception quant au cadre fictif qui sert de "lieu de tournage" à l'aventure. Comme tu le précises évoluer dans un univers réel et existant (ou ayant existé) donne de la force à l'histoire mais c'est aussi très casse-gueule si tu n'est pas expert dans ce même univers. Et honnêtement le japon féodal et toutes les ères qu'il a connu, pffiou, je nage !
J'ai donc opté pour garder certains codes classiques et traditionnels du japon (et de l'Asie en général, peut être que certains détails seront chinois, vietnamiens ou que sais-je ?) mais m'autoriser un écart de ligne . Je savais que certains seraient un peu réticents à ce choix, tant pis, je l'assume !
Tu cites 1930 mais juste histoire de remettre les choses à leur place, 1930 est une histoire se déroulant en 1930 mais dans une ville qui n'existe pas, avec des gens qui n'existent pas. J'ai juste intégré des gens réels (Dillinger, agents du BOI) et des évènements ayant pu existé (braquages, exécutions, guerre des gangs). Enfin pour l'anecdote quoi !
Pour la moralité : vaste discussion ! Keijiro est un héros en devenir, mais j'ai tout fait pour qu'il ne soit pas justement un héros classique sans peur et sans reproche. Il doute de lui, de ses actes et de ses choix. Tu dois choisir d'agir ou pas selon les circonstances qui se présentent à toi, et même si quelques fois tes actions ne sont pas honorifiques, elles te sauvent la vie (Asae, Yokaï...) d'autres fois trop de prudence ou de violence te conduit à ta propre perte (Osuke, Mokuke...). De cette manière :
Citation : Dans la vraie vie, il est très difficile de toujours se comporter le mieux possible. Mais dans une aventure, quoi de plus facile ? Le joueur devine que c'est sans doute ce qui l'avantagera le plus en fin de compte et il sait qu'il pourra toujours recommencer de toute façon si c'est nécessaire.-> J'ai du mal à voir ce que tu veux dire...
Pour les persos secondaires, oui ils sont typés orientaux. Choix délibéré et assumé. Quitte à rendre un hommage à l'Asie, sa spiritualité et ses philosophies, autant commencer par les personnages "clichés" qui me marquent depuis que je suis jeune (vieux sages, combattants redoutables, moines shaolins, flutistes possédant une technique martiale meurtrière, ninjas et j'en passe...)
Pour les péripéties : Bien sûr que tu arrives après la bataille, hors de question que tu arrives avant, là tu serais un héros typique de LDVELH. Tu es donc impuissant face à ce qui vient d'arriver. Trop tard. À toi de faire entendre aux hommes de l'Archipel que le mal approche à grand pas. C'est là qu'est la vraie différence entre Keijiro et un héros "classique", tu vas être considéré davantage comme un prophète sachant combattre que comme une bête de guerre détruisant tout sur son passage. Voilà le vrai dessein de Keijiro (et celui des autres samouraïs des autres temples gardiens...)
La difficulté est comme toujours très dure à doser pour moi, trop facile le lecteur va avoir l'impression de faire une promenade de santé, trop dure, il va être écœuré et tout lâcher. Faudra que je revoie peut être certains passages en les durcissant.
Pour la non-linéarité, tant mieux si tu as vu qu'il y avait plusieurs chemins vraiment différents. C'est le schéma classique --<==>-- avec nœuds quasi-obligatoires. Mais en optant pour des chemins différents tu rencontres des gens différents et vis des phénomènes différents.
Merci pour ta lecture et ton retour en tout cas, et surtout pour ta franchise. C'est important d'avoir aussi quelqu'un qui fasse ressortir les défauts majeurs de ton aventure. Après est-ce que ces défauts seront corrigés ? pour ceux qui vont être redondants avec d'autres lecteurs, oui ; pour les choix "artistiques" délibérés, certainement pas
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga