30/08/2012, 20:08
Voilà quelques propositions pour le début...
1
Au-delà du cercle de feu de votre lanterne, tout n'est qu'obscurité luisante. Même le puits de lumière au-dessus de vous paraît s'être estompé. Nul bruit ne vous parvient, si ce n'est le vacarme de votre respiration et de vos articulations que vous esquissez un mouvement. L'air est étouffant, bien plus chaud que dehors. Le désespoir vous envahit à l'idée qu'il vous falloir explorer ces tunnels, ces tunnels perpétuellement plongés dans le silence et les ténèbres ! Puis vous vous ressaisissez : votre liberté est à ce prix, et vous irez jusqu'en Enfer pour la payer. Ainsi ragaillardi, vous commencez à réfléchir à votre première action. Allez-vous inspecter l'entrée de la mine derrière vous pour essayer de déterminer les causes de l'effondrement (rendez-vous au 2), ou vous enfoncer sans plus attendre dans l'estomac de la montagne, suivant le boyau principal (rendez-vous au 3) ?
Le terme "désespoir" est trop fort à ce moment-là, alors qu'on a même pas commencé l'aventure! Tu devrais le réserver pour plus tard. En plus les termes "vous vous ressaisissez" et "ragaillardi" brisent net l'effet. Pour résumer, on a un sentiment trop fort, et qui ensuite est totalement annulé, comme si rien ne s'était passé!
Je mettrai donc un sentiment beaucoup plus nuancé (de la crainte p.ex), ensuire dire que notre liberté est en jeu, puis que "cela nous rassure quelque peu, sans toutefois dissiper totalement une certaine appréhension".
Dire "première action" casse énormément le rythme aussi.
2
Marchant discrètement - comme craignant de réveiller quelque chose -, vous atteignez quelques minutes après l'entrée, obstruée par un impressionant pandémonium de pierre et de poutres. En examinant le tout rapidement, vous découvrez sur ces dernières de curieuses marques, comme si quatre crocs démesurément longs avaient sectionné le bois... Vous frissonnez, vous demandant quel animal a bien pu laisser de telles traces... Car ces madriers avaient quasiment un mètre de diamètre ! Voilà qui confirmerait les récits les plus fous des rescapés… Blême, - espérant en vain qu'il s'agit d'une illusion - vous arrêtez rapidement vos recherches et faites demi-tour vers la galerie principale, inquiet... Notez le code «morsure», et rendez-vous au 3.
"Pandémonium": ok si c'était une scupture, quleque chose de volontaire, mais effectivement pas ici.
"Voilà qui confirme" ou "voilà qui tend à confirmer": pas de conditionnel à mon avis, car la preuve semble suffisamment évidente
"Espérant en vain qu'il s'agit d'une illusion" Pas encore d'illusion à ce stade, on est lucide, on sait très bien ce qui est réel ou pas.
"inquiet": je mettrai plutôt "sentant l'inquiétude vous gagner".3
Le tunnel descend en pente douce. Vous marchez au centre, sur le rail des chariots servant à acheminer les métaux jusqu'à la surface. Ainsi - de votre avis - pourrez-vous réagir plus efficacement à ce qui peut surgir dans le noir... Les souvenirs délirants de l'un des esclaves-explorateurs vous reviennent à la mémoire, mais vous tentez de les chasser - néanmoins, ils talonnent de près votre esprit, pareils à de sinistres vampires.
Pendant des minutes étendues à l'infini, vous avancez à pas furtifs. L'air autour de vous continue de se réchauffer. Vous atteignez finalement un carrefour. De part et d'autre de la galerie s'ouvrent deux tunnels secondaires, où travaillaient des esclaves qu'on n'a pas revus. Si vous voulez enquêter dans l'un d'eux, vous pouvez emprunter celui de gauche (rendez-vous au 4) ou celui de droite (rendez-vous au 5). Mais vous pouvez également continuer dans la Galerie Principale - aboutit bientôt à la Grand'Pièce, centre du Premier Niveau - , en vous rendant au 6.
"minutes étendues à l'infini" encore une fois, c'est sans doute un peu trop fort. Je mettrai "des minutes qui vous semblent bien longues"
4
Réveillant une vermine grouillante ayant grandi dans les ténèbres, vous avancez à pas feutrés dans le tunnel. La flamme vacillante de votre lanterne paraît être incapable de repousser l'obscurité informe qui vous encercle... Votre main s'égare sur la poignée de votre épée... Mais que peuvent les armes physiques contre des créatures faites de néant ? Un temps indistinct plus tard, vous dépassez l'entrée du tunnel desservant la Grand'Pièce. Mais vous arrêtez peu après : dans l'air flotte un odeur de gaz... Une fuite ? Peut-être ; mais vous en ignorez l'origine. Néanmoins, vous préférez éviter tout risque de cette nature, et vous faites demi-tour, empruntant le tunnel relié à la Grand'Pièce.
Marchant ainsi, seul dans les ténèbres, il vous semble entendre un bruit de reptation, traversant une énorme distance... Est-ce réel ? Préférant laisser cette question sans réponse, vous accélerez involontairement votre pas. Et vous atteignez indemne la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.
"de cette nature" à mon avis superflu, "tout risque" suffit.
"de reptation" je mettrai "confus, comme une sorte de reptation" car là on n'est pas du tout sûr qu'il s'agit d'une reptation.
"traversant une longue distance" je mettra simplement "continue"
Donc en tout "il vous semble entendre un bruis confus, comme une sorte de reptation continue. Puis cela cesse brusquement. Etait-ce réel, ou bien le fruit de votre imagination, résultat de vos nerfs qui commencent à vous jouer des tours?"5
Le tunnel serpente légèrement. Vous dérangez plusieurs créatures des ténèbres - rats, araignées, lézards - qui n'ont certainement jamais vus la lumière du jour. Grâce à votre lanterne, vous parvenez à briser les barrières d'obscurité, mais elles se reforment juste derrière vous... Néanmoins, vous continuez. Vous dépassez bientôt le tunnel qui vous permettra d'atteindre la Grand'Pièce une fois votre inspection terminée. Peu après, vous arrivez à l'endroit où les esclaves oeuvraient sous le fouet.
Vous constatez, déçu, qu'il ne reste que quelques ossements rongés par la vermine, ainsi qu'un marteau. Vous les examinez rapidement, sans rien trouver de curieux. Vous abandonnez finalement - vous pouvez prendre si vous le désirez le marteau (c'est une arme) -, et, revenant en arriève, vous prenez le boyau relié à la Grand'Pièce.
Vous accélerez inconsciemment le pas quand vous entendez comme un bruit de reptation derrière vous... Est-ce une hallucination ? Vous ne sauriez le dire. Quoi qu'il en soit, c'est sans avoir connu d'encombres que vous débouchez peu après dans la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.
"déçu": un peu curieux, on commence à angoisser, et d'un coup ce terme donne l'impression qu'on recherche du matos, un peu façon pilleur de tombe, et donc qu'on n'est pas du tout impressionné par l'atmosphère des lieux
"curieux": je mettrai "particulier"
6
Vous suivez le tunnel, et les ténèbres vous suivent. Des rats lèvent la tête à votre passage, dérangés dans quelque morbide festin, puis la baisse comme vous éloignez d'un pas rapide - vous préférez ne pas savoir de quoi peuvent se nourrir ces bêtes.
Mais bientôt, par-dessous bruit de mastication de cette vermine, vous entendez indistinctement un autre son, un son visqueux de reptation… Est-ce un fantasme né de votre cerveau ? Vous ne pouvez le dire. Mais vous l'espérez… Vous accélérez insensiblement votre allure, avec la bizarre crainte d'être suivi…
Peu après, toutefois, vous atteignez intact la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.
"ténèbres vous suivent" j'aime bien l'idée! Mais il y a deux fois "suivre". Je mettrai "les ténèbres vous accompagnent".
"bizarre crainte" je mettrai "désagréable sensation "
"intact" n n'est pas un objet, je mettrai donc "la Grand'Pièce sans encombre"
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Au-delà du cercle de feu de votre lanterne, tout n'est qu'obscurité luisante. Même le puits de lumière au-dessus de vous paraît s'être estompé. Nul bruit ne vous parvient, si ce n'est le vacarme de votre respiration et de vos articulations que vous esquissez un mouvement. L'air est étouffant, bien plus chaud que dehors. Le désespoir vous envahit à l'idée qu'il vous falloir explorer ces tunnels, ces tunnels perpétuellement plongés dans le silence et les ténèbres ! Puis vous vous ressaisissez : votre liberté est à ce prix, et vous irez jusqu'en Enfer pour la payer. Ainsi ragaillardi, vous commencez à réfléchir à votre première action. Allez-vous inspecter l'entrée de la mine derrière vous pour essayer de déterminer les causes de l'effondrement (rendez-vous au 2), ou vous enfoncer sans plus attendre dans l'estomac de la montagne, suivant le boyau principal (rendez-vous au 3) ?
Le terme "désespoir" est trop fort à ce moment-là, alors qu'on a même pas commencé l'aventure! Tu devrais le réserver pour plus tard. En plus les termes "vous vous ressaisissez" et "ragaillardi" brisent net l'effet. Pour résumer, on a un sentiment trop fort, et qui ensuite est totalement annulé, comme si rien ne s'était passé!
Je mettrai donc un sentiment beaucoup plus nuancé (de la crainte p.ex), ensuire dire que notre liberté est en jeu, puis que "cela nous rassure quelque peu, sans toutefois dissiper totalement une certaine appréhension".
Dire "première action" casse énormément le rythme aussi.
2
Marchant discrètement - comme craignant de réveiller quelque chose -, vous atteignez quelques minutes après l'entrée, obstruée par un impressionant pandémonium de pierre et de poutres. En examinant le tout rapidement, vous découvrez sur ces dernières de curieuses marques, comme si quatre crocs démesurément longs avaient sectionné le bois... Vous frissonnez, vous demandant quel animal a bien pu laisser de telles traces... Car ces madriers avaient quasiment un mètre de diamètre ! Voilà qui confirmerait les récits les plus fous des rescapés… Blême, - espérant en vain qu'il s'agit d'une illusion - vous arrêtez rapidement vos recherches et faites demi-tour vers la galerie principale, inquiet... Notez le code «morsure», et rendez-vous au 3.
"Pandémonium": ok si c'était une scupture, quleque chose de volontaire, mais effectivement pas ici.
"Voilà qui confirme" ou "voilà qui tend à confirmer": pas de conditionnel à mon avis, car la preuve semble suffisamment évidente
"Espérant en vain qu'il s'agit d'une illusion" Pas encore d'illusion à ce stade, on est lucide, on sait très bien ce qui est réel ou pas.
"inquiet": je mettrai plutôt "sentant l'inquiétude vous gagner".3
Le tunnel descend en pente douce. Vous marchez au centre, sur le rail des chariots servant à acheminer les métaux jusqu'à la surface. Ainsi - de votre avis - pourrez-vous réagir plus efficacement à ce qui peut surgir dans le noir... Les souvenirs délirants de l'un des esclaves-explorateurs vous reviennent à la mémoire, mais vous tentez de les chasser - néanmoins, ils talonnent de près votre esprit, pareils à de sinistres vampires.
Pendant des minutes étendues à l'infini, vous avancez à pas furtifs. L'air autour de vous continue de se réchauffer. Vous atteignez finalement un carrefour. De part et d'autre de la galerie s'ouvrent deux tunnels secondaires, où travaillaient des esclaves qu'on n'a pas revus. Si vous voulez enquêter dans l'un d'eux, vous pouvez emprunter celui de gauche (rendez-vous au 4) ou celui de droite (rendez-vous au 5). Mais vous pouvez également continuer dans la Galerie Principale - aboutit bientôt à la Grand'Pièce, centre du Premier Niveau - , en vous rendant au 6.
"minutes étendues à l'infini" encore une fois, c'est sans doute un peu trop fort. Je mettrai "des minutes qui vous semblent bien longues"
4
Réveillant une vermine grouillante ayant grandi dans les ténèbres, vous avancez à pas feutrés dans le tunnel. La flamme vacillante de votre lanterne paraît être incapable de repousser l'obscurité informe qui vous encercle... Votre main s'égare sur la poignée de votre épée... Mais que peuvent les armes physiques contre des créatures faites de néant ? Un temps indistinct plus tard, vous dépassez l'entrée du tunnel desservant la Grand'Pièce. Mais vous arrêtez peu après : dans l'air flotte un odeur de gaz... Une fuite ? Peut-être ; mais vous en ignorez l'origine. Néanmoins, vous préférez éviter tout risque de cette nature, et vous faites demi-tour, empruntant le tunnel relié à la Grand'Pièce.
Marchant ainsi, seul dans les ténèbres, il vous semble entendre un bruit de reptation, traversant une énorme distance... Est-ce réel ? Préférant laisser cette question sans réponse, vous accélerez involontairement votre pas. Et vous atteignez indemne la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.
"de cette nature" à mon avis superflu, "tout risque" suffit.
"de reptation" je mettrai "confus, comme une sorte de reptation" car là on n'est pas du tout sûr qu'il s'agit d'une reptation.
"traversant une longue distance" je mettra simplement "continue"
Donc en tout "il vous semble entendre un bruis confus, comme une sorte de reptation continue. Puis cela cesse brusquement. Etait-ce réel, ou bien le fruit de votre imagination, résultat de vos nerfs qui commencent à vous jouer des tours?"5
Le tunnel serpente légèrement. Vous dérangez plusieurs créatures des ténèbres - rats, araignées, lézards - qui n'ont certainement jamais vus la lumière du jour. Grâce à votre lanterne, vous parvenez à briser les barrières d'obscurité, mais elles se reforment juste derrière vous... Néanmoins, vous continuez. Vous dépassez bientôt le tunnel qui vous permettra d'atteindre la Grand'Pièce une fois votre inspection terminée. Peu après, vous arrivez à l'endroit où les esclaves oeuvraient sous le fouet.
Vous constatez, déçu, qu'il ne reste que quelques ossements rongés par la vermine, ainsi qu'un marteau. Vous les examinez rapidement, sans rien trouver de curieux. Vous abandonnez finalement - vous pouvez prendre si vous le désirez le marteau (c'est une arme) -, et, revenant en arriève, vous prenez le boyau relié à la Grand'Pièce.
Vous accélerez inconsciemment le pas quand vous entendez comme un bruit de reptation derrière vous... Est-ce une hallucination ? Vous ne sauriez le dire. Quoi qu'il en soit, c'est sans avoir connu d'encombres que vous débouchez peu après dans la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.
"déçu": un peu curieux, on commence à angoisser, et d'un coup ce terme donne l'impression qu'on recherche du matos, un peu façon pilleur de tombe, et donc qu'on n'est pas du tout impressionné par l'atmosphère des lieux
"curieux": je mettrai "particulier"
6
Vous suivez le tunnel, et les ténèbres vous suivent. Des rats lèvent la tête à votre passage, dérangés dans quelque morbide festin, puis la baisse comme vous éloignez d'un pas rapide - vous préférez ne pas savoir de quoi peuvent se nourrir ces bêtes.
Mais bientôt, par-dessous bruit de mastication de cette vermine, vous entendez indistinctement un autre son, un son visqueux de reptation… Est-ce un fantasme né de votre cerveau ? Vous ne pouvez le dire. Mais vous l'espérez… Vous accélérez insensiblement votre allure, avec la bizarre crainte d'être suivi…
Peu après, toutefois, vous atteignez intact la Grand'Pièce. Rendez-vous au 7.
"ténèbres vous suivent" j'aime bien l'idée! Mais il y a deux fois "suivre". Je mettrai "les ténèbres vous accompagnent".
"bizarre crainte" je mettrai "désagréable sensation "
"intact" n n'est pas un objet, je mettrai donc "la Grand'Pièce sans encombre"